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 the moment you arrived they built you up

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MessageSujetthe moment you arrived they built you up      #☾.      posté le Sam 5 Jan - 3:27
Aoi Baskerville
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Aoi Baskerville
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timelapse : 21 printemps, mais les mois ont une fâcheuse tendance à se traîner dernièrement
heart rate : seule
purpose : étudiante au levé du jour, la soif de connaissances et la curiosité insatiable poussent entre les murs de la Park School · adepte de la Black Church la nuit, l'envie d'appartenir pousse entre les bras des fidèles
magic scale : niveau 1 malgré les efforts acharnés
powerplay : éclosion des fleurs, croissance des pousses d'arbres, renouvellement des feuilles, jouer à dame nature quand le pouvoir veut bien se laisser faire
liability : ancienne winter · déviante spring · métisse anglo-japonaise · sspt & anorexie · adepte de la Black Church
loyalty : l'ancienne famille ou le nouveau refuge, la froide ignorance face à la chaleur de l'accueil, la réconfortante familiarité contre l'inconnue violence · l'ancien coven reste gravé au fer rouge dans la mémoire, mais le cœur est wicked
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aoi baskerville & Mercure E. Pentecost
Les épaules tremblent, frêles articulations secouées par de violents sanglots. Dans la poitrine, le cœur se soulève, vient jusqu’au bord des lèvres pour retomber lourdement dans le ventre. Les pâles mains frémissent au contact des murs froids et humides qu’elles tâtonnent à l’aveuglette pour maintenir l’équilibre. Les yeux embués de larme guettent la moindre menace, s’étrécissent au plus léger froissement, au souffle du vent dans les cheveux d’ébène. Le corps entier est imprimé de mouvements, désordonnés, anarchiques, douloureux.

Mais l’esprit est bloqué. Immobile, comme figé dans la glace. Les neurones sont paralysés, la réflexion engourdie. Même pas quelques flashs déchirants qui apparaissent lorsque les paupières se ferment, ou une phrase lancinante qui vrille les oreilles, rien. Du vide. Dans la tête, le cœur, le corps.

Affreux sentiment de souillure, d’incomplétude. Comme si une main suintante avait pénétré la chaire et en avait arraché quelque chose. Laissant derrière ce creux glaçant. Elle s’est perdue. Ce qui faisait d’elle ce qu’elle était est parti. Elle n’est plus rien. Elle est perdue. Tout ce qui l’entourait est parti. Elle n’a plus rien.

Les genoux s’écrasent sur le sol dans un bruit mou, mais la douleur du contact se perd dans le trou noir interne. Si ça continue, il va l’engloutir toute entière. Même s’il n’y a déjà plus grand-chose, si ce n’est encore plus de vide. Les larmes perlent sans discontinuer le long des joues creusées par la fatigue. Sans un bruit. Et dans leur sillage liquide s’enfuit toute envie. De continuer, d’avancer. Tas de chiffon prostré sous la lumière blafarde de la lune. Bienvenue à Rockaway.
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MessageSujetRe: the moment you arrived they built you up      #☾.      posté le Sam 16 Mar - 14:29
Mercure E. Pentecost
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Mercure E. Pentecost
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heart rate : Célibataire marié à ta hargne, fidèle à ta colère et rogné par le fantôme de tes démons.
purpose : Trafiquant d'art possédant une réputation bien à toi, lunatique et instable mais terriblement efficace avec un goût prononcé pour des affaires qui te profitent à toi certainement bien plus qu'à d'autres.
magic scale : Des années de perdues, des années oubliées enfermées dans une cage que tu n'as pu forcer qu'au prix de lourds efforts, des années à trimer comme un gamin sur le pavé pour obtenir le niveau 2 que tu portes aujourd'hui.
powerplay : Timelord, tu a vécu parmi ceux du feu mais c'est au temps que ton esprit s'est dévolue, source de ta déchéance depuis ta naissance. Tu maîtrises le temps, un temps ralentis en permanence autout de toi, un temps que tu peux n'arrêter que pour un, ou pour tout à ton bon vouloir. Ce pouvoir te permets aussi de rajeunir des objets et peut-être des êtres, un pouvoir puissant don la finalité t'es pourtant limitée par cette partie de toi incapable aujourd'hui d'utiliser la magie. Une fragmentation parmi tant d'autre qui vous bloque tous malgré elle.
liability : + Un tatouage sur l'épaule représentant une flamme qui depuis longtemps ne t'immunise plus contre ces dernières mais rappelle au monde tes origines, celles là que tu maudis de toute ton âme.

+ Le temps s'écoule de manière dissolue dans un périmètre de 2/3 mètres autour de toi comme une distorsion invisible mais étrangement palpable. Il est ralentis très légèrement et cela peut en perturber plus d'un sans vraiment qu'il soit possible de mettre un doigt sur la cause de cette sensation surprenante.

+ Invisibles mais bien présentes, quand bien même peu le sachent officiellement, se contentant de te penser lunatique, celles qui te caractérisent le plus sont ces personnalités qui t'habitent. Au nombre de 3 pour le moment, 4 selon toi mais tu ne peux en être certain:
-Eden: L'enfant, l'origine, celui qui a vécu à l'automne et s'en est retrouvé brisé, celui par lequel tout à commencé. C'est lui qui gère les affaires pour vous tous, diplomate aimable mais implacable dans les négociations. Il est incapable d'utiliser la magie pour le moment mais c'est un fait que personne ne sait.
- Mercure: Personnalité majoritaire pour le moment, ordure désagréable à la provocation facile. Si l'on est capable de le prendre dans le bon sens du poil, il reste tout de même vivable quoique plutôt cinglant.
- NoName : Inconnue pour mais bien présente, cette personnalité est toute neuve et n'est jamais encore sortie de la maison. Son existence n'est connu de vous tous que par les premiers tableau qu'elle a créé.

Tes personnalités ne peuvent communiquer entre elle comme le feraient certains personnages de comics, elles sont à considérer comme des portion de mémoire différentes. Vous ressentez des impressions des bribes d'idées et avez cependant appris à communiquer à votre façon certains messages simples, l'écrit étant votre meilleure arme.

loyalty : Électron libre parmi les chiens envoyés au chenil, tu vis parmi les Wicked sans te frotter à la politique, tu agis comme un mercenaire des temps moderne: uniquement à condition que cela t'apporte quelque chose à toi. Ton esprit de conservation est tenace et quand bien même tu ne tiennes pas à trahir ceux qui sont dorénavant les tiens, tu préfères laisser à d'autres le risque de se brûler les ailes. Tu as eu ta dose.
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Tu réajustes avec le geste d’habitude la cravate gris-bleu qui te serres un peu trop le cou, inspires, expires, et fais craquer quelques vertèbres de ton dos en resserrant tes omoplates d’un geste circulaire, habituel. Sous ton bras, un sac de toile fermé avec autant de propreté que possible, son contenu protégé par un tissus soyeux et sombre, la lanière passée sur ton épaule tu contemples le silence qui t’entoure. C’est un silence agréable, un vide appréciable: ceux d’une affaire bien menée que tu viens de terminer. Sous ton bras c’est un prix à quelque quatre zéros que tu portes et il te tarde déjà de lui trouver une maison qui saura apprécier sa valeur. Tu te contentes le plus souvent de petites ventes, les plus simples, celles qui passent le plus inaperçues, celles peut-être, dont les propriétaires n’ont pas les moyens de payer les recherches pendant des décennies, parce que c’est plus facile, plus discret. Parfois pourtant, tu mets la main sur un petit bijou et malgré le temps maussade et coup-ci coup-ça, tu est ravi car aujourd’hui, c’est l’un de ces « parfois ».  Tu as regardé tes interlocuteurs s’en aller sans bouger, ton trésor avec toi, dans cette attitude si calme que tu arbores toujours comme une marque de fabrique dès lors que tu entres dans les affaires. Cela fait partie du personnage n’est-ce pas? Tu ne fais rien mais l’on te regarde sans être sûr, on se demande ce que tu as en tête, on se demande si tu es satisfait ou si l’on prendra des représailles, plus tard? Tant de questions en suspens dans cette bulle étrange dans laquelle tu évolues , dans laquelle tu fais glisser cet entourage qui s’approche de toi sans vraiment te connaître. Tu prends le temps, celui de les voir partir, celui d’écouter le silence, celui de t’assurer que ton costume et toujours si bien ajusté malgré que tu n’aies personne à voir de plus ce soir. Les habitudes ont la vie dure.

Un pas puis l’autre tu te glisses à l’extérieur de ce vieux bâtiment, jettes un regard à la Lune qui s’est découverte pour l’occasion. Pour combien de temps? Le temps te semblait plus à la pluie il y a de cela quelques heures à peine encore. Autour de toi le sol est encore humide avec ses flaques qui tentent de piéger le passant maladroit. Tu les évites soigneusement, glissant dans la pénombre comme un discret fantôme sur qui le temps à cet étrange impact, tu vies dans ta bulle et tu ne fais pas un pas plus vite que l’autre. Ton chargement pourtant aurait toutes les raisons d’arriver rapidement chez toi, afin que tu puisses le mettre en sécurité à l’abri des regards indiscrets et des mains baladeuses, mais tu n’en fais rien. Cela fait un moment qu’une mésaventure ne t’es pas arrivée dans les rues de Rockaway et tu as la naïveté de penser que la brutalité est derrière toi. Depuis tant d’années à fouler le pavé de ces ruines malfamées, ta réputation, ou plutôt celle du plus sanguin te précède généralement: on évite de t’ennuyer pour ne pas se retrouver dans le pétrin. Ils ignorent tous que de tes mains aucune magies ne sort plus, depuis des années maintenant. Seule reste cette bulle dans laquelle tu évolues, ou la poussière, les gouttelettes pleurées par le ciel, tout ça semble prendre le temps de souffler, juste quelques secondes de plus.

