Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 I'm going slightly mad (Mojave & Terence)

whatever happens, we are deathless
Aller en bas 
 
MessageSujetI'm going slightly mad (Mojave & Terence)      #☾.      posté le Ven 4 Jan - 17:50
Terence Blackwell
you got two black eyes
Terence Blackwell
http://twoblackeyes.forumactif.com/t881-terence-blackwell-under-pressure
image : I'm going slightly mad (Mojave & Terence) 181223025019704107
pseudo : Winter Soldier
credits : midnight blues (avatar)
Faceclaim : RDJ
Multifaces : //
Inscription : 20/12/2018
Messages : 142
timelapse : Quarante-huit années, piochées autrefois dans les bas quartiers de New York. Né un cinq septembre aussi froid qu'étrange. Dissipé sous les houles, naquit l'enfant prodige : celui qui, bien vite, destituerais les exigences d'un père et tuerais de chagrin une mère.
heart rate : Obscures idylles, l'homme trouve un charme certain à ses semblables ; secret qu'il cache de honte, alors qu'il ne devrait pas. Il se donne l'air d'un homme inatteignable pour les demoiselles au regard enchanteur, mais elle ne lui donnent aucun frisson. La réalité est toute autre, masquée sous un voile sordide de mensonges savamment tissés : ses lippes se régalent de parcourir l'épiderme d'autres hommes.
purpose : Estropié de mauvaise foi, l'homme s'occupe de dépoussiérer sa place à la Winter Court alors que sa réputation ternie lui colle aux basques : il rêve doucement, espère peut-être que c'est là la solde de son avenir.
magic scale : Niveau II.
powerplay : Froideur de l'hiver, il est capable de manipuler la température des liquides pour les glacer instantanément. Dangereuse magie qu'il apprend à maitriser mais qui requiert calme et réflexion, deux choses qui ne sont manifestement pas ancrées dans son cœur.
liability : 1 // L'âme en peine, perdition du soi dans l'alcool givrant les lèvres. Mal de vivre sous la poudre qu'il essuie d'un revers de manche. Calme olympien qui règne dans la pièce : il est seul face à ses démons. L'alcool et la drogue ont bercé ses nuits de noirceur et de démence à n'en plus savoir ce qui faisait le plus de dégâts. L'amour tue et lui il se tue à petit feu.

2 // Drame indicible, il sait pourtant ce que son corps renferme. Maladie qui coule dans ses veines, qui réapparait dans son esprit vagabond à chaque baiser qu'il échange. VIH diagnostiqué il y a déjà plusieurs années, il tait le mal qui le ronge sans pourtant l'oublier, l'anéantir. Honte inavouable d'avoir pris le risque pourtant connu, il ressasse ce sentiment destructeur avec une frénésie insatiable.

3 // Ses mains courent sur le clavier, effleurant les touches d'une délicatesse sans nom. Pianiste hors pair, il sait jouer n'importe quel air entendu un jour dans sa vie ; mémoire auditive infaillible, oreille parfaite. Il a besoin de la musique pour apaiser ses maux, elle sait calmer en lui ce que même la drogue ou l'alcool ne peut combler.

4 // Scandale au bout des lèvres, l'extravagance de l'homme se révèle quand il se faufile dans l'ombre des bars gays de la ville. Il laisse de côté son apparence trop sobre pour démentir toute gêne dans un milieu où il n'a nul raison de se sentir discriminé. Il y trouvera l'amant d'un soir, celui qui, au goût d'excentricité, complaira son amour sous des draps de soie. Il estime que les passions aussi vibrantes que celles-là se doivent de rester secrètes ; grandiose tableau caché au reste du monde quand il tait son ignominie sous un masque de plâtre.

5 // Trouble compulsif, ses mains s'arrêtent rarement. Elles s'agitent dans ce geste si particulier que fait son poignet, trahissant son angoisse dans un singulier mouvement. Il ne le contrôle pas, ce sont ses mains qui bougent et qui font partie de cette attitude excessive qui l'accompagne ; l'on décèle sous ces gestes la personnalité troublée d'un homme, la forme qui se donne au fond de tristesse mélancolique. Ça le gêne profondément, passer inaperçu avec ce tic est d'une importance capitale pour lui. Aussi déteste-il les événements public ou les anciennes réunions familiales. C'est un homme qui a peu d'aise en public.

warning sign :
I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Tumblr_nq01giusiZ1t19jpho1_500

Winter Court
Frozen to the bones

- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) 190104070735689186

My greatest love interest
has not yet run its course

Black Dimes : 1015
WINTER COURT
WINTER COURT

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Empty
I'm going
slighlty mad
Mojave E. Barnes & Terence Blackwell
Sombre dans ton monde, ce cœur d'enfant est mort depuis de trop longues années. Ce soir, tu te pares d'une chaude veste en fausse fourrure, extravagante pour relever le parfait inconnu que tu deviens aux heures sombres. Tes paupières se sont parées d'un peu de noir, tu aimes la façon dont cela dessine ton regard, perçant, outrancier. A la tombée de la nuit, tu n'es jamais cet homme trop sobre dont l'existence est si pâle qu'elle en devient aussi livide que la peau d'un macchabée. Non, tu ne te fourvoies plus dans les contraintes d'une société que tu exècres, pourvu qu'ils te laissent vaquer à tes hérésies nocturnes une fois de plus.

En paix, tu rejoins cet homme que tu aurais voulu mille fois tuer : une créature que tu as mis du temps à apprivoiser envers et contre tous. Un autre toi-même, celui qui libère tes mœurs et lève le trouble sur tes perceptions du monde. Perdu, tu te perds dans les mirages d'un monde pour lequel tu n'es pas fait : incapable de rentrer dans les boites pour lesquelles on veut inlassablement te façonner, tu survis, tu cries et tu espères profondément vivre un peu moins longtemps pour t'épargner le supplice.

Mirobolantes idées, c'est d'alcool que tu les apaises. Alors tu sors, tu descends sagement la rue, tu fais ton chemin sous les lumières louvoyantes des lampadaires. Ils éclairent juste assez ton visage pour qu'on te voie sans trop te reconnaître ; des traits légèrement exagérés par le maquillage et tes abus réguliers d'alcool et de drogues. Tu te diriges dans la ville, essuyant sur ton passage quelques regards interloqués pour lesquels tu joues presque la provocation. Tes pas te mènent jusqu'à ton habituel bar gay, quartier général de tes conquêtes masculines des quelques dernières années. Tu fais la moue en repérant la grille toujours tirée devant la porte et le néon rose éteint.  Jour de fermeture, tu es tellement déphasé que tu ne t'en es même pas rendu compte.

Trop tard, la soif te pend déjà au nez, tu as besoin de ta dose d'alcool, là, maintenant. Tu rebrousses chemin, sortant de la ruelle pour te diriger vers le bar le plus proche. Tant pis, tu rentreras sans personne ce soir, la débauche se contentera de quelques verres et de sommeil. Tu pousses une porte, l'endroit n'est aucunement celui que tu aurais choisi naturellement, mais il sert de quoi abreuver tes envies – ou une partie d'entre-elles, au moins. Tu t’assois sur l'un des tabourets en bois, ajustant ta veste alors qu'un homme te dévisage d'une façon angoissante. Tu n'as pas vraiment ta place ici, tu le sais, tu t'en rends compte. Tu risques un peu les démons en venant sur un territoire non-conquis, habillé de la sorte et maquillé : pour un homme, c'est parfois mal vu même si tu ne comprends pas bien pourquoi. Toi, l'extravagance t'amuse, elle est naturelle et coule dans tes veines depuis de longues années. Mais pour d'autres, sortir de la norme n'est aucunement conseillé.

