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 Wish I could escape { Nyzen

whatever happens, we are deathless
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MessageSujetWish I could escape { Nyzen      #☾.      posté le Ven 11 Jan - 7:20
Mazen Vanserra
you got two black eyes
Mazen Vanserra
pseudo : Bluefeathers, Anaïs
credits : scarred euphoria (avatar)
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timelapse : 27 ans.
heart rate : Fiancé, dit le contrat, dit la bague autour du doigt de Yunia. Womanizer, crient son regard et les filles entre ses draps. Amoureux ? Destructeur. Possessif, violent, jaloux, et pourtant, revendiquant sa liberté pour mieux s'en priver deux secondes après.
purpose : Directeur de la sécurité pour les établissements des deux aînés Kane.
magic scale : Niveau 2, le niveau 3 semble à portée de main.
powerplay : Per fumare, c'est par la fumée qu'il vous aura, des senteurs soigneusement choisies s'échappant des nuages qu'il crée à partir d'une simple étincelle.
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wish
i could escape
ft. Nyx Karven
I'm sipping. Sipping got me twisted up. I'm living. Living got me tripping out. No feelings. Those feeling got me flipping out. I'm tripping.
Il n’en peut plus. Au volant de sa voiture, les mâchoires serrées, Mazen donne ce qui reste de sa concentration pour arriver jusqu’à son but. Les lumières de la signalisation l’agressent, mais son regard d’acier ne quitte pas la route. Les autres automobilistes sont fort heureusement rares à cette heure avancée de la nuit. Les chiffes l’accusent, implacablement. Cinq heures quarante-sept. Zéro. Cinq. Quatre. Sept. Imprimés sur sa rétine, comme pour lui enjoindre de faire demi-tour. Mais il n’en est même pas question. Tout a commencé plus tôt, dans la journée, ou la veille, selon comment on lit le temps. Par anticipation. Parce que la date du lendemain est gravée dans sa mémoire au fer rouge. Et s’il a essayé de s’en distraire, se plongeant à corps perdu dans le travail, cette fois, ça n’a pas suffi. C’est le zippo, surtout, qui semblait le brûler, faire un trou dans sa chemise, de la poche intérieure de sa veste où il est toujours religieusement rangé. Et puis ç’a a été des fantômes. Des ombres, des images, des flashs, surgissant pendant la préparation des lieux et à la lueur des spots, pendant les premiers temps. Une chevelure rousse s’imposant à lui, sortant de nulle part, pour finalement se retrouver être plus châtain et appartenir à une créature de rêve, persuadée d’avoir attiré l’attention du chef de la sécurité. Dont il a à peine effleuré les reins de la main pour disparaître, trop saisi pour jouer. Et il y a eu ses yeux, à elle, qu’il a cru reconnaître dans la pénombre. Rien. Il a fini par se retrancher dans la poste de sécurité, lui qui aime pourtant tant laisser filer les regards sur lui, les mains, aussi, pour observer la scène confortablement, derrière des écrans. Où des traits familiers se sont imposés, soudainement. Ceux de sa moitié. Comme dans un rêve, il a tenté de traquer le visage, pour ne rien trouver. Ce sont les fourmillements dans ses doigts, sous les gants de cuir qui l’ont alerté. Il a prétexté une migraine, chargé un de ses hommes de prendre la suite et s’est éclipsé. Sans rien lui dire, parce qu’il ne se sentait pas de l’affronter, pas comme ça, pas ce soir.

Mais le vide de son appartement ne l’a pas calmé. Suti lui-même en a été pour ses frais, l’animal accueillant son maître comme à son habitude ne trouvant que le silence. Il a tenté de cuisiner, au simple son des mécanismes dont son appartement est peuplé. Et c’est le couteau dérapant qui l’a achevé. L’absence de blessure n’est due qu’à ses réflexes impeccables. Alors il a compris. Que ce qui montait en lui ne saurait s’apaiser seul. Et il a fait ce qu’il n’aurait pas pensé faire. Jamais. Un texto plus tard et il était en route. Il ne réfléchit pas, conduisant mécaniquement. Il y a bien trop longtemps qu’il tire sur la corde, une partie de lui le sait. Que si les combats mensuels à The Cave apaisent le brasier pour un moment, chaque fois est moins efficace que la précédente. Que plus les jours passent, plus ses décisions lui coûtent, plus les souvenirs viennent lui rendre visite, la nuit, le jour. Plus il est tranchant, plus il se coupe. Et il n’en est qu’au début, de cette vie qui n’en est pas une, qu’on a tracée pour lui, sans lui demander son avis, en lui demandant de se taire. Il pensait pouvoir réussir à gérer. Mais il faut se rendre à l’évidence : certains soirs sont plus difficiles que d’autres. Et surtout celui-là. Et ce n’est pas une question de : personne ne doit assister à ça. Mais bel et bien de : ça ne peut pas se produire. Parce que ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Parce qu’il ne peut pas se laisser aller, pas une seule seconde. Il faut que ça passe. Qu’il enfouisse tout ça sous un bloc de marbre, comme il le fait d’habitude. Mais il n’y arrivera pas seul, cette fois. Pas sans aide extérieure.

Les pneus crissent sur le dernier virage, qu’il prend un peu court. La rue est fort heureusement déserte et il trouve à se garer sans trop de mal. La portière claque dans le silence des rues de l’Upper West Side. Pas le moins du monde inquiété par la possibilité que cela attire des personnes mal intentionnées, il le souhaiterait presque, pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent, sous la main. Cela aiderait sans doute. Ou pas. Mais personne ne vient interrompre la marche de ses rangers résonnant sur le tapis. Seule partie de sa tenue qu’il a changée, portant toujours son uniforme sombre du The Satirical Sun. L’immeuble n’est pas plus agité, les premières lueurs de l’aube n’étant pas si loin, cela n’a rien d’étonnant. Les degrés sont rapidement montés et la main gantée de noir s’abat finalement sur le battant de la porte qui est son but. Et il n’a pas longtemps à attendre avant qu’elle ne s’ouvre, sur une silhouette féminine. Ç’aurait pu être son colocataire, ça n’aurait pas été foncièrement grave. Mais il préfère la voir. Même si sa main se crispe sur le bois. C’est à ce moment qu’il se rend compte que celle-ci tremble. Agitée de spasmes, comme le coin de sa bouche. Ses yeux se détournent alors qu’il articule son prénom : « Nyx. » Sa voix est rauque, rocailleuse. Pas un mouvement pour la prendre dans ses bras, pour l’embrasser sur le front, comme il le fait pourtant à chaque fois. Il a peur de son propre corps, actuellement. Et ne se sent pas de la toucher dans cet état. Pour la protéger, sans le moindre doute. Il lui faut quelques secondes, avant de se retourner vers elle. Pour ficher son regard, qu’il espère inexpressif dans le sien, et demander, finalement : « Got some Osiris ? » Parce que c’est pour ça qu’il est venu. Lui qui a toujours refusé de prendre quoi que ce soit. Même avec elle, même quand ils étaient ensemble, même … toujours. Une perte de contrôle inacceptable. Mais ce soir … ce soir il en a besoin. Parce qu’il ne sait pas ce qu’il fera s’il ne tient pas la bride à ce qui le ronge. De façon violente. Peut-être. Mais efficace.


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