Tu fredonnes pour toi même une mélodie de piano que tu as entendu il y a peu. Cela ne sonne ni terriblement juste, ni terriblement faux: tu es un garçon toujours un peu au milieu, pas grand, pas petit, ni vraiment bon, ni vraiment mauvais non plus. Tu es dans le gris, toujours, car c’est là que tu te sens le plus en sécurité. Tu t’arrêtes, interrompu dans tes fredonnements par un bruit qui attire ton oreille, rappelle ta mémoire sans que tu n’aies vraiment de maîtrise là-dessus. Proust serait en joie, toi, tu vois les années défiler à reculons. Sont-ce là des sanglots? Immobile dans ta ruelle tu fronces les sourcils d’un air incertain, presque méfiant. On n’est jamais trop sûr de ce qu’il se passe à Rockaway, et il ne t’en faut pas plus pour resserrer entre tes doigts, la lanière du sac où sommeille paisiblement la toile qui manque certainement terriblement à son ancien propriétaire. La prudence et la logique voudraient que tu continues ton chemin sans sourciller mais tu es trop naïf pour cela et tu pourrais presque sentir la frustration de Mercure alors que tu n’écoutes pas ses préceptes et tournes les talons, d’un geste presque robotique. Ton regard d’un bleu trop bleu glisse dans la petite ruelles d’où t’a semblé provenir le bruit. Tu n’aimes guère ce genre de ruelles où tu as toi-même passé bien trop de temps. Pas assez d lumière, une hygiène plutôt douteuse, et surtout un endroit rêvé pour toutes les petites frappes à la violence que tu ne cautionnes pas. S’avancer ou rester juste ici à observer la pénombre à la lueur de la Lune? Encore une fois, tu apprécierais de rester un peu entre les deux.

«  Il y a quelqu’un? »

Ta voix s’est élevée sans être trop forte pour autant. Elle est plus curieuse qu’apeurée et tu te demandes si cela a vraiment servi à quelque chose. Un regard à la toile un peu encombrante sous ton bras, un léger haussement d’épaules et tu te glisses de quelques pas dans la pénombre, maudissant les lampadaire de Rockaway d’être si mal lotis. C’est là que tu l’aperçois, silhouette recroquevillée sur le pavé. Tu pinces les lèvres. Elle est en vie n’est-ce pas? Si elle est morte, tu te jures de faire demi-tour et de laisser ces ennuis derrière toi sans demander ton reste. Cela aurait sans doute été plus aisé dans tous les cas mais voilà, elle ne semble pas morte, à n’en pas douter. Tu jettes un regard par dessus ton épaule, méfiant, toujours, et t’abaisses, ni trop proche, ni trop loin d’elle. l’image exagérée de ce moment serait idéalement représentée par un gamin avec un bâton, qui appuierait sur l’objet de sa curiosité pour vérifier si ce dernier mord ou non. Tu n’as pas de bâton, et le temps en suspension qui te caractérise n’a rien d’assez solide pour lui secouer l’épaule.

«  Ça n’a pas l’air d’aller, vous avez besoin d’aide?.. » une question rhétorique, évidemment qu’elle a besoin d’aide. Tu aurais apprécier, Mercure, aurait apprécier qu’elle ne vienne pas de toi, mais tu es là, alors c’est un peu tard. Tu fouilles dans la poches de ton pantalon queue de poêle non sans mal pour en sortir un paquet de mouchoirs et en récupérer un -le dernier, il faudrait que tu penses à en reprendre un nouveau- que tu lui glisses, non, que tu lui lances d’un peu loin, de peur peut-être qu’elle ne t’attrape la main si tu t’approches trop? On ne se méfie jamais assez ici, à Rockaway. «  Prenez, ça ira déjà mieux croyez moi. » Parce que tu ne peux rien faire de plus pour le moment, que de la l’encourager à se calmer et à respirer. C’est plus facile à dire qu’à faire et tu ne le sais que trop bien. Tu aurais peut-être du passer par une autre rue… D’un revers de main tu écartes ces pensées qui ne te ressemblent pas, signaux lointains d’une pseudo conscience qui se croit un peu tout permis. Elle ne donne pas l’air d’être franchement dangereuse alors tu lui accordes sa chance.  Un sen drôle de tableau dont le seul témoin semble être la Lune qui vous gratifie de sa lueur bleutée le temps peut-être, que tu te décides à lui tendre la main. Mais pas tout de suite. 

 
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