Tu regardes le barman qui s'approche de toi, tu commandes un verre, puis un autre. La soirée se passe, ton minois s'ennuie de compagnie mais l'alcool fait taire la douleur. Tu sens que tu commences à perdre ton équilibre, et tu vois, à l'autre bout de la pièce, le même gars que tout à l'heure qui beugle : « Alors, elle tient plus debout la dame ? » se moque-t-il. Tu n'oses pas le regarder, tu avais juste besoin de boire, de quoi se mêle-t-il ? L'un de ses potes lui fait signe de se taire, mais tu décides qu'un dernier verre suffira pour toi avant de quitter l'endroit.
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: I'm going slightly mad (Mojave & Terence)      #☾.      posté le Mer 9 Jan - 14:25
Mojave E. Barnes
you got two black eyes
Mojave E. Barnes
http://twoblackeyes.forumactif.com/t516-when-the-battle-s-lost-and-won-mojave http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test
pseudo : Phoebus
credits : Ava : Phoebus / Sign EXORDIUM.
Faceclaim : Jude Law
Multifaces : Elon Jóhannsson
Inscription : 10/12/2018
Messages : 120
timelapse : 46 Ans ; Tu es né un 29 Décembre. Enfant de l'hiver sous tout ses états tu as vu passer bien des épreuves.
heart rate : Veuf depuis maintenant cinq ans, ton coeur est gelé comme l'est ton regard. Il n'y a plus rien dans ta vie, plus personne sous ton toit où le silence est de mise quand le piano n'est pas là pour le transpercer.
purpose : Tu es Gardien du Savoir, plus exactement, tu es spécialiser dans les archives des trésors que renferme le savoir du coven de l'hiver. Tout ces documents que tu as lu, tu les connais par coeur. Mémoire eidétique, tu te souviens de tout ce que tu vois ou lis. Fardeau ou don, tu ne saurais le dire.
magic scale : Niveau III. Quoique tu estimes la magie comme un constant apprentissage, tu sais maîtriser ton don et les sortilèges aussi facilement qu'un chef d'orchestre devant ses musiciens.
powerplay : Refroidissement Éolien. Tu as le contrôles des vents glacés, de la bise au blizzard. Tu maîtrises la pression atmosphérique hivernale pour créer autour de toi un paysage d'hiver calme ou encore une trombe de neige...
loyalty : Depuis toujours tu foules les pavés froid de Lower Manhattan, tu vis au sein et pour le Coven. Ta place d'archiviste est importante et tu en as conscience, aussi es tu particulièrement dévoué à ta tâche et aux tiens.
Cependant, derrière un masque de marbre glacé, ton esprit est ouvert... Il est facile de poser des idées reçues sur ton être mais attention à ne pas te juger trop vite.

warning sign :
I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Tumblr_pfnri9oMM61qgvk6xo3_r1_540

Winter Court
Whence is that knocking?
How is ’t with me when every noise appals me?
What hands are here? Ha! They pluck out mine eyes.
60Will all great Neptune’s ocean wash this blood
Clean from my hand? No, this my hand will rather
The multitudinous seas incarnadine,
Making the green one red.

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Tumblr_pfnri9oMM61qgvk6xo5_r1_540

Black Dimes : 814
WINTER COURT
WINTER COURT

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Empty
I'm going slightly mad

Le kilo de papier, colle et agrafes sonne sur le sol comme une brique tombée d'un toit accompagnée d'un juron de ta part alors que tu te penches pour ramasser l'ouvrage, laissant tes doigts courir le long de la reliure pour t'assurer que la chute n'a pas endommagé l'objet. Dans un soupire tu est rassuré de voir que l'ancien document est en parfait état pour son âge, pas une trace sur la patine, pas une feuille cornée. Tu lèves le regard vers l'étagère où tu le glisse enfin, en sécurité.
Tu as tremblé cette fois encore, remarquant avec une certaine déception que malgré les bons soins des sorciers de l'aube, tes doigts arrivaient encore à n'en faire qu'à leur tête. Au moins ne font-ils plus mal.

Un gong lointain t'indiques que l'horloge a fait le tour du cadran depuis ton arrivée aux archives, un peu plus encore depuis ta dernière nuit de sommeil. Tu aimerais blâmer Caelum pour ses enchantements inutiles mais le bannit est un bon vendeur et l'objet a tenu ses promesses. Tes cauchemars sont aujourd'hui éradiqués par l'attrape rêve, objet bien superflu dans cette maison qui est la tienne... Pourtant le sommeil, tu ne le trouves toujours pas. Appréhension, habitude perdue? Qui sait. Tes pas au centre des archives résonnent de solitude, tout les sorciers sont déjà rentrés chez eux, te laissant seul parmi les ouvrages, souvenirs d'un temps révolus qui vous a menés à l'endroit même où vous vous trouvez aujourd'hui. Ville à suprématie magique, coupée du monde mais à ce point puissante... Un sourire en coin habite ton visage alors que tu écrases tes paumes contre tes yeux. Oui Mojave, il est temps de rentrer avant que tes muscles ne te lâchent pour de bon. Il est temps de laisser les livres derrière toi, l'assommoir qu'est le travail dans sa boite et de rentrer dans le silence d'un lieu qui ressemble plus à un mémorial que n'importe quelle statue.
Tu enfiles manteau et chapeau, une écharpe autour du cou et tes pas se glissent à l'extérieur, retrouvant par la même occasion cette éternelle brise qui t'accompagnes dans la rue, rafraîchissant un peu plus le chemin qui te ramène chez toi dans les rues de Lower Manhattan, sur tes épaules des flocons blancs se déposent par intermittence, le peu de passants que tu croise semblent chercher d'où vient ce vent froid qui repoussent leur couvre chef et comme un grand enfant c'est ce genre de détail qui te fais oublier un peu à quel point tu es seul, toi quia. toujours vécu entouré de vie, et ô combien tu as du mal à t'y faire.

Alors que tes pas te portent au coeur de la ville endormie, assurés et directs, tu te glisses comme un souffle au travers de la ville, mains enfoncées dans les poches et regards rivés sur les hautes construction brillantes de la ville... Cet endroit est un chateau de glace autant que ses habitants en sont éternels, ça a quelque chose de relaxant, les volutes que tes pas soulèvent sur le sol sont votre monde et s'ils s'effacent dans les autres quartiers, leur suprématie s'affiche à tout ceux qui s'immisce dans votre monde. Le froid, s'il semble facile à vaincre, est omniprésent, il prends le terrain de toute source de chaleur trouvant la mort. Ça a quelque chose de poétique et de terriblement dramatique.
Des éclats de voix, des rires déplaisants arrivent à tes oreilles, te tirant de tes rêveries alors que la porte d'un bar se referme, effaçant avec elle les rejets disgracieux de l'homme qui a bu sans modération. Tu réfrènes un frissons en jetant un regard à la devanture tout en faisant un pas de côté pour ne pas être collé à cette dernière avant de reprendre ta route, enfonçant un peu plus les mains dans tes poches, la brise qui t'accompagne se faisant plus fraîche, plus vive. Détournant, oubliant même rapidement les rires, ton regard se pose sur le passant qui te devance de plusieurs pas, la brise qui te colle à la peau agite son manteau dans tout les sens, révélant la base plus sombre de la fausse fourrure et s'immiscent très certainement entre les mailles comme elle refroidirait le corps d'un animal des pôles. Tu esquisse un sourire, comme si malmener la chaleur d'un ivrogne avait quelque chose de drôle, l'homme grognerait sans doute quelques minutes en rentrant chez lui, il oublierait bien rapidement cet évènement insignifiant et il ne saurait pas que celui qui l'aurait suivi sur quelques mètres en était le responsable. Pour toi le froid, la brise et les quelques flocons qu'elle apporte sont des remèdes à bien des maux, tu n'es bien que dans cet atmosphère. Mourir laisse des traces.

