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 (beril#1) the night we met

whatever happens, we are deathless
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MessageSujet(beril#1) the night we met      #☾.      posté le Dim 17 Fév - 0:22
Basil Delmar
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Basil Delmar
http://twoblackeyes.forumactif.com/t1926-delmar-the-dawn-will-come#42662 https://twoblackeyes.forumsrpg.com/t1969-basil-million-eyes#4266
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timelapse : (quarante-quatre ans) s'imprime à même la peau, à même le sang maudit, pourri. l'âge n'a jamais eu d'importance pour toi.
heart rate : (célibataire) s'élance sur les lippes au grand dam de mère et soeurs. de fiançailles avortées en idées de mariage brisées, on a vite compris ton désintérêt pour les affaires de coeur. on a vite compris que tu t'entichais d'avantage de mystères magiques, d'amour de la science que de corps de femmes. tant et si bien qu'on t'imagine vierge, innocent de tous jeux d'amour et du hasard.
purpose : (chirurgien spécialisé en urgence) était le chemin tout tracé pour toi, la voie d'exception qui te tendait les bras. cela n'aurait jamais pu être autrement ; ton pouvoir le hurlait, ta lignée te l'ordonnait. tu passes ta vie dévouée aux autres, mais surtout à tromper la mort.
magic scale : (niveau 3) depuis une poignée d'années maintenant, parce que l'utilisation de ton don est quasi quotidien. et puis, c'était une suite logique, tu as toujours cherché l'excellence dans chaque pan de ta vie, ton don ne pouvait pas t'échapper, y échapper.
powerplay : (controle du sang) roule sur la pulpe de tes doigts. véritable cadeau ou fléau, tu détiens les secrets de globules rouges, les stoppant dans les veines pour souffler l'arrêt cardiaque ou bien le diluant, le purifiant pour y purger les maladies. don utile, tu l'utilises au quotidien, en faisant un allié perpétuel, éternel. mais la magie a toujours un pris ; l'usure et l'abus ne pardonne pas. à chaque fin de journée, les migraines sont vivaces, le corps parfois fébrile. il t'épuise parfois.
liability : (malédiction) les delmar sont une famille maudite : tous ceux qu'ils aiment finissent par mourir ; (matriarchie) depuis qu'adélaïde delmar a accédé aux rênes de sa famille, elle a instauré au sein des delmar une matriarchie, ne voulant privée son aînée, virginia de son droit de naissance ; (fratrie) tu possèdes deux soeurs : virginia et iphigenia ; (uc)
loyalty : (loyauté à l'aube) s'érige en tradition dans ta famille. ce coven est tout pour vous. ce coven qui vous a mal aimé, désavoué & que pourtant, vous ne cesserez jamais de protéger, sur lequel vous voulez veiller. tu lui dois tout à l'aube. et toi et les tiens voulez être aimés, respectés de lui.
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the night we met
berenice & basil


Vous êtes déjà allée au Venus bar ? Les doigts courent sur le clavier de ton écran, arpentent les mots sans un effort. Les paroles d’Iphigenia te reviennent en mémoire : Il paraît que c’est charmant et amusant. Tu reprends ostensiblement ses paroles, te promettant de la remercier de ses confessions, de ses insistances pour que tu l’y emmènes. Tu avais toujours refusé, infléchissable devant le besoin d’amusement, de divertissement de ta cadette. Tu avais toujours évacué la possibilité, la laissant sur un non incisif et quelque peu agressif. Il faut dire que tu n’as toujours pas digéré votre dernière sortie : elle est rentrée complètement ivre, repus de l’ivresse d’une nuit, insouciante de l’inquiétude qui te craquèle le cœur. Et parfois, un peu vainement, un peu cruellement, tu te venges. Et vous pouvez toujours décider de partir si jamais l'issue de cette soirée n'est pas à votre goût. Il faut dire la vérité ; tu as un peu d’appréhension, une multitude d’hésitations. Tu ne connais rien de cette fille, si ce n’est le goût d’une soirée mais il y a un peu d’inquiétude à voir l’histoire si vite avortée, oubliée. Il y a l’envie de plus. Ou bien ... la nuit nous appartiendra. Un sourire se trace, timide et volatile. Tu t’amuses de tes mots, ricanant de ton audace ; on dirait une mauvaise copie d’Iphigenia. Il y a un non de la tête ; vraiment, tu ne peux pas envoyer ça. La décision est alors certaine, sereine : tu vas effacer et recommencer. C’est sans compter sur la course du doigt qui dérape et envoie accidentellement le message. « Fuck », ça siffle d’entre tes lèvres dans une sourde violence, dans une brutale indifférence.

Fuck, tu l’as envoyé.
Des milliers d’idées viennent alors t’assommer, te sermonner. Tu envisages de t’excuser, de lui demander d’oublier la proposition indécente qui s’égare encore en filigrane. Mais tu n’as envie qu’elle oublie, tu n’as pas envie de laisser mourir les bruissements du désir, les frémissements que provoquent ses sourires. Il y a quelque chose dans cette sorcière, dans la danse de ses mots. Il y a la course inlassable des passions que tu pensais – naïvement – mornes, éteintes à jamais. Il y a ce brasier, ces cendres encore chaudes lorsque ton téléphone émet le bruit caractéristique d’un message. Un regard expose les lettres, esquisse la femme à l’autre bout d’une ligne. Tu fais l’impasse sur son humour, ses invitations à peine voilées, les milles promesses qui viennent étreindre les quelques caractères. Tu ne restes fixé, stoppé que sur l’heure : A 20h ? Il ne te faut qu’une poignée de secondes pour sceller la destinée d’une soirée, il ne te faut qu’une poignée de seconde pour jeter les dés : A 20h.

Et 20h ne t’a jamais semblé si éloigné.
Le temps si peu pressé.
Tu te surprends à t’agacer, détester les minutes si lentes, trainantes. Tu te surprends à avoir hâte.

(…)


Tu as fait trop d’efforts. C’est exactement ce que dirait Iphigenia, ses yeux clairs s’embrasant d’une malice terrible, indestructible. Même toi, tu sens que c’est trop. La chemise est certes d’une blancheur impeccable, le jean est peut-être simple mais il y a eu trop de soin dans ta préparation, trop d’hésitations pour choisir deux bouts de tissus. Il y a trop d’angoisse à l’idée que ça se passe mal. Alors qu’en général, ça se passe mal.

Et tu ne comprends même pas pourquoi tu es si stressé. Au final, tu t’es habitué à ça. Les regards dégoûtés, les moues étonnées, les fausses excuses pour ne pas s’esquiver, avouer la vérité : elles ne sont plus intéressées, elles sont même terrifiées. La malédiction te ronge les chairs, explosant en fleurs de passions avortées, d’histoires à peine commencées et si vite terminées. Tout fini en cendre à ton contact, tu le sais. Tu n’en fais pas grande affaire, tu es né comme ça. Tu as grandi ainsi. Tu as vite saisi qu’il ne valait mieux pas s’en outrer, s’en offusquer ; tu ne peux pas vraiment lutter, tu peux juste t’y habituer. Et ça a toujours fasciné, attiré la curiosité de voir le calme olympien qui t’étreint à l’idée d’être né ainsi. Ça a même dérangé Iphigenia qui n’a eu de cesse de se rebeller, de taper du pied, de réclamer sa destinée, le droit d’être aimée sans tout risquer. Toi, tu t’en es toujours amusé. Toi, tu as toujours estimé que rien ne servait de se battre contre quelque chose sur lequel tu n’as aucune prise, emprise. Ta sœur te traite de cœur glacé, grêlé, tu préfères y voir du pragmatisme, et peut-être même un peu de cynisme.

« Bonsoir Monsieur ! Lâche une serveuse au sourire ravissant, aux airs rayonnants entre les néons du Venus Bar. Vous êtes seul ? Non, j’attends … Les mots jonglent dans ta tête, cherchant le terme pour définir Berenice sans poser le doigt dessus. Quelqu’un, décides-tu de laisser aller, sonner à l’oreille de la blonde aux couettes rebondissantes. Une table pour deux ? Tu roules des yeux, sentant que la fille n’est pas très dégourdie, que la lumière ne s’allume pas à tous les étages. Oui. Et tu la suis à une table tranquille, à l’abri des regards. Vous souhaitez commander ? Attend-t-elle, clignant des yeux alors que tu t’assois tranquillement. Mh, je vais peut-être prendre un milkshake à la framboise et à la cerise. D’accord, je vous rapporte ça », fait-elle en tournant les talons. Tu sors ton portable, te demandant si tu dois la prévenir que tu es déjà là ou si c’est trop frontal. Qu’est-ce qui se fait en début de relation ? Y a-t-il une approche à privilégier ? Aucun grimoire ne traite jamais de ça.

Tu joues avec l’objet, le faisant danser d’une main à l’autre. Tu n’as pas l’habitude d’hésiter ou même de te questionner. D’habitude, tout est plus facile, docile avec toi. Et puis merde, tu ne vois pas pourquoi tu ne serais pas honnête : Je suis arrivé. Tu fronces les sourcils, c’est bien trop brutal, alors tu adoucis d’un simple (inutile de vous presser). Ce qui est vrai, tu ne verrais pas pourquoi elle devrait accourir alors que tu viens juste d’arriver. J’ai pris une table au fond. D’un simple son, le message est envoyé, le portable de nouveau posé.

Les néons de la rue attirent ton regard. Le Bronx vrombit à peine, fourmillant de vies et d’espoirs d’une nuit inoubliable, insoupçonnable. Il y a quelque chose de magique, ici. Tu le respires à plein poumons, l’expires à chaque battement de cils. Tu te sens bien, c’est chez toi. Oui, c’est chez toi, ce monde oscillant entre modernité et antiquité. Il paraît même que pour certains, ça en est irréel. Pas pour toi. Jamais pour toi.

« Voici votre commande, monsieur, elle bat de ses cils désespérément longs, tentant un sourire. Merci. Une chevelure brune attire ton œil alors que la porte claque : Berenice, essaies-tu, un geste de la main pour attirer son attention. Je suis ici. Oh et ce « quelqu’un » que vous attendiez aussi, j’imagine, les accents de sa voix sont clairement déçus alors qu’elle bat en retraite, laissant le terrain à la brune. Tu n’as même pas remarqué la saveur de sa déception, de ses regrets de te voir accompagné. Tu es déjà focalisé, fixé sur la jeune femme. Vous allez bien ? » Demandes-tu, faisant danser la paille dans le liquide glacé, essayant d’étouffer l’appréhension de savoir que bientôt, tu seras rejeté, balayé. L’annonce de la malédiction produit toujours cet effet. « J’ai quelque chose à vous dire. » Mais toujours, tu dois la vérité.  Toujours, tu promets la vérité. Même si cela doit te coûter ce qui n'a pas encore commencé.
(c) DΛNDELION
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MessageSujetRe: (beril#1) the night we met      #☾.      posté le Dim 3 Mar - 23:47
Berenice Stark-Brekker
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timelapse : (vingt sept ans) d'histoires gravées sur la peau, au fil des cicatrices à fleur de peau, des ecchymoses à fleur d'orgueil & des stigmates sous-cutanées.
heart rate : (célibataire) car le cœur est volage, joueur. berenice séduit, enfant terrible, comme si elle n'était pas l'automne brisé, l'amazone mutilée - et l'illusion ne tient qu'un moment.
purpose : (resp. de clockwork orange & armurière) le rêve d'un avenir martial s'est brisé, mais pas la détermination à jouer un rôle dans la machinerie de l'automne. ses mains n'appliquent pas les sentences et les ordres mais forgent les outils de la justice et de la paix. ils arment les gardiens de leur monde.
magic scale : (niveau 3) le temps que ses frères et soeur ont passé à s'armer, à s'entraîner ; berenice l'a également passé à s'améliorer, à tous les surpasser pour prouver que les forces qui lui restent ne sont pas à négliger, pour montrer qu'une Brekker (ou une Stark) n'est jamais vaincue avant d'être morte.
powerplay : (pyrurgie) aujourd'hui, le feu danse sans elle, guidé par cette volonté qui s'échappe au-delà d'un corps brisé, magnifié par cette psyché paradoxalement libérée des entraves de la physicalité.
liability : (espoirs déçus) promise à un grand avenir militaire, talent parmi les jeunes de l'automne - la destinée, pourtant, a brutalement dévié sous la magie d'un red thief qui l'a mutilée. (infirme) on lui avait promis l'immobilité et le fauteuil mais berenice s'est relevée, s'est remise à marcher, refusant d'être laissée en arrière. aujourd'hui, jambes fragiles dont l'équilibre précaire n'est pas stabilisé par les béquilles que l'orgueil leur refuse, même si le prix a payé est d'intenses, incessantes douleurs.
loyalty : (enfant de l'automne) loyale au coven et à sa raison d'être, loyale à la famille et aux stark, berenice n'est pas d'accord avec tout mais elle espère encore pouvoir concilier son idéal de paix et d'égalité pour tous, sorciers comme humains, avec ce qu'elle est, ce qu'on lui a appris à être.
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7 tracks - #1. unstoppable (sia) #2. bones (wens) #3. soldier (fleurie) #4. yellow flicker beat (lorde) #5. believer (imagine dragons) #6. wolf in sheep's clothing (set it off) #7. sweeter place (svrcina)

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AUTUMN COURT
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the night we met
berenice & basil ; february 2219


(Elle est surprise, elle ne s'y attendait pas) mais Berenice n'a rien contre les imprévus et les inattendus. Alors elle donne une impulsion supplémentaire, bien décidée à ne pas laisser s’essouffler la cinétique de leurs jeux, à pas le laisser partir maintenant que l'attention est ramenée, ravivée.

Et la journée s’égraine, au fil des heures et des messages qu'elle lui envoie parfois entre deux négociations serrées, entre deux clients à conseiller, deux armes à réparer, l'enfant qui s'amuse avec le feu, rallume les braises.

J'ai hâte, souffle-t-elle, soudainement, au milieu de l'après-midi dans un message.
Deux heures plus tard, alors que les commerces de jour commencent à fermer, deux photos de robes réclament l'attention du sorcier de la Dawn : Laquelle ?
Une minute après : Finalement, j'ai une meilleure idée.

Tout est pensé, dessiné pour jouer avec l'impatience, l'anticipation d'une bonne soirée et la promesse d'une récolte patiemment semée. Mais je suis pressée, répond-elle, un sourire canaille partout entre les lignes, à l'ultime message de Basil.

« Berenice, je suis ici. » La voix autant que le geste attirent le regard sur sa droite, et un sourire s'amène sur les lèvres quand elle repère l'homme. En pas souples, elle se faufile entre les tables et les gens pour le rejoindre. Le jean est simple mais la chemise ramène une certaine élégance dans la désinvolture. « Vous allez bien ? » demande-t-il et elle acquiesce avant de lui souffler à l'oreille : « je vais parfaitement mais je crains d'être un peu trop habillée » Une grimace s'égare lorsqu'elle se sépare de son trench. Et elle a raison. Dans l'ambiance décontractée, la robe de soirée au dos dénudé fait trop sophistiqué, le nude de son maquillage est trop travaillé sous les mèches sauvages de sa chevelure châtain. A dire vrai, ses army boots au vernis argenté semblent être en accord avec l'endroit. Et, malgré ses mots, Berenice ne semble pas dérangée une seconde par ce décalage, par les regards étonnés qui glissent vers elle, s'étonnent.

Elle a l'habitude d'être décalée.
Elle a l'habitude d'être recalée

La jeune femme veut lui demander si ça le dérange, s'il préfère qu'ils aillent ailleurs (chez lui ou chez elle, peut-être ?). Elle veut lui demander s'il va bien, lui demander quel est le programme pour la soirée, à quel moment elle pourra s'amuser à foutre en l'air son planning pour aller s'envoyer en l'air. Mais elle ne pose aucune de ces questions parce qu'il assène son « j’ai quelque chose à vous dire » et c'est comme un coup de marteau sur le cristal de leur relation naissante. Il y a comme quelque chose qui éteint dans le regard. Berenice n'est soudainement ni amusée, ni amusante. « Si vous êtes marié ou fiancé, je vous préviens que je ne fais pas dans l'homme en couple. » Pas qu'elle ait des états d'âme. A ceux engagés d'avoir des remords, de gérer leur conscience. C'est simplement que c'est compliqué d'être l'autre, et elle ne fait pas dans le compliqué.

Elle a l'habitude d'être recalée

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MessageSujetRe: (beril#1) the night we met      #☾.      posté le Lun 4 Mar - 14:31
Basil Delmar
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purpose : (chirurgien spécialisé en urgence) était le chemin tout tracé pour toi, la voie d'exception qui te tendait les bras. cela n'aurait jamais pu être autrement ; ton pouvoir le hurlait, ta lignée te l'ordonnait. tu passes ta vie dévouée aux autres, mais surtout à tromper la mort.
magic scale : (niveau 3) depuis une poignée d'années maintenant, parce que l'utilisation de ton don est quasi quotidien. et puis, c'était une suite logique, tu as toujours cherché l'excellence dans chaque pan de ta vie, ton don ne pouvait pas t'échapper, y échapper.
powerplay : (controle du sang) roule sur la pulpe de tes doigts. véritable cadeau ou fléau, tu détiens les secrets de globules rouges, les stoppant dans les veines pour souffler l'arrêt cardiaque ou bien le diluant, le purifiant pour y purger les maladies. don utile, tu l'utilises au quotidien, en faisant un allié perpétuel, éternel. mais la magie a toujours un pris ; l'usure et l'abus ne pardonne pas. à chaque fin de journée, les migraines sont vivaces, le corps parfois fébrile. il t'épuise parfois.
liability : (malédiction) les delmar sont une famille maudite : tous ceux qu'ils aiment finissent par mourir ; (matriarchie) depuis qu'adélaïde delmar a accédé aux rênes de sa famille, elle a instauré au sein des delmar une matriarchie, ne voulant privée son aînée, virginia de son droit de naissance ; (fratrie) tu possèdes deux soeurs : virginia et iphigenia ; (uc)
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berenice & basil


« Je vais parfaitement mais je crains d'être un peu trop habillée », le sourcil se soulève alors que tu la détailles, elle tire sur son trench, dégageant d’un mouvement son corps du vêtement. La robe de soirée épouse son corps, laissant entrevoir toute son élégance, laissant crépiter toute l’attirance qu’elle dégage, qu’elle engage. Les cheveux châtains jouent sur sa peau, désinvoltes et faussement sauvages, pianotent sur le maquillage léger. Et tu la trouves plus belle qu’apprêtée. Tu la trouves plus jolie dans les néons de l’endroit qui dansent sur son visage. Alors sincèrement, franchement, tu laisses glisser, s’évader : « Ou bien c’est moi qui n’aie pas fait assez d’efforts. ». Tu n’as même pas conscience des regards qui s’égarent jusqu’à elle, de l’étonnement qui jongle avec les yeux brillants, s’embrasant. Tu n’as que conscience de cette tranquille et facile vérité : « Je vous trouve très belle ». Berenice a quelque chose d’irréelle dans l’univers du Bronx, elle a quelque chose qui détonne, désarçonne. Elle a tendance à embraser tes veines d’un feu brûlant, violent. Le désir trébuche toujours sur ses sourires un peu vauriens, sur cette dent qui vient emprisonner sa lèvre, taquiner tes entrailles d’une brutale flambée de fantasmes, de sarcasmes.

Sarcasme, lorsque tu sais qu’elle a plus de chance de t’échapper que de t’enlacer. Sarcasme, lorsque tu sais que ces histoires ne finissent jamais vraiment biens. Ou qu’elles ne commencent jamais vraiment. Alors rien ne sert vraiment de fantasmer, de rêver à quelque chose que tu n’effleuras jamais. Oui, rien ne sert d’espérer.

Un sourire glisse, s’immisce alors qu’elle ne semble pas déranger par les regards, les égards. Sa confiance, son assurance ne semblent jamais souffrir de quoique ce soit, de qui que ce soit. Véritable force de la nature, elle semble dévorer le monde, bien déterminée à le faire plier que plutôt de s’y plier. Et tu regrettes déjà lorsque les mots se glissent hors de tes lippes : « J’ai quelque chose à vous dire ». Mais la vérité doit être crachée, tu dois l’assumer. Tu préfères ça que de voir ton appartement partir de nouveau en fumée, tes précieux grimoires disparaître dans le brasier vengeur d’une femme outragée, courroucée. Mais c’est Berenice qui semble se faner, se dégrader sous l’annonce. Elle, si joueuse, si joyeuse, s’enfonce dans un marasme d’émotions, la lueur s’éteint dans ses pupilles, s’éclipsant dans une petite seconde après l’annonce. Et si elle savait déjà ? Si le jeu n’était que poli pour ne pas te froisser, te vexer ? La bouche s’ouvre, prête à dégueuler la malédiction qui te bouffe les veines. « Si vous êtes marié ou fiancé, je vous préviens que je ne fais pas dans l'homme en couple. », les yeux clignent, ne comprenant pas où elle veut en venir, jusqu’à ce que le jeu des informations s’assemble. Jusqu’à ce que tu saisisses enfin.

Elle te pense de ces hommes en couple, cherchant l’excitation d’une aventure extraconjugale, animés d’un cruel de besoin de tromper & d’être trompé. « Moi ? Marié ? Il y a un début de rire amusé aux tentatives échouées de mère & sœurs pour te caser, enfin te faire succomber à un bonheur que d’autres connaissent. Sur lequel, vous finissez toujours par vous exploser, vous suicider. Fiancé ? Tu te souviens de l’ultime assaut d’Iphigenia pour te présenter Kendra, te souffler que la sorcière serait sans doute la partenaire parfaite pour toi. Il n’y a eu que de l’incompréhension, du malaise envers la sorcière. Il n’y a dorénavant plus que toi qui prends la fuite à chaque fois que vos chemins se croisent. Les problèmes, tu choisis sciemment de les éviter, les contourner. Après tout coucher est une chose. Aimer en est une autre. Ne vous inquiétez pas, je ne suis rien de tout ça. Un silence. Tes doigts s’avancent vers les siens, caressant lentement sa peau, ton pouce détaille la main abîmée par le travail. Ni marié, ni fiancé, ni dans une quelconque relation. » Un sourire doux, quoiqu’un peu triste accompagne l’amusement d’antan. Tout aurait été plus simple si ton unique problème était les serments d’un mariage ou l’engagement à une autre. Il n’y aurait pas été question d’une malédiction ancestrale qui s’accroche à tes veines, qui précipite tes amours dans le cendrier.  Doucement, tu dégages tes doigts des siens, les ramenant vers la paille de ton milkshake. Lentement, tu la fais tourner dans le liquide sucré, les yeux perdues dans le vide : tout serait si simple. « Ma famille est maudite, tu replonges tes yeux dans les siens, reprenant : je suis maudit. Les mots ricochent, sans faire trembler la voix. C’est devenu une banalité, quelque chose sans drame, ni larme à force des années passées. Toi, tu n’as rien perdu après tout. Tu n’es pas ta mère ou ta sœur aînée, pleurant silencieusement, encore l’amour d’une vie. Tu n’es pas Iphigenia, rejetée sans ménagement par l’homme qu’elle a adoré, celui auquel elle aurait tout donné. Non, tu as été curieusement, simplement épargné. Il faut dire que tu fais attention, tu prends garde à ne pas trop donner, à ne pas t’abandonner. Qu’au fond, l’amour s’est toujours éclipsé. Que tu restes imperméable à ses jeux hasardeux, aux élans traitres du cœur. On dit même que tu n’en as pas. On dit même qu’il est figé dans la pierre, qu’il ne bat pour rien, ni personne. La malédiction fait en sorte de tuer ceux qu’on aime. » Ta voix est trop froide, trop détachée, comme si tu parlais de pluie & de beau temps. C’est pour mieux voiler, cacher l’agacement de toutes les larmes versées par les femmes de ta famille. C’est aussi un peu pour te dérober, te blinder au rejet, à la peur qui les terrorise toutes. « Mh, bien entendu, avoir des rapports sexuels avec moi ne vous met aucunement en danger. Tu te penches pour avaler un peu de ta boisson, tes yeux la scrutant. Mais je comprendrai que vous préfériez tout arrêter ici. » La compréhension toujours t’enlace, t’encrasse, mais il y a toujours ce goût d’inachevé entre les lippes, il y a toujours cette sensation ferreuse, terreuse dans la bouche comme un regret envers ce qui n’a même pas commencé. Il y a comme l’espoir que cette fois, tu ne seras pas rejeté, effacé. Il y a comme l’espoir que le désir s’enlacera à elle, se perdra contre ses lèvres.

Que cette fois, les fantasmes ne périront pas, que les sarcasmes s’éteindront.
Que vos corps s’enlaceront, affamés, pressés de s’abandonner l’un à l’autre, avides de se dévorer, de s’immoler.

Et pourtant, tu ne veux pas être naïf. Tu ne veux pas être déçu. Tu refuses d'être déçu.
(c) DΛNDELION
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MessageSujetRe: (beril#1) the night we met      #☾.      posté le Dim 17 Mar - 21:41
Berenice Stark-Brekker
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purpose : (resp. de clockwork orange & armurière) le rêve d'un avenir martial s'est brisé, mais pas la détermination à jouer un rôle dans la machinerie de l'automne. ses mains n'appliquent pas les sentences et les ordres mais forgent les outils de la justice et de la paix. ils arment les gardiens de leur monde.
magic scale : (niveau 3) le temps que ses frères et soeur ont passé à s'armer, à s'entraîner ; berenice l'a également passé à s'améliorer, à tous les surpasser pour prouver que les forces qui lui restent ne sont pas à négliger, pour montrer qu'une Brekker (ou une Stark) n'est jamais vaincue avant d'être morte.
powerplay : (pyrurgie) aujourd'hui, le feu danse sans elle, guidé par cette volonté qui s'échappe au-delà d'un corps brisé, magnifié par cette psyché paradoxalement libérée des entraves de la physicalité.
liability : (espoirs déçus) promise à un grand avenir militaire, talent parmi les jeunes de l'automne - la destinée, pourtant, a brutalement dévié sous la magie d'un red thief qui l'a mutilée. (infirme) on lui avait promis l'immobilité et le fauteuil mais berenice s'est relevée, s'est remise à marcher, refusant d'être laissée en arrière. aujourd'hui, jambes fragiles dont l'équilibre précaire n'est pas stabilisé par les béquilles que l'orgueil leur refuse, même si le prix a payé est d'intenses, incessantes douleurs.
loyalty : (enfant de l'automne) loyale au coven et à sa raison d'être, loyale à la famille et aux stark, berenice n'est pas d'accord avec tout mais elle espère encore pouvoir concilier son idéal de paix et d'égalité pour tous, sorciers comme humains, avec ce qu'elle est, ce qu'on lui a appris à être.
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the night we met
berenice & basil ; february 2219


(Ni marié, ni fiancé, ni engagé) Alors quoi ? Berenice s'impatiente, la sorcière ne comprend pas ce qui peut être plus problématique que ça. Elle ne saisit pas pourquoi le sorcier a cet air grave et professionnel qu'avaient les docteurs à son réveil. De ceux qui annoncent une fin de vie après une longue agonie. Dans la caresse de ses doigts, il y a cette même douceur douloureuse que sa mère à l'annonce d'un espoir mort, d'un futur révolu avant d'avoir débuté. Dans la main qui s'éloigne, il y a son père qui sort de la pièce sans rien dire, trop abattu pour affronter la déception (qu'elle est). Est-ce que ça le dérange ce qu'elle est, cette demie-sorcière, même pour un moment d'amusement, un peu de détente entre gens adultes ? « Ma famille est maudite. » Les yeux bruns clignent, une fois. Puis elle le fixe sans trop bien comprendre de quoi on accuse les Delmar pour leur infliger le malheur répété, hérité. Grumpy lui a confirmé : leurs casiers sont plus vierges qu'un nouveau né. « Je suis maudit. La malédiction fait en sorte de tuer ceux qu’on aime. Mh, bien entendu, avoir des rapports sexuels avec moi ne vous met aucunement en danger. » Et la tête se penche sur le côté comme l'enfant s'interroge devant l'étrange puzzle qui s'assemble sous ses yeux et ne fait toujours pas sens. Qu'essaie-t-il de lui dire, exactement ? « Mais je comprendrai que vous préfériez tout arrêter ici. »

Oh, réalise-t-elle en se redressant sur sa chaise. Il a peur qu'elle ... ait peur ? Le sourire renaît sur les lèvres roses, une curiosité ingénue enrobant l'interrogation sincère : « Pardon, je n'ai pas saisi quel était le problème, et le rire éclate déjà devant la stupidité qu'elle va dire, oser lui demander : vous êtes amoureux de moi ? » Parce que être aimée c'est tout de même une idée saugrenue, le fantasme le plus surréaliste qui soit. Si tout le monde aimait Berenice, celle d'avant, la vraie ; personne n'aimerait ça. Basil, d'ailleurs, est de son avis, puisqu'il se dépêche de repousser l'idée : « Bien sûr que non. Il m'en faut un peu plus pour tomber amoureux. » « Il n'y a donc aucun problème. » Et il n'y en aura jamais, elle en est persuadée. « Vous pouvez vous détendre » le rassure-t-elle, glissant ses doigts autour de la main du sorcier pour la serrer doucement. Il ne risque pas de tomber amoureux d'elle, après tout. (Ce n'est pas quelque chose qui risque d'arriver à qui que ce soit)

« Revenons à des choses plus importantes : qu'est-ce que vous buvez ? » La question fuse en même temps que la main curieuse vient s'emparer du verre, le tirant à elle pour y enfoncer une seconde paille, chippée dans le distributeur de la table. « Il y a de l'alcool dedans ? souffle-t-elle, respirant prudemment le contenu du verre tout en fixant Basil à la recherche d'une réponse : je ne bois pas d'alcool » Et c'est peut-être bien le seul vice dans lequel elle ne tombe jamais.

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MessageSujetRe: (beril#1) the night we met      #☾.      posté le Lun 18 Mar - 0:49
Basil Delmar
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timelapse : (quarante-quatre ans) s'imprime à même la peau, à même le sang maudit, pourri. l'âge n'a jamais eu d'importance pour toi.
heart rate : (célibataire) s'élance sur les lippes au grand dam de mère et soeurs. de fiançailles avortées en idées de mariage brisées, on a vite compris ton désintérêt pour les affaires de coeur. on a vite compris que tu t'entichais d'avantage de mystères magiques, d'amour de la science que de corps de femmes. tant et si bien qu'on t'imagine vierge, innocent de tous jeux d'amour et du hasard.
purpose : (chirurgien spécialisé en urgence) était le chemin tout tracé pour toi, la voie d'exception qui te tendait les bras. cela n'aurait jamais pu être autrement ; ton pouvoir le hurlait, ta lignée te l'ordonnait. tu passes ta vie dévouée aux autres, mais surtout à tromper la mort.
magic scale : (niveau 3) depuis une poignée d'années maintenant, parce que l'utilisation de ton don est quasi quotidien. et puis, c'était une suite logique, tu as toujours cherché l'excellence dans chaque pan de ta vie, ton don ne pouvait pas t'échapper, y échapper.
powerplay : (controle du sang) roule sur la pulpe de tes doigts. véritable cadeau ou fléau, tu détiens les secrets de globules rouges, les stoppant dans les veines pour souffler l'arrêt cardiaque ou bien le diluant, le purifiant pour y purger les maladies. don utile, tu l'utilises au quotidien, en faisant un allié perpétuel, éternel. mais la magie a toujours un pris ; l'usure et l'abus ne pardonne pas. à chaque fin de journée, les migraines sont vivaces, le corps parfois fébrile. il t'épuise parfois.
liability : (malédiction) les delmar sont une famille maudite : tous ceux qu'ils aiment finissent par mourir ; (matriarchie) depuis qu'adélaïde delmar a accédé aux rênes de sa famille, elle a instauré au sein des delmar une matriarchie, ne voulant privée son aînée, virginia de son droit de naissance ; (fratrie) tu possèdes deux soeurs : virginia et iphigenia ; (uc)
loyalty : (loyauté à l'aube) s'érige en tradition dans ta famille. ce coven est tout pour vous. ce coven qui vous a mal aimé, désavoué & que pourtant, vous ne cesserez jamais de protéger, sur lequel vous voulez veiller. tu lui dois tout à l'aube. et toi et les tiens voulez être aimés, respectés de lui.
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berenice & basil


« Bien sûre que non. Il m’en faut un peu plus pour tomber amoureux. » s’échappe de tes lèvres avec une simplicité, une banalité tranquille, aisé. La vérité c’est qu’il n’y a jamais eu d’amour entre tes doigts. Que le cœur ne s’est jamais épris de personne, qu’il s’est toujours préservé, protégé. T’es incapable de vraiment t’attacher, aimer.  

Les femmes de ta famille disent que c’est là, ton plus grand malheur. Elles se sont si souvent désolées, affligées de ta solitude, de l’habitude des corps mais jamais des cœurs. Là où Virginia a construit sa vie, devenant épouse puis mère, tu es resté célibataire, sans attache, sans égard & regard pour une vie qui ne t’a jamais fait envie. Là où Iphigenia consommait avidement, brutalement, perpétuellement les amants, tu as toujours été prudent, difficile à saisir, à conquérir. Il faut dire que la subtilité n’est pas ton fort, que les jeux de séduction sont ceux qui te passent à côté sans même te toucher, t’effleurer.  

T’as eu des amantes. Mais trop peu pour qu’elles comptent vraiment. Trop peu pour que la danse des peaux devienne la valse lente, trainante des âmes sœurs. Trop peu pour que le plaisir, le désir laissent place à l’hébétement des sentiments. Trop peu pour que ça compte, simplement.

Son rire t’a un peu surpris. Comme si pour elle, rien n’était compliqué. Mais elle l’a dit, n’est-ce pas ? Berenice ne donne pas dans le compliqué. Tu devines l’appétit de la simplicité, les histoires sans trop d’intérêt & pourtant, marqués par une tranquille banalité.  « Il n'y a donc aucun problème. », finit-elle par glisser de cette voix apaisée, dans un sourire sublimé. « Vous pouvez vous détendre », et t’hausses un sourcil, par si certain qu’elle ait tout compris, saisi. T’as l’impression que sa faculté à oublier lui fait passer à côté de l’essentiel, du dramatique, du tragique de ta situation. T’as l’impression que l’amour des choses faciles éloigne le flot de questions, d’hésitation avec un étrange calme. C’est sans perte ni fracas. C’est sans haine lorsqu’elle t’assure, te rassure que tout va bien, que tout sera serein. T’es un peu tenté d’insister, de lui demander si elle est bien sûre. Si vraiment ça ne la dérange pas. Et puis il y a l’égoïsme qui te souffle de ne pas hésiter, la questionner. Il y a la conscience du toubib qui se fait la malle laissant la chance se savourer, se presser sur ta langue. T’as pas envie de la faire fuir. T’as pas envie de briser l’accalmie, l’embellie. T’as pas envie de tout gâcher, saccager ; tu as juste envie de profiter, de ne plus hésiter, tanguer.

Et ce n’est sûrement pas bien.
C’est un peu éloigné de toi.
Ou pas.

Les doigts viennent doucement se presser aux siens, lui offrant un sourire, lui laissant entrevoir ce désir d’elle. Il est un peu timide, sensible dans ta prunelle. Il est chaud d’une caresse tranquille de ton pouce sur sa peau. Tu te tais car tu ne sais pas comment lui dire merci d’essayer, de tenter. Tu te tais car le silence laisse entrevoir tout ce que tu ne peux pas lui souffler, lui murmurer. Tu te sais homme sans vraiment de mots à mettre sur les choses. Comme si le temps t’avait appris à laisser ton cœur s’aplanir, se durcir. Comme si tout t’échappait toujours un peu.

« Revenons à des choses plus importantes : qu'est-ce que vous buvez ? » Un rire caresse tes lippes, s’extirpe léger & doux. Cette femme n’a vraiment pas le sens des priorités, visiblement. Mais elle est rafraîchissante, bouleversante. Alors tu la laisse te dérober le milkshake, y enfoncer une paille. « Il y a de l’alcool ? Demande-t-elle, ses grands yeux fauves dans les tiens. Elle respire la mixture, et rajoute de quelques mouvements de langues : je ne bois pas d'alcool » « Il n’y en a pas. De ta main libre, tu attrapes l’autre paille, goutant la mixture lentement, tranquillement. C’est à la framboise & à la cerise. Mais, ton doigt glisse sur le verre, ils ont des mélanges plus … insolites. Le sourire se fait plus taquin, serein, dévoilant des intentions de Sphinx. Certains sont magiques. Ma sœur, bien sûre la plus jeune, la plus tempétueuse, ravageuse, Iphigenia m’a dit qu’une fois, elle en avait eu un avec des bulles chaudes et froides. C’était marrant, selon elle. » Parce que tout a un goût de fête entre les lèvres de la benjamine. Parce que tout a la saveur du divertissement, de l’amusement dans ses pupilles. Parce que son royaume est la poursuite du bonheur.

Doucement, tes doigts caressent les siens. Tu ramènes doucement sa main libre à tes lèvres, y posant un baiser léger. Ça traine en promesses dans tes yeux, ça traine en bien plus que les banquettes du bar à milkshakes, en magie plaisante, amusante. « Je n’ai jamais essayé. En même temps, tu doutes d’avoir assez d’une vie pour expérimenter, goûter à toutes les fantaisies de ta sœur. Mais si vous voulez nous pouvons nous laisser tenter. » Par un milkshake. Par un repas. Par un baiser. Pour une nuit ou une éternité. Au fond quel importance ? La nuit est reine & elle aussi.

« Ils ont sûrement aussi de quoi grignoter ou je peux vous faire à diner. Une autre caresse sur sa peau. Je ne suis pas très bon cuisinier mais je dois pouvoir me débrouiller pour vous contenter. » Encore une fois, il y a d’autres appétits dans les mots. Il y a d’autres ambitions dans le cœur. Derrière les balbutiements des premiers incendies, il y a l'envie de l’embrasser,  de la déshabiller, de la posséder.

(c) DΛNDELION
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MessageSujetRe: (beril#1) the night we met      #☾.      posté le Dim 31 Mar - 21:06
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timelapse : (vingt sept ans) d'histoires gravées sur la peau, au fil des cicatrices à fleur de peau, des ecchymoses à fleur d'orgueil & des stigmates sous-cutanées.
heart rate : (célibataire) car le cœur est volage, joueur. berenice séduit, enfant terrible, comme si elle n'était pas l'automne brisé, l'amazone mutilée - et l'illusion ne tient qu'un moment.
purpose : (resp. de clockwork orange & armurière) le rêve d'un avenir martial s'est brisé, mais pas la détermination à jouer un rôle dans la machinerie de l'automne. ses mains n'appliquent pas les sentences et les ordres mais forgent les outils de la justice et de la paix. ils arment les gardiens de leur monde.
magic scale : (niveau 3) le temps que ses frères et soeur ont passé à s'armer, à s'entraîner ; berenice l'a également passé à s'améliorer, à tous les surpasser pour prouver que les forces qui lui restent ne sont pas à négliger, pour montrer qu'une Brekker (ou une Stark) n'est jamais vaincue avant d'être morte.
powerplay : (pyrurgie) aujourd'hui, le feu danse sans elle, guidé par cette volonté qui s'échappe au-delà d'un corps brisé, magnifié par cette psyché paradoxalement libérée des entraves de la physicalité.
liability : (espoirs déçus) promise à un grand avenir militaire, talent parmi les jeunes de l'automne - la destinée, pourtant, a brutalement dévié sous la magie d'un red thief qui l'a mutilée. (infirme) on lui avait promis l'immobilité et le fauteuil mais berenice s'est relevée, s'est remise à marcher, refusant d'être laissée en arrière. aujourd'hui, jambes fragiles dont l'équilibre précaire n'est pas stabilisé par les béquilles que l'orgueil leur refuse, même si le prix a payé est d'intenses, incessantes douleurs.
loyalty : (enfant de l'automne) loyale au coven et à sa raison d'être, loyale à la famille et aux stark, berenice n'est pas d'accord avec tout mais elle espère encore pouvoir concilier son idéal de paix et d'égalité pour tous, sorciers comme humains, avec ce qu'elle est, ce qu'on lui a appris à être.
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(Il n'a pas l'air de la croire quand elle lui assure qu'il n'y a pas à s'inquiéter) Elle peut pourtant lui assurer que les garçons ne tombent pas pour des poupées cassées, couturées de cicatrices. A Greenwich Village, personne ne se demande pourquoi Berenice Brekker, feu puissant et pedigree de compétition, n'est ni mariée, ni fiancée, ni même courtisée. Tout le monde sait, là-bas, qu'on ne tombe pas amoureux des faibles et des handicapés. On parie sur les chevaux gagnants, on n'est pas cons. « Vraiment, glisse-t-elle avec une désinvolte sérénité, et le corps souple quitte la chaise pour la banquette, délaisse la solitude d'une vie pour l'étreinte d'une soirée en s'installant à côté de Basil : il n'y a rien à craindre. » Le risque zéro est certain ici. La démonstration, la preuve par A + B s'étire sur la langue, tire jusqu'aux les lèvres jusqu'à ce que le regard accroche le sourire. Son jumeau s'invite sur les lippes, pétille dans le regard chaud.

Et le corps quitte la chaise, rejoint la banquette. Dans l'effleurement de deux cuisses, elle s'installe contre lui, tire un sourire rassurant de vilaine louve prête à dévorer le chasseur. « Qu'est-ce que vous buvez ? » demande-t-elle, voleuse de verres, dérobeuse de rires. Lorsqu'il assure que l'alcool n'est pas de la partie, qu'« ils ont des mélanges plus … insolites », l'Automne goûte la boisson, un hmm appréciateur résonnant dans sa gorge. Et une idée émerge, portée par l'anecdote sur cette soeur qu'on devine mutine sur les lèvres du sorcier. L'objet de son amusement à elle est vite repéré sur la carte colorée, un air canaille au coin des lèvres retroussées en sourire un peu prédateur, un peu chasseur. « Je n’ai jamais essayé. Mais si vous voulez nous pouvons nous laisser tenter. » « Restons un peu ici alors, suggère-t-elle, les doigts échappent à Basil, appellent le serveur alors qu'elle pointe une boisson sur la carte, demandant un supplément de quelque chose : ça a l'air très amusant. » Le jeu pétille dans les yeux au brun chaud, l'anticipation de leurs jeux semble follement la divertir. « Après, je serai ravie de goûter vos talents, Basil. » Les mots sont ponctués d'une main qui s'échappe à nouveau pour s'égarer, s'échouer sur la cuisse du Dawn. La caresse, joueuse, laisse entrevoir une promesse, une chasse à deux, sans perdant, avec que des gagnants. Et la main s'attarde, diffusant une chaleur d'Automne, à travers le tissu jusqu'à ce qu'elle s'échappe, récupérant le verre apporté par le serveur, immédiatement remplacé par le corps chaud de Berenice, doucement appuyé contre Basil.

« Merci »  claironne-t-elle au serveur, le sourire un peu charmeur, le clin d’œil un peu trompeur. Et une longue gorgée du milkshake immaculé et fraîchement préparé la fait frisonner contre Basil, les neurones glacés par le froid soudain, alors que les pupilles virent dans un argenté qui fait écho à ses chaussures, que ses lèvres se teintent d'un bleu glacé. « Si ça ne vous dérange pas que nous restions un peu ? » Le murmure contre l'oreille du sorcier est chaud, tendre comme elle mais le baiser osé, déposé au creux du cou est froid, sa fraîcheur titillant la peau fine juste sous l'oreille. « Sauf si vous préférez que nous emportions nos jeux chez vous ... » Sur la carte, d'autres amusements s'étirent en descriptions cryptiques, en images colorées.

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MessageSujetRe: (beril#1) the night we met      #☾.      posté le Lun 1 Avr - 1:03
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« Vraiment, laisse-t-elle évader du bord de ses lèvres, ses yeux fauves glissant sur les tiens, se glissant auprès de toi sur la banquette. Il n'y a rien à craindre. », juge-t-elle bon de rajouter, de t’assurer. Il n’y a aucune crainte à avoir, aucune horreur qui jongle dans ses yeux. Et tu n’es pas très certain qu’elle est bien jugée, jaugée la situation. Tu n’es pas sûr qu’elle ait vraiment compris, saisi ce que signifiait maudit. Mais au pire, qu’attendez-vous si ce n’est une nuit ? Le plaisir et l’union sont éphémères ; vous n’irez pas jusqu’à l’autel mais plutôt jusqu’au motel.  Vous ne vous êtes rien promis, rien pris. Ni cœur, ni âme. Ce jeu n’est qu’un jeu, il n’a rien de dangereux.

Et puis si, au fond, elle n’apprend pas les reliefs des morts que chaque Delmar laisse dans son sillage ; quelle importance ça a ? Elle n’en mourra pas.

Elle t’effleure, t’attise, cultive les prémices des jeux s’hérissant en sensualité, en flirts poussés, pressés. Et tu la laisses gouter ta boisson, apprécier le gout sucré & fruité qui traine sur la langue. « Je n’ai jamais essayé. Mais si vous voulez nous pouvons nous laisser tenter. » « Restons un peu ici alors, souffle-t-elle, reine des patiences dans la séduction, préférant chasser plutôt que d’être chassée, dans ses doigts qui te quittent & sa voix qui appelle le serveur. Ca a l'air très amusant. » Tu la devines, dessines à la manière d’Iphigenia, dressée entre ce qui est marrant & plaisant, ne prenant rien de rien au sérieux, même pas sa propre maladie. Elle s’attire un autre sourire, tu n’es pas vraiment perturbé, ni même touché par son goût du divertissement. Ça t’amuse même un peu de la voir s’y plaire. Il y a quelque chose que tu trouves beau dans la danse chocolat de ses yeux, dans les éclats divins que tu saisis mutins. « Après, je serai ravie de goûter vos talents, Basil. », elle souffle, alors que tu hausses un sourcil, visiblement pas déçu du voyage. Le coude sur la table, la main s’appuyant sur ton visage, tu l’observes, ne boudant pas le sourire qui s’étire encore ; tu la savais franche mais tu ne savais pas les appétits de provocation, de passions qui lui crament la langue. Tu n’es pas innocent, tu perçois parfaitement toute l’indécence dans le jeu de sa main sur ta cuisse. Elle fait danser ses doigts sur le tissu, suscitant, creusant un souffle plus brutal, plus animal. Tu ne la lâches pas des prunelles, ne l’empêchant pas de se mouvoir, de te faire entrapercevoir à quel point cette nuit sera longue, éreintante, brûlante.  Et puis brutalement, elle s’échappe, stoppant le jeu, déclenchant la froide & implacable frustration. Ton visage ne bouge pas d’un millimètre, mais tu sais qu’elle attise pour mieux cultiver la curiosité, l’impétuosité des corps qui savent quand et comment se trouver, qui savent quand il sera l’heure de s’aimer.

Elle glisse doucement ses mains autour du verre, ne te laissant que son corps anormalement chaