[FAMILLE] we could lose it all ✧ 3/3 libres

histoire de la famille Maudits. C’est un mot qui ne cesse de décrire, de s’inscrire à même la peau de chaque Delmar. Maudits, c’est leur fardeau, leur héritage ; ceux qu’ils aiment finissent par périr, mourir.

Nés de l’union d’Adelaide Hightower et Lawrence Delmar, les héritiers actuels n’ont que peu connus leur père. Lawrence Delmar s’est donné la mort, choisissant sa fin pour ne pas connaître celui de son épouse adorée, aimée. Adelaide Delmar a, certes, plié sous le chagrin, mais a refusé de se laisser dévorer, empoisonner par lui ; elle a tout fait pour ses enfants : Virginia, Basil et Iphigenia. Elevés entre sévérité et amour, elle a rêvé d’un monde où leur malédiction ne serait pas le synonyme de solitude. Elle a soufflé les brasiers d’une ambition : revenir en société, quoi qu’il en coût. Être enfin respecté, aimé pour ce qu’ils sont : des sorciers brillants prêts à tout donner à l’aube, prêts à tout pardonner à ceux qui les ont si longtemps balayés, isolés.

Mais encore et toujours, la malédiction leur prend tout. Encore et toujours, la malédiction prend ceux qu’ils aiment, ceux qui comptent le plus. Mais ils se sont habitués, ont peu à peu renoncer aux mariages d’amour, aux unions dans le coven. Parmi eux, les unions entre covens se multiplient : leur propre mère était issue de la winter. On dit d’eux qu’ils sont indifférent à la couleur de la magie, que pour elle, n’importe laquelle est belle. Faisant preuve d’un laxisme évident concernant la pureté de leur magie, la lignée ne cesse de s’emmêler à d’autres qu’elles soient d’hiver, de printemps, de jour. On dit que la tolérance coule de source pour eux. Les déviants ne sont donc pas rares, ni même mis à l’écart ; tous les talents se doivent d’être cultivés, apprivoisés, chéris. Tant et si bien que la seule exigence est l’excellence. Dans la pulpe de leur doigt, il y a une maîtrise aigüe, un besoin cruel de tout maîtriser, de ne rien laisser échapper. Les mauvaises langues vous diront que c’est bien là, la seule chose qu’ils maîtrisent vraiment.

Sorciers talentueux, la magie est une évidence pour eux. La magie roule parfaitement en abysse de puissance, dans une insolence brutale. Mais rien ne s’obtient jamais sans rien : tous talents qu’ils soient, rien n’est jamais permis sans un travail monstrueux. Et ce sont des bourreaux de travail, des monstres qui ont besoin de tout prouver, qui ne savent pas renoncer. Tant et si bien que l’image qu’on a d’eux reste immuable, indétrônable : des médecins, des guérisseurs, des sauveurs qui ne savent jamais s’agenouiller devant la mort. La magie de guérison glisse entre leurs doigts, leur donnant cette bonté idéalisée, ce cœur sur la main. Ils veillent sur les vies, ils font reculer la mort.

Matriarche glaciale, hivernale, Adelaide a changé les règles du jeu dans sa famille : elle a fait de son aînée, son héritière. L’héritière, Virginia, a ensuite donné son nom à ses enfants, son propre défunt époux ayant pris le sien. Sans doute, la matriarchie aurait-elle causé d’innombrable heurts, de guerres intestinales au sein d’autres familles mais pas chez les Delmar. Ni frère, ni sœur ne sont en rivalité. Tous ont convenus que leur place était parfaite, leur rôle adapté. Jamais ne se sont-ils enviés, jalousés. Toujours ils s’aiment, s’adorent, se soutiennent.

Et c’est bien cet amour qu’ils se vouent, leur force. Leur unité est évidente, violente. Les Delmar veillent les uns sur les autres. Leur long exil, leur retrait de la bonne société leur a appris le sens de la famille, la protection qu’ils se doivent les uns envers les autres. Et il n’est pas rare que lorsqu’on s’attaque à un, c’est la famille qui réplique.

Leur solitude aurait pu esquinter, casser la fidélité à la Dawn Court, mais il n’en est rien. Ils soutiennent leur suprême, prêts à tout pour l’aube, prêts à tout pour sa puissance. Même à participer aux expériences sur les red thieves car on leur a bien appris aux Delmar : c’est eux ou nous. Et les Delmar choisiront toujours l’Aube, les leurs.

Encore plus depuis la nuit des étoiles où Iphigenia est tombée malade. Sa puissance, la course du temps lui échappent, l’affaiblissent. Sa magie se tire à tire d’aile, la condamnant au lit, elle qui avait si soif de défier la vie. Elle trop libre et aventureuse pour se retrouver si facilement défaite. Et sa sœur (surtout) et son frère n’ont de cesse de chercher des solutions, d’espérer soutirer tout aux Red Thieves qui leur ont pris la chose de trop, qui les ont volés.  Ils ne laisseront pas leur coven se faire piller, dérober, ils ne les laisseront pas s’en tirer.

appearences Les astres ont été bons avec les Delmar ; les traits sont doux, emprunt de cette bienveillance qui leur donneraient tout sans concessions, ni questions. Un physique dont certains jouent, que d’autres ignorent pour mieux s’accomplir dans leur tâche. La tignasse est brune, parfois bouclés, d’autres fois lissés. Les yeux sont clairs comme de l’eau, comme si on pouvait s’y noyer, s’y abandonner sans réserve.

précisions coucou toi, merci d'être arrivé jusqu'ici   j'espère que la lecture t'a plu et que tu es intéressé   cependant, je pense qu'il est nécessaire de préciser quelques trucs

avatar - libre, bien entendu. tant qu'il y a le respect des caractéristiques de la famille, je m'en fiche complètement.   j'ai bien entendu laisser des pistes  

pseudo - pour les enfants de virginia, les pseudos sont relativement libres. seul le nom est imposé. néanmoins, j'aimerai que vous respectiez le côté assez vieillot, majestueux et un peu arrogant des prénoms. quelque chose dans la même ligne qu'iphigenia, virginia et basil, si possible  

liens - pour les neveux & nièces, tout est à créer comme leur relations avec leur mère  et leur oncle/tante  

présence & orthographe - juste ce que demande le forum, ça me va très bien. quant à l'orthographe, je suis assez souple. pas la peine d'être proust pour me plaire.

voilà en espérant que ça te plaise et que tu viennes parmi nous.