Accélérant un peu la cadence tu décides qu'ile st temps de presser le pas pour retrouver ton lieux de vie qui n'est plus qu'à deux ou trois immeubles, cet étrange personnage que tu double était l'espace de quelques minutes un bon compagnon de voyage mais il est temps de le laisser derrière, comme tout les autres, aussi te décales tu sur la droite pour le dépasser, il semble avoir du mal à aligner parfaitement les pas et tu ne voudrais pas qu'il te bouscule par surprise alors tu gardes un oeil en sa direction. Toi, tu es trop droit dans ton manteau de laine, couvre chef vissé sur le crâne, tu es à son opposé le plus total quoique la fatigue ne se lise sur ton visage, d'apparence, tu serais facilement vu comme un sorcier à la tête haute, à l'argent facile et à qui la vie fait des cadeaux...
Alors quelle ne fut pas ton erreur quand tu décida de lever les yeux vers le visage de l'ivrogne? Il fallut quelques secondes d'abord, avant que ton esprit ne fasse le rapprochement entre le visage de l'adolescent aux yeux de biche et celui, plus marqué, de l'homme qui provoquait les rirent du bar quelques minutes plus tôt.
Et l'espace d'une minute tu es lâches, Mojave, tes pas accélèrent, le dépasse et tu refuse catégoriquement de lui offrir un second regard. Dans tes poches, ta main cherche la clef de la délivrance, trouvant avec bonheur de quoi ouvrir la porte au plus vite quand tu arriverais devant le perron... Pourtant le cerveau est un organe complexe, là où tu lui demande de marcher sans réfléchir il t'envoie des ondes toujours plus violentes pour avoir osé croisé un regard que tu pensais oublié, évanouis dans l'ombre de la vie, celle qui vous éloigne tous un peu plus chaque jour... Et alors que tes appartement se dessinent d'ici, alors que tu reconnais le brillant de la plaque qui indique ton nom au perron, tu ralentis l'allure. Tu offres un second regard par dessus ton épaule et t'arrêtes presque pour qu'il te dépasse, pour qu'une fois à ta hauteur, tu n'arrêtes sa course en posant une main sur une de ses épaules. Tes doigts se refermes sur la fausse fourrure de facture moyenne que tes gants de cuir t'empêche de sentir, coupé du monde jusqu'au bout des mains. Tu tournes les yeux vers lui et là tu remarques les détails. Les yeux bardés de maquillage, le regard tendu, les iris ivres d'un homme qui regrettera sans doute d'avoir trop bu le lendemain. Épave humaine d'un monde différent du tiens, là où tu as construis un mur pour cacher ton âme, la sienne dégueule de douleur et tu ne sais même pas pourquoi. Tu reconnais les yeux noirs mais pas l'homme qui les portent et tu regrettes ton choix. Quelques secondes qui paraissent une éternité quand ont ne réussit pas trouver les mots. « ... » Alors c'est le silence qui gagne, il a toujours gagné avec toi, tu n'es pas un très bon combattant alors que tes doigts se referment sur les clefs dans ta poche. Les questions, encore et toujours. Que fait-il ici? Que fait-il dans cet accoutrement? Que faisait-il là-bas, sous les rires des hommes qui, s'ils n'ont pas sa tenue, valent peut-être bien moins que lui?
Tes doigts ne lâchent pas l'épaule, tu le pousses en avant alors que tes mâchoires se serrent dans le silence, quelque pas plus loin tu sors les clefs et laisse ces dernières découvrir l'antre où se cache ton monde. « Tu n'as pas vraiment le choix... » Et enfin quelques mots qui ressemblent plus à un souffle qu'à une demande. Hors de question de le laisser dans cet état dans la rue. Tu ne sais ni où il vit, ni la raison de sa présence ici, mais quelque part, tu refuses de le laisser te filer entre les doigts comme l'ouvrage un peu plus tôt.
Parce que tu es comme ça, Mojave, tu voudrais fuir le passé, mais tu refuses d'oublier. Tu as beaucoup perdu et ce soir, une bribe de ce que tu as été se retrouve à ta portée, apparemment dans un état aussi déplorable que toi, alors tu refuses de la lâcher. Bien que tout ce que tu touches ne semble finir par partir en fumée, la neige empêchera peut-être un autre départ de feu...


There's no place for us
What is this thing that builds our dreams
Yet slips away from us?
(beerus)
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: I'm going slightly mad (Mojave & Terence)      #☾.      posté le Lun 21 Jan - 14:30
Terence Blackwell
you got two black eyes
Terence Blackwell
http://twoblackeyes.forumactif.com/t881-terence-blackwell-under-pressure
image : I'm going slightly mad (Mojave & Terence) 181223025019704107
pseudo : Winter Soldier
credits : midnight blues (avatar)
Faceclaim : RDJ
Multifaces : //
Inscription : 20/12/2018
Messages : 142
timelapse : Quarante-huit années, piochées autrefois dans les bas quartiers de New York. Né un cinq septembre aussi froid qu'étrange. Dissipé sous les houles, naquit l'enfant prodige : celui qui, bien vite, destituerais les exigences d'un père et tuerais de chagrin une mère.
heart rate : Obscures idylles, l'homme trouve un charme certain à ses semblables ; secret qu'il cache de honte, alors qu'il ne devrait pas. Il se donne l'air d'un homme inatteignable pour les demoiselles au regard enchanteur, mais elle ne lui donnent aucun frisson. La réalité est toute autre, masquée sous un voile sordide de mensonges savamment tissés : ses lippes se régalent de parcourir l'épiderme d'autres hommes.
purpose : Estropié de mauvaise foi, l'homme s'occupe de dépoussiérer sa place à la Winter Court alors que sa réputation ternie lui colle aux basques : il rêve doucement, espère peut-être que c'est là la solde de son avenir.
magic scale : Niveau II.
powerplay : Froideur de l'hiver, il est capable de manipuler la température des liquides pour les glacer instantanément. Dangereuse magie qu'il apprend à maitriser mais qui requiert calme et réflexion, deux choses qui ne sont manifestement pas ancrées dans son cœur.
liability : 1 // L'âme en peine, perdition du soi dans l'alcool givrant les lèvres. Mal de vivre sous la poudre qu'il essuie d'un revers de manche. Calme olympien qui règne dans la pièce : il est seul face à ses démons. L'alcool et la drogue ont bercé ses nuits de noirceur et de démence à n'en plus savoir ce qui faisait le plus de dégâts. L'amour tue et lui il se tue à petit feu.

2 // Drame indicible, il sait pourtant ce que son corps renferme. Maladie qui coule dans ses veines, qui réapparait dans son esprit vagabond à chaque baiser qu'il échange. VIH diagnostiqué il y a déjà plusieurs années, il tait le mal qui le ronge sans pourtant l'oublier, l'anéantir. Honte inavouable d'avoir pris le risque pourtant connu, il ressasse ce sentiment destructeur avec une frénésie insatiable.

3 // Ses mains courent sur le clavier, effleurant les touches d'une délicatesse sans nom. Pianiste hors pair, il sait jouer n'importe quel air entendu un jour dans sa vie ; mémoire auditive infaillible, oreille parfaite. Il a besoin de la musique pour apaiser ses maux, elle sait calmer en lui ce que même la drogue ou l'alcool ne peut combler.

4 // Scandale au bout des lèvres, l'extravagance de l'homme se révèle quand il se faufile dans l'ombre des bars gays de la ville. Il laisse de côté son apparence trop sobre pour démentir toute gêne dans un milieu où il n'a nul raison de se sentir discriminé. Il y trouvera l'amant d'un soir, celui qui, au goût d'excentricité, complaira son amour sous des draps de soie. Il estime que les passions aussi vibrantes que celles-là se doivent de rester secrètes ; grandiose tableau caché au reste du monde quand il tait son ignominie sous un masque de plâtre.

5 // Trouble compulsif, ses mains s'arrêtent rarement. Elles s'agitent dans ce geste si particulier que fait son poignet, trahissant son angoisse dans un singulier mouvement. Il ne le contrôle pas, ce sont ses mains qui bougent et qui font partie de cette attitude excessive qui l'accompagne ; l'on décèle sous ces gestes la personnalité troublée d'un homme, la forme qui se donne au fond de tristesse mélancolique. Ça le gêne profondément, passer inaperçu avec ce tic est d'une importance capitale pour lui. Aussi déteste-il les événements public ou les anciennes réunions familiales. C'est un homme qui a peu d'aise en public.

warning sign :
I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Tumblr_nq01giusiZ1t19jpho1_500

Winter Court
Frozen to the bones

- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) 190104070735689186

My greatest love interest
has not yet run its course

Black Dimes : 1015
WINTER COURT
WINTER COURT

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Empty
I'm going
slighlty mad
Mojave E. Barnes & Terence Blackwell
Murmure glacé qui se fait sentir sous ton manteau excentrique, tu ne frissonnes pourtant pas. Le froid parcourt ton corps tout entier et c'en est presque un délice pour l'homme dont les sens sont déjà inhibés par l'alcool. Tu sais cette douceur glaciale rassurante, tu te complais même dans son étreinte : tu pourrais mourir de froid que tu en serais heureux, c'est pourquoi cette brise n'évoque qu'un vague sourire sur tes lippes, plutôt qu'une vulgaire raillerie. La nuit est tombée depuis longtemps, au cœur des rues illuminées de lampadaires jaunissants, tu déambules.

Tu as quitté le bar miteux où certains hommes te voulaient du mal : cela vaut mieux, après tout, tu n'es clairement pas en état de nuire et ils pourraient te provoquer de graves problèmes. Être quelqu'un comme toi n'a rien d'évident, et tu le sais d'expérience : ta famille t'a bien fait comprendre l'ampleur des erreurs que tu as commises, et si tu ne les considères pas en tant que tel, tu as assez de bon sens pour comprendre que le monde pourrait t'en vouloir à mort. Tu es l'excentricité, le scandale, l'outrage aux autres et tu sais que tu déranges parfois. Tu te souviens vaguement des visages qui t'ont aidé et de ceux qui t'ont congédié ; les premiers étant si peu nombreux, tu as vite fais le tour alors que tu trébuches sur le trottoir.

Tu lèves vaguement les yeux quand un passant te double ; il a l'air drôlement pressé et, l'espace d'un instant, tu envies sa persévérance et sa motivation. Ce sont des sentiments que tu n'as plus eu depuis longtemps, et tu aimerais les retrouver, te complaire dans un confort émotionnel dont tu es privé depuis trop de temps. Les minutes se distendent, dans ton esprit, le temps n'a plus réellement de cours : l'alcool semble avoir apaisé les douleurs en surface, tu as oublié. Cependant, il n’annihilera jamais les plus sombres peines qui se confondent dans ton cœur ; ces douleurs-là, seule la musique sait les calmer, un bref instant.

Tu sors de tes pensées quand tu vois que, devant toi, le passant s'est arrêté. Tu tentes de le contourner quand une main de glisse sur ton épaule, et tu sens ses doigts se refermer sur ta veste en fourrure. Ton échine se glace, avant que ton œil ne fixe le visage de celui qui t'a interrompu. Tu as vaguement cru qu'un de ces hommes ne viennent te causer des ennuis, mais quand tu détailles difficilement le minois de l'inconnu, ton visage semble se décomposer plus qu'il ne l'est déjà.

Tu clignes des paupières, une fois, deux fois. Tu déglutis. L'alcool te jouerait-il encore des tours ? Non, tu n'as pas assez bu. Non, tu reconnais trop bien ce visage pour l'avoir ressassé tant de fois. Il a changé, quelque peu vieilli mais cela n'enlève rien à son charme inhérent, à cette beauté futile et pourtant loin d'être éphémère que tu lui découvres, quelques vingt ans plus tard. Tes prunelles imprécises se glissent pourtant sur sa peau, tu remarques les vestiges du temps installés au coin de ses paupières, tu découvres la maturité et la sagesse qui se sont fondus dans ses traits. Cette beauté ne te laissera jamais de marbre, mais tu es tellement pris au dépourvu que tu es incapable de sortir le moindre mot.

Cette rencontre imprévue fait remonter en toi des souvenirs difficiles mais tellement merveilleux ; tu les savoures vaguement avant qu'il ne te tire avec lui. Il semblerait que tu n'aies pas le choix ; tes mirettes dévisagent la rue, tu n'habites pas loin mais en ton état, il est plus sage que quelqu'un ne veille sur toi plutôt que tu ne retrouves le vide de ta demeure. La solitude qui t'y attend ne te donne clairement pas envie d'y retourner ; tes chats t'y retrouveront certainement, mais la présence humaine est ce que ton cœur désire le plus à ce moment précis.

Tu te laisses manipuler silencieusement, te concentrant pour mettre un pied devant l'autre et entrer dans la maison. Le passé ressurgit, tu ne l'attendais pas, et tu n'es pas sous ton meilleur jour pour affronter ce souvenir. Tu aurais voulu que cela se passe différemment, mais as-tu vraiment le choix maintenant ? Il te confirme que non, alors tu baisses les yeux et tu avances. La demeure semble offrir un calme que tu connais bien, c'est le même silence qui règne chez toi. Mais maintenant, quoi.. ? Tu regardes derrière toi pour apercevoir cet ancien ami qui referme la porte, et tu sens remonter la vague émotionnelle que tu avais tant cherché à repousser. Ton corps se fige devant cet homme qui t'inspire autant de questions que de réponses ; ton palpitant s'agite soudainement, l'alcool se fait discret alors que cette rencontre a l'effet d'une douche froide. Tu es incapable de parler, incapable de lui dire le moindre mot après tout ce qu'il s'est passé, après cette descente aux enfers quand tu aurais préféré qu'il soit auprès de toi. Distance inéluctable, le destin a fait ses jeux et vous en êtes là.

Tu as l'angoisse de merder, tu sais que tu n'as plus le droit à l'erreur après l'état dans lequel il t'a retrouvé. Tu n'aurais pas voulu lui montrer cela, pas cette facette de toi déchu et détruit, déshonoré et pourri jusqu'à la moelle par les aléas de la vie. Difficilement, tu relèves les yeux dans la pièce pour apercevoir un piano qui siège au milieu de la grande salle. Tes sens reprennent le dessus sur l'alcool ; tu n'es pas misérable au point de ne pas savoir ce que tu fais, tu as conscience de tes gestes et cette rencontre a eu sur toi l'effet d'un étrange réveil auquel tu ne t'attendais pas. Tu te glisses jusqu'à l'instrument, tu poses délicatement tes doigts sur le clavier et tu fermes les yeux. Une simple inspiration te plonge dans une concentration qui dépasse l'entendement, qui ne semble même plus être touchée par l'alcool. Tes mains parcourent le piano pour jouer « Clair de Lune » de Claude Debussy, un morceau qui te procure les frissons oubliés de tes heures jadis enivrées du parfum de cet homme que tu revois seulement. C'est la seule chose que tu peux faire, le seul message que tu peux lui faire passer..
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: I'm going slightly mad (Mojave & Terence)      #☾.      posté le Mer 23 Jan - 15:07
Mojave E. Barnes
you got two black eyes
Mojave E. Barnes
http://twoblackeyes.forumactif.com/t516-when-the-battle-s-lost-and-won-mojave http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test
pseudo : Phoebus
credits : Ava : Phoebus / Sign EXORDIUM.
Faceclaim : Jude Law
Multifaces : Elon Jóhannsson
Inscription : 10/12/2018
Messages : 120
timelapse : 46 Ans ; Tu es né un 29 Décembre. Enfant de l'hiver sous tout ses états tu as vu passer bien des épreuves.
heart rate : Veuf depuis maintenant cinq ans, ton coeur est gelé comme l'est ton regard. Il n'y a plus rien dans ta vie, plus personne sous ton toit où le silence est de mise quand le piano n'est pas là pour le transpercer.
purpose : Tu es Gardien du Savoir, plus exactement, tu es spécialiser dans les archives des trésors que renferme le savoir du coven de l'hiver. Tout ces documents que tu as lu, tu les connais par coeur. Mémoire eidétique, tu te souviens de tout ce que tu vois ou lis. Fardeau ou don, tu ne saurais le dire.
magic scale : Niveau III. Quoique tu estimes la magie comme un constant apprentissage, tu sais maîtriser ton don et les sortilèges aussi facilement qu'un chef d'orchestre devant ses musiciens.
powerplay : Refroidissement Éolien. Tu as le contrôles des vents glacés, de la bise au blizzard. Tu maîtrises la pression atmosphérique hivernale pour créer autour de toi un paysage d'hiver calme ou encore une trombe de neige...
loyalty : Depuis toujours tu foules les pavés froid de Lower Manhattan, tu vis au sein et pour le Coven. Ta place d'archiviste est importante et tu en as conscience, aussi es tu particulièrement dévoué à ta tâche et aux tiens.
Cependant, derrière un masque de marbre glacé, ton esprit est ouvert... Il est facile de poser des idées reçues sur ton être mais attention à ne pas te juger trop vite.

warning sign :
I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Tumblr_pfnri9oMM61qgvk6xo3_r1_540

Winter Court
Whence is that knocking?
How is ’t with me when every noise appals me?
What hands are here? Ha! They pluck out mine eyes.
60Will all great Neptune’s ocean wash this blood
Clean from my hand? No, this my hand will rather
The multitudinous seas incarnadine,
Making the green one red.

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Tumblr_pfnri9oMM61qgvk6xo5_r1_540

Black Dimes : 814
WINTER COURT
WINTER COURT

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Empty
I'm going slightly mad

Tu n'agis jamais sur un coup de tête et tu as coutume à te dire que ceux qui font ce genre de choses sont irresponsables et risque de s'attirer des ennuis. Seulement ce soir tu es comme eux, tu laisses ton passé t'envahir et prendre le dessus, tu laisses tes souvenirs attraper ton coeur à pleine poigne, le serrer dans le seul et unique but de le faire exploser dans ta poitrine, douloureux et carmin. Tu n'as pas réfléchis à la suite parce qu'il n'y a pas de suite logique, tu n'as pas même réfléchis à l'avant, au pendant ou à l'après parce que tu n'as tout bêtement pas écouter ce que ton cerveau pouvait avoir à dire.
Il est rare Mojave que tu n'utilises ton coeur plutôt que tes méninges. Défaut numéro un d'un cerveau en perpétuelle ébullition, capable de se souvenir de la moindre photographie, du moindre lire lu. Ta malédiction parmi tant d'autres. Tu as reconnu ses traits, certes vieillis, certes différents mais les yeux sont le miroir des hommes, ils ne changent pas avec le temps, ils ne peuvent pas mentir à ceux qui savent les lire et sont ce qui définit l'être avant toute autre chose.

Alors tu montes les marches menant à ton sanctuaire, tu te veux calme mais la réalité est toute autre, tes gestes sont bien trop hagards, malhabiles et somme toute, on pourrait te croire en colère quand en réalité ton être respire l'appréhension. Tu réalises seconde après seconde que tu as peut-être fais une erreur, peut-être pas. Le passé devrait rester où il est et pourtant tu l'invites chez toi, dans cet endroit autrefois plein de vie qui aujourd'hui n'est plus que l'ombre de lui même. À l'image d'une Terre stérile, d'un antarctique miniature, cet endroit où règne la paix respire la tempête de son propriétaire.
Enfin le verrou vous enferme à l'abri des autres, à l'abri du monde, tes épaules se relâchent l'espace d'une seconde comme si tout était fini avant que ne te revende en tête que tu n'as pensé à rien. Que vas-tu faire? Dire? Les années ont passées depuis la dernière fois où tu l'as vu et quand bien même ne te souviens-tu pas d'avoir claqué la porte tu sais que le souvenir s'évapore, que tu lui as réservé le même sort qu'à tout les autres, que tu as disparu comme le loup blanc et quels qu'aient été tes choix où les siens, tu n'as jamais réfléchis au jour où tu te retrouverais face à lui. Face aux autres aussi. Mais tous n'ont pas cette place dans ta mémoire qu'eut feu le jeune Blackwell.
Sauf qu'il n'est plus jeune, tu ne l'es plus non plus et à en juger par l'odeur d'alcool qu'il dégage autant que par sa tenue au coeur du monde de l'Hiver, tu n'es certainement pas le seul à avoir vu ta vie changer du tout au tout.
Tu prends une minute pour retirer gants et manteau de laine vierge, déposant ton couvre chef sur le dessus. Secondes gagnées avant d'affronter la réalité, tes choix et un homme que tu ne connais plus, un homme dont tu as l'impression de ne rien savoir.
Et alors que tu déposes délicatement ton chapeau, un long et glacial frisson parcoure ton dos, des reins à la nuque, dressant ton échine sur son passage alors que les premières notes s'élèvent du coeur du piano. Tu te retournes sans faire un seul pas, le manteau de fourrure foncée jure au milieu de la salle blanche ou le piano d'ivoire laisse sonner des notes que tu n'as plus entendu depuis bien longtemps. Tu restes où tu es, comme si un mouvement de trop, un souffle, allait briser les quelques minutes que t'offre la musique pour te remettre d'aplomb. Si l'odeur d'alcool est palpable, tu as l'impression que celui qui joue n'a rien à voir avec celui que tu as doublé dans la rue, tes yeux clair observent les mains qui glissent sur le clavier... Il a toujours eut des facilités avec cet instrument et il y a longtemps tu l'admirais pour ça. Tu l'admirais pour beaucoup de choses d'ailleurs. Mais tu as grandis et tu as pris tes responsabilités, tu es devenu un sorcier exemplaire, un Gardien de ce Savoir que votre monde conserve sous clef. Beaucoup diraient de toi que ta vie est réussit, que ta persévérance à payé. Mais peu, si ce n'est aucun, n'as jamais eut à entrer dans une morgue pour identifier un corps qui n'a plus que la moitié d'un visage là où un sourire l'éveillait le jour d'avant. Tu baisses les yeux, resserres par réflexe les boutons de chemise qui recouvrent tes bras. Tu as toujours eu souhait de cacher les apparences, aujourd'hui n'y fait pas exception ; De vous deux, tu n'es pas celui qui se montre sous son vrai jour.

Et alors que les notes continuent de retentir, tu te décides enfin à bouger, écraser une main contre tes paupières pour repousser d'un geste ce qu'elles retenaient. Tu t'avances au salon, sortant de l'ombre du couloir sans pour autant vouloir lui faire face, profitant de sa concentration pour ne pas attirer réellement l'attention. Tu as besoin d'un verre, alors tu en sors deux, remplissant le sien d'eau alors que le tiens est teinté d'ambre. Tu déposes le sien sur le bois laqué du piano dans un son léger mais caractéristique et alors seulement tu tourne un oeil vers lui. « Ça faisait longtemps. »
Tu te maudis. Tu te maudis parce que tu aurais tant de choses à dire, tant d'excuses à donner, tant de questions mais tout t'échappes. Le silence est de retour dans la pièce, il est face à toi et tout chez lui t'intrigue, comme si tu ne le connaissais pas. Tu remarques la tenue, le maquillage... Que faisait-il dehors ce soir? Pourquoi ce soir? Pourquoi ici?
Vous avez sans doute beaucoup de choses à vous dire, chacun a ses secrets et il ne sont sans doute pas plus beau chez lui que chez toi. Le temps ne réussit qu'aux vins, pas aux êtres.
« Les gens, au bar... C'est de toi qu'ils riaient? » Ta voix n'a rien de condescendante, pas ce soir, cependant puisqu'il faut que quelqu'un lance le premier assaut, tu es là. Lui a gagné la première manche avec ce piano, la plus importante et la plus douloureuse. Il semble ne rien avoir à faire ici, ainsi vêtu. Pourtant en ce moment, il est peut-être ce que tu avais le plus envie de voir apparaître chez toi, brisant le silence qui chaque jours frappe un peu plus fort... Tu aimerais qu'il joue encore sans doute, la musique est bien moins difficile à affronter que la réalité.


There's no place for us
What is this thing that builds our dreams
Yet slips away from us?
(beerus)
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: I'm going slightly mad (Mojave & Terence)      #☾.      posté le Ven 1 Fév - 16:46
Terence Blackwell
you got two black eyes
Terence Blackwell
http://twoblackeyes.forumactif.com/t881-terence-blackwell-under-pressure
image : I'm going slightly mad (Mojave & Terence) 181223025019704107
pseudo : Winter Soldier
credits : midnight blues (avatar)
Faceclaim : RDJ
Multifaces : //
Inscription : 20/12/2018
Messages : 142
timelapse : Quarante-huit années, piochées autrefois dans les bas quartiers de New York. Né un cinq septembre aussi froid qu'étrange. Dissipé sous les houles, naquit l'enfant prodige : celui qui, bien vite, destituerais les exigences d'un père et tuerais de chagrin une mère.
heart rate : Obscures idylles, l'homme trouve un charme certain à ses semblables ; secret qu'il cache de honte, alors qu'il ne devrait pas. Il se donne l'air d'un homme inatteignable pour les demoiselles au regard enchanteur, mais elle ne lui donnent aucun frisson. La réalité est toute autre, masquée sous un voile sordide de mensonges savamment tissés : ses lippes se régalent de parcourir l'épiderme d'autres hommes.
purpose : Estropié de mauvaise foi, l'homme s'occupe de dépoussiérer sa place à la Winter Court alors que sa réputation ternie lui colle aux basques : il rêve doucement, espère peut-être que c'est là la solde de son avenir.
magic scale : Niveau II.
powerplay : Froideur de l'hiver, il est capable de manipuler la température des liquides pour les glacer instantanément. Dangereuse magie qu'il apprend à maitriser mais qui requiert calme et réflexion, deux choses qui ne sont manifestement pas ancrées dans son cœur.
liability : 1 // L'âme en peine, perdition du soi dans l'alcool givrant les lèvres. Mal de vivre sous la poudre qu'il essuie d'un revers de manche. Calme olympien qui règne dans la pièce : il est seul face à ses démons. L'alcool et la drogue ont bercé ses nuits de noirceur et de démence à n'en plus savoir ce qui faisait le plus de dégâts. L'amour tue et lui il se tue à petit feu.

2 // Drame indicible, il sait pourtant ce que son corps renferme. Maladie qui coule dans ses veines, qui réapparait dans son esprit vagabond à chaque baiser qu'il échange. VIH diagnostiqué il y a déjà plusieurs années, il tait le mal qui le ronge sans pourtant l'oublier, l'anéantir. Honte inavouable d'avoir pris le risque pourtant connu, il ressasse ce sentiment destructeur avec une frénésie insatiable.

3 // Ses mains courent sur le clavier, effleurant les touches d'une délicatesse sans nom. Pianiste hors pair, il sait jouer n'importe quel air entendu un jour dans sa vie ; mémoire auditive infaillible, oreille parfaite. Il a besoin de la musique pour apaiser ses maux, elle sait calmer en lui ce que même la drogue ou l'alcool ne peut combler.

4 // Scandale au bout des lèvres, l'extravagance de l'homme se révèle quand il se faufile dans l'ombre des bars gays de la ville. Il laisse de côté son apparence trop sobre pour démentir toute gêne dans un milieu où il n'a nul raison de se sentir discriminé. Il y trouvera l'amant d'un soir, celui qui, au goût d'excentricité, complaira son amour sous des draps de soie. Il estime que les passions aussi vibrantes que celles-là se doivent de rester secrètes ; grandiose tableau caché au reste du monde quand il tait son ignominie sous un masque de plâtre.

5 // Trouble compulsif, ses mains s'arrêtent rarement. Elles s'agitent dans ce geste si particulier que fait son poignet, trahissant son angoisse dans un singulier mouvement. Il ne le contrôle pas, ce sont ses mains qui bougent et qui font partie de cette attitude excessive qui l'accompagne ; l'on décèle sous ces gestes la personnalité troublée d'un homme, la forme qui se donne au fond de tristesse mélancolique. Ça le gêne profondément, passer inaperçu avec ce tic est d'une importance capitale pour lui. Aussi déteste-il les événements public ou les anciennes réunions familiales. C'est un homme qui a peu d'aise en public.

warning sign :
I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Tumblr_nq01giusiZ1t19jpho1_500

Winter Court
Frozen to the bones

- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) 190104070735689186

My greatest love interest
has not yet run its course

Black Dimes : 1015
WINTER COURT
WINTER COURT

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Empty
I'm going
slighlty mad
Mojave E. Barnes & Terence Blackwell
Tes mains trouvent bien trop naturellement leur chemin sur les touches du piano ; c'est instinctif, chez toi. Comme les gens qui respirent, on n'y pense pas. Toi, tu respires comme tu joues. Tu n'as pas besoin de regarder le clavier, tu n'as pas besoin de la partition quand tu as autant de fois laissé ton cœur sortir ce morceau. C'est presque votre morceau, ce clair de lune. Inutile de préciser quand l'autre le sait déjà : les notes qui fusent dans l'air attrapent ton ouïe comme elles l'ont fait autrefois, et les souvenirs remontent. Tu sais ce que cela signifie, tu connais la tragédie, le poids des démons que tu cherches presque inconsciemment à réveiller : et pourtant tout est là, sous tes mains ou devant toi, quand tu entends les premiers mots qu'il ose prononcer pour toi.

Longtemps, oui, cela faisait longtemps. Le passé, sous sa couche de poussière non négligeable, ressort comme on feuillette un vieil album photo qui a vécu. Tu tournes les pages imaginaires avec précaution mais tout autant de curiosité : toi, tu es celui qui reconstitue l'histoire quand ton double prendra soin des pages abîmées. Tu contemples sans le regarder, à perdre tes prunelles sur le magnifique piano qu'il a installé ici. Sa vie est presque envieuse de l'extérieur mais tu soupçonnes une noirceur dont les autres, dans le monde extérieur, ne peuvent pas avoir conscience. C'est d'habitude que tu le lis, partout : sur les murs, sur cet instrument, sur le silence quand tes mains relâchent le clavier, sur le visage de celui qui t'a arrêté dans la rue. La torpeur s'y décèle comme celle qui te colle à la peau depuis tant d'années. Et alors tu comprends, que sous cette magnifique apparence se cachent sans doute des secrets aussi étranges que les tiens.

Cet homme te fascine. Il t'a toujours impressionné, et donné ce sentiment affolant quand tu le voyais. Il te dépose un verre d'eau, tu esquisses un sourire en comprenant que tu devais sentir l'alcool à des kilomètres s'il te servait autre chose qu'à lui. Tu bois une gorgée, apaisante, la saveur du liquide est pourtant terne par rapport à tes habitudes. Tu reposes l'objet sur le bois lisse avant de relever tes mirettes sur la silhouette familière et pourtant inhabituelle. Mojave a changé, mais il a toujours cette chose qui fait vibrer tout ton être. Tu n'as jamais su dire ce que c'était, et tu admires secrètement le courage qu'il a eu d'affirmer ce qu'il était. Son existence n'a pas l'air d'être plus épanouissante que la tienne, mais tu sais qu'il a gagné quelque chose que tu n'auras jamais : l'audace d'être, l'audace d'affirmer et de vivre ta vie telle que tu voudrais la vivre, et non telle que le monde le décide pour toi.

Tes yeux lorgnent à peine sur son verre : ton problème d'addiction est bien vite effacé par ce visage qui t'occupe l'esprit. Tu aimerais savoir ce qu'il a vécu, pendant tant de temps. Ou peut-être lui dire ce que tu lui avais caché au temps où tu le côtoyais.. Ton cerveau s'embrouille, tu ne sais plus réfléchir, seulement t'emplir d'émotions à la fois intenses et contraires, d'amour, de consternation, de tristesse et de regret, mais de soulagement et d'apaisement. Tu entends sa question, qui tranche à ta place sur la discussion à amorcer. Tant mieux, cela t'évite d'avoir à te renfermer dans la facilité de la musique pour remplacer les mots. Tu sais que c'est plus facile, et pourtant, il faut que tu te sortes de cette torpeur face à l'homme qui t'ouvre sa porte.

« Oui » réponds-tu simplement. Tu baisses le regard, presque honteux d'avoir cette image qui revient alors que tu voudrais que les choses soient différentes. « Je ne vais habituellement pas à cet endroit. » expliques-tu. Tu fais un geste du poignet, laissant voir ce léger tic que tu trimballes toujours, pour désigner ta tenue qui se fait presque étrange dans ce salon. « Ils ne sont pas accommodés à l'excentricité. Je crois que ça les met mal à l'aise. Mais je suis parti au bon moment, parfois les choses peuvent dégénérer et d'expérience, je sais quand lâcher l'affaire » confirmes-tu. Tu ne sais pas vraiment quoi ajouter, quoi lui poser comme question.. Tu penses, trop vite peut-être pour le taux d'alcool qui coule dans tes veines. Et là, sans vraiment que tu t'y attendes, la question fuse. « Pourquoi t'es-tu arrêté quand tu m'as vu ? » Après tout ce qu'il s'est passé, oui, pourquoi ?
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: I'm going slightly mad (Mojave & Terence)      #☾.      posté le Jeu 14 Fév - 0:23
Mojave E. Barnes
you got two black eyes
Mojave E. Barnes
http://twoblackeyes.forumactif.com/t516-when-the-battle-s-lost-and-won-mojave http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test
pseudo : Phoebus
credits : Ava : Phoebus / Sign EXORDIUM.
Faceclaim : Jude Law
Multifaces : Elon Jóhannsson
Inscription : 10/12/2018
Messages : 120
timelapse : 46 Ans ; Tu es né un 29 Décembre. Enfant de l'hiver sous tout ses états tu as vu passer bien des épreuves.
heart rate : Veuf depuis maintenant cinq ans, ton coeur est gelé comme l'est ton regard. Il n'y a plus rien dans ta vie, plus personne sous ton toit où le silence est de mise quand le piano n'est pas là pour le transpercer.
purpose : Tu es Gardien du Savoir, plus exactement, tu es spécialiser dans les archives des trésors que renferme le savoir du coven de l'hiver. Tout ces documents que tu as lu, tu les connais par coeur. Mémoire eidétique, tu te souviens de tout ce que tu vois ou lis. Fardeau ou don, tu ne saurais le dire.
magic scale : Niveau III. Quoique tu estimes la magie comme un constant apprentissage, tu sais maîtriser ton don et les sortilèges aussi facilement qu'un chef d'orchestre devant ses musiciens.
powerplay : Refroidissement Éolien. Tu as le contrôles des vents glacés, de la bise au blizzard. Tu maîtrises la pression atmosphérique hivernale pour créer autour de toi un paysage d'hiver calme ou encore une trombe de neige...
loyalty : Depuis toujours tu foules les pavés froid de Lower Manhattan, tu vis au sein et pour le Coven. Ta place d'archiviste est importante et tu en as conscience, aussi es tu particulièrement dévoué à ta tâche et aux tiens.
Cependant, derrière un masque de marbre glacé, ton esprit est ouvert... Il est facile de poser des idées reçues sur ton être mais attention à ne pas te juger trop vite.

warning sign :
I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Tumblr_pfnri9oMM61qgvk6xo3_r1_540

Winter Court
Whence is that knocking?
How is ’t with me when every noise appals me?
What hands are here? Ha! They pluck out mine eyes.
60Will all great Neptune’s ocean wash this blood
Clean from my hand? No, this my hand will rather
The multitudinous seas incarnadine,
Making the green one red.

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Tumblr_pfnri9oMM61qgvk6xo5_r1_540

Black Dimes : 814
WINTER COURT
WINTER COURT

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Empty
I'm going slightly mad


Des flashs te reviennent en tête comme des poings en pleine figure. Frappes d'un passé révolu que tu n'es pas capable d'oublier, directs du droit des sentiments dans une poitrine que le coeur a délaissé il y a cinq ans en se prenant un balle en pleine tempe. C'est douloureux, quand le coeur se remet à battre.
Mais tu as aussi les mots du fantôme de Rockaway. ' Vous devriez bientôt retrouver un être cher et perdu de vue depuis longtemps, auquel vous êtes profondément lié. ' La voix suave du taxidermiste résonne en toi comme s'il était perché sur ton épaule, agitant son renard roux pour te rappeler à quel point tout ce qu'il avait dit était vrai.

Oh tu n'as rien de courageux, Mojave et le verre que tu serres entre tes doigts, tu l'avales aussi sec dans une grimace. Le whisky n'est pas fait pour être bu ainsi, il est fait pour être apprécié et il te brûle la gorge comme une mauvaise vodka ce soir.
Tu aurais aimé qu'il continue à jouer ces morceaux que tes mains ne peuvent plus accomplir sans désaccord, parce que derrière tes airs de premier de la classe, derrière la façade de celui qui sait ce qu'il fait, tu es perdu, tu ne sais que faire ou dire, tu connais tes tords. Tu es parti comme tu le fais toujours, tu t'es évaporé, fuyant un monde où ton coeur était piqué tel un apparat vaudou. Ton monde était alors un conte de fée et comme toutes les histoires à choix multiples, tu étais tombé sur la mauvaise fin, voilà tout.

Tu esquisses un rictus lorsqu'il te réponds avec la soudaine envie de prendre ton manteau pour aller geler sur place ces êtres méprisables. La colère est toujours présente en toi et la fraicheur de tes appartements en est la preuve ; Personne n'a jamais trouvé l'assassin de Dorian, il pourrait tout aussi bien être l'un de ces hommes qui rient dans le coin d'un bar, pointant du doigt tout en empestant l'alcool. Tu suis le mouvement de sa main, détail une seconde ses vêtements, la fourrure que tu t'amusais à faire voleter au gré du vent, sur laquelle les flocons tombent encore parsemant les fibres de petites étoiles prêtent à fondre et ton visage s'adoucit une seconde dans un sourire léger. Il n'a peut-être pas tant changé avec le temps au final et tu es certain que sans cette odeur d'alcool, il paraitrait sous un bien meilleur jour.
« Ils n'auraient eut aucune chance. » Evidemment que si, ils l'auraient mis au tapis rien qu'en levant le petit doigt vu son état d'ébriété. Tu avais réussis à le mener chez toi alors que tu n'étais plus qu'un inconnu, inutile de faire des paris concernant ceux qui auraient pu le haïr.

Et cette fois tu aurais préféré le silence. Sa question traverse la pièce et avec elle ta confiance en soi quitte les lieux, tu a l'impression qu'un piège t'entoures et que ta réponse est décisive, idée saugrenue sans doute mais bien présente. Alors tu te détournes, fais tourner le verre entre tes doigts pour aligner quelques pas. Les mots n'ont jamais été ton plus grand fort dans ce genre de situation et tu as l'impression de retomber en enfance sauf qu'aujourd'hui ta mère n'est pas là pour t'aider. Pourquoi au juste ne pas avoir continué ton chemin comme tu l'avais fais il y a longtemps? Pourquoi avoir eut ce besoin soudain de sauver cet ami qui n'en était peut-être plus un?
Les cartes n'avaient rien à voir là dedans, tu n'avais pas pensé à Caelum une seule seconde avant d'avoir fermé la pour de tes appartements, c'est seulement à cet instant que la vérité t'avait frappé en pleine figure. Alors le silence s'installe, comblé par un long soupire alors que tu pose le verre vide sur le sous-verre prévu à cet effet, délicatement de sorte à ne pas faire un bruit, les doigts sur els bords de l'objet les retirant rapidement pour t'assurer qu'aucune de tes faiblesses n'apparaissant. « Je ne sais pas... »
Toi qui t'occupes de la mémoire collective, des manuscrits, des encyclopédies. Toi, tu ne sais pas et tu es honnête ce soir, haussant les épaules en fixant les lumière de Lower Manhattan au travers des baies vitrées entourant la pièce. « Il s'est passé tellement de choses... Tu empestais l'alcool... La solitude... » Tu secoues la tête, instinctivement tes mains se sont liées, massant tes poignets dans cette sale habitude qui n'a de toute façon jamais résolu les douleurs fantômes. Lui parler sans lui faire face parait tellement plus simple et pourtant tu laisses échapper un nouveau soupire, affaissant tes épaules par la même occasion. « Je ne peux pas oublier un regard, Terence. Même vingt ans après. »
Et c'est vrai. Son regard n'a pas changé et tu y vois toujours cette tristesse camouflée d'extravagance, le manteau en fourrure est un plus mais certainement pas quelque chose que tu te permettrais de juger, toi qui es coincé dans ces costumes saillants et sur mesure raffinés, tu es costumé en un parfait petit soldat de l'hiver.

« J'aimerais l'entendre à nouveau... » La musique. C'est bien plus simple. « Je n'ai pas tes capacités, je le crains... »Un rire léger, nerveux, termine ta phrase. Tu ne les as plus. Tu les as sacrifié avec ton âme et s'il peut te parler avec des notes, tu crains d'être devenu muet pour lui répondre de la sorte mais ainsi tu espères gagner un peu de temps pour retomber sur tes pattes parce que tu perds pied et il est hors de question qu'il ne s'en rende compte. Foutu égo.


There's no place for us
What is this thing that builds our dreams
Yet slips away from us?
(beerus)
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: I'm going slightly mad (Mojave & Terence)      #☾.      posté le Mar 23 Avr - 17:12
Terence Blackwell
you got two black eyes
Terence Blackwell
http://twoblackeyes.forumactif.com/t881-terence-blackwell-under-pressure
image : I'm going slightly mad (Mojave & Terence) 181223025019704107
pseudo : Winter Soldier
credits : midnight blues (avatar)
Faceclaim : RDJ
Multifaces : //
Inscription : 20/12/2018
Messages : 142
timelapse : Quarante-huit années, piochées autrefois dans les bas quartiers de New York. Né un cinq septembre aussi froid qu'étrange. Dissipé sous les houles, naquit l'enfant prodige : celui qui, bien vite, destituerais les exigences d'un père et tuerais de chagrin une mère.
heart rate : Obscures idylles, l'homme trouve un charme certain à ses semblables ; secret qu'il cache de honte, alors qu'il ne devrait pas. Il se donne l'air d'un homme inatteignable pour les demoiselles au regard enchanteur, mais elle ne lui donnent aucun frisson. La réalité est toute autre, masquée sous un voile sordide de mensonges savamment tissés : ses lippes se régalent de parcourir l'épiderme d'autres hommes.
purpose : Estropié de mauvaise foi, l'homme s'occupe de dépoussiérer sa place à la Winter Court alors que sa réputation ternie lui colle aux basques : il rêve doucement, espère peut-être que c'est là la solde de son avenir.
magic scale : Niveau II.
powerplay : Froideur de l'hiver, il est capable de manipuler la température des liquides pour les glacer instantanément. Dangereuse magie qu'il apprend à maitriser mais qui requiert calme et réflexion, deux choses qui ne sont manifestement pas ancrées dans son cœur.
liability : 1 // L'âme en peine, perdition du soi dans l'alcool givrant les lèvres. Mal de vivre sous la poudre qu'il essuie d'un revers de manche. Calme olympien qui règne dans la pièce : il est seul face à ses démons. L'alcool et la drogue ont bercé ses nuits de noirceur et de démence à n'en plus savoir ce qui faisait le plus de dégâts. L'amour tue et lui il se tue à petit feu.

2 // Drame indicible, il sait pourtant ce que son corps renferme. Maladie qui coule dans ses veines, qui réapparait dans son esprit vagabond à chaque baiser qu'il échange. VIH diagnostiqué il y a déjà plusieurs années, il tait le mal qui le ronge sans pourtant l'oublier, l'anéantir. Honte inavouable d'avoir pris le risque pourtant connu, il ressasse ce sentiment destructeur avec une frénésie insatiable.

3 // Ses mains courent sur le clavier, effleurant les touches d'une délicatesse sans nom. Pianiste hors pair, il sait jouer n'importe quel air entendu un jour dans sa vie ; mémoire auditive infaillible, oreille parfaite. Il a besoin de la musique pour apaiser ses maux, elle sait calmer en lui ce que même la drogue ou l'alcool ne peut combler.

4 // Scandale au bout des lèvres, l'extravagance de l'homme se révèle quand il se faufile dans l'ombre des bars gays de la ville. Il laisse de côté son apparence trop sobre pour démentir toute gêne dans un milieu où il n'a nul raison de se sentir discriminé. Il y trouvera l'amant d'un soir, celui qui, au goût d'excentricité, complaira son amour sous des draps de soie. Il estime que les passions aussi vibrantes que celles-là se doivent de rester secrètes ; grandiose tableau caché au reste du monde quand il tait son ignominie sous un masque de plâtre.

5 // Trouble compulsif, ses mains s'arrêtent rarement. Elles s'agitent dans ce geste si particulier que fait son poignet, trahissant son angoisse dans un singulier mouvement. Il ne le contrôle pas, ce sont ses mains qui bougent et qui font partie de cette attitude excessive qui l'accompagne ; l'on décèle sous ces gestes la personnalité troublée d'un homme, la forme qui se donne au fond de tristesse mélancolique. Ça le gêne profondément, passer inaperçu avec ce tic est d'une importance capitale pour lui. Aussi déteste-il les événements public ou les anciennes réunions familiales. C'est un homme qui a peu d'aise en public.

warning sign :
I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Tumblr_nq01giusiZ1t19jpho1_500

Winter Court
Frozen to the bones

- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) 190104070735689186

My greatest love interest
has not yet run its course

Black Dimes : 1015
WINTER COURT
WINTER COURT

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Empty
I'm going
slighlty mad
Mojave E. Barnes & Terence Blackwell
S'il y a une chose que tu apprécies peut-être autant qu'elle ne t'effraie, c'est l'honnêteté des gens. Elle déchire, elle brise des cœurs à n'en plus pouvoir compter et pourtant, elle a cela de vrai qu'elle ne camoufle pas la vérité sous un joli voile de soie, tellement beau qu'on n'ose jamais le soulever de peur de tordre ses plis en un fouillis terrible. D'honnêteté tu te pares, toi aussi, quand tu sens que ton hostile environnement n'est pas si terrible qu'il n'en a parfois l'air. Mais tu sais ô combien elle peut être détestée, honnie. Tu sais combien elle peut remuer de profonds souvenirs auxquels on ne doit toucher, tu sais aussi que si toi tu la dois aux autres, ils n'ont aucune obligation de te la devoir en retour. Cependant, tu apprécies que cet homme, celui qui se tient juste en face de toi à éviter ton regard, ne saurait te cacher son sentiment sous un masque de marbre. Il y a de cela entre vous, de cette étrange relation qui lie le silence et la vérité, les visages d'une réalité inavouée ou, parfois, de secrets sagement gardés. Tu aurais espéré une autre réponse, quelque chose qui, peut-être, le fasse cracher ce que tu n'avais jamais su, jamais voulu vraiment savoir : un triste sort vous avait séparés pour mieux vous réunir ici, mais à quel prix ?

Il a raison, tu empestes l'alcool par tous les pores, tu es comme un culot de bouteille à moitié plein encore laissé à l'abandon sur le parvis d'une maison. Tu renifles doucement ton manteau qui l'atteste : une toilette t'est nécessaire, mais dans l'immédiat, si tu serais bien plus à l'aise avec la fine odeur d'un parfum au jasmin sur l'épiderme, tu sais que les priorités sont toutes autres. Le raffinement peut attendre, quand ton cœur brûle encore d'un amour défendu et enfermé à double tour.

Tu scrutes un peu la silhouette de ton interlocuteur : il a toujours ce charme étrange et digne, ce silence tout autour de lui. Il est comme une bibliothèque : immensité pleine de culture où nul bruit de saurait venir troubler la quiétude de celui qui s'y aventure. Tu aurais aimé qu'il rentre dans les détails, peut-être qu'il t'explique, qu'il mette des mots sur ce mal qui ronge tes entrailles depuis des années. Tu peux le comprendre, toi, mais il ne sait pas qui tu es devenu et tu sais aussi qu'il a le droit de douter de toi. Après tout, que lui offres-tu à voir ce soir, à part la déchéance peinte en rouge sur ton minois ? Tu te mords les doigts de n'être, encore une fois, pas à la hauteur quand le moment se présente. Tu aimerais te réveiller, dans un monde meilleur, dans un ailleurs où tes démons ne sont rien d'autre qu'un souvenir oublié et que tes craintes ne paralysent plus ta chair. Tu voudrais qu'il en soit autrement, mais à quoi bon souhaiter que le monde soit différent ? Autant repartir d'ici, de zéro, et forger ton avenir avec ce que tu peux.

On n'oublie jamais un regard comme le sien non plus, celui-là même qui fait vibrer tout ton corps quand tu l'aperçois à peine. Le temps passe, oui, mais cette impression inébranlable ne se calmera jamais. Tu voudrais bien qu'il plante son regard dans le tien, qu'il te donne un peu de ce sentiment palpitant qui l'animait autrefois. Tu sais qu'au moment où il posera ses yeux sur toi, tu retrouveras cette fureur d'aimer qui bouillonne en toi, celle qui l'appelle, lui, en hurlant son nom comme des milliers de voix. Tu sais qu'il est là, cet amour indicible et secret, au creux de tes mains et qu'il a survécu au temps et aux intempéries.

La musique est toujours plus facile que les mots. Reposant tes doigts sur le clavier, tu effleures les touches pour lui faire sortir des notes nouvelles. Improvisation menée par tes pulsions viscérales, tu crées ce qui semble être une vague interprétation de tes sentiments : puissante, mais jamais assez pour décrire ce qu'il te fait ressentir, cet être qui réclame tes paroles sans mots. Finalement, le piano se tait, tuant ses notes dans un silence qui revient jusqu'à vous. « La discussion n'est jamais facile » songes-tu tout haut. « Mais peut-être qu'elle est nécessaire » Appel au secours, lancé par une voix faiblarde qui a chassé d’adrénaline toutes les réminiscences de l'alcool dans ton sang.
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: I'm going slightly mad (Mojave & Terence)      #☾.      posté le
Contenu sponsorisé
you got two black eyes

I'm going slightly mad (Mojave & Terence) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
I'm going slightly mad (Mojave & Terence)
Page 1 sur 1
two black eyes
Revenir en haut 

. ✵ * · . . TWO BLACK EYES ☽ :: 
new york
 :: 
Zone 5
+


Sauter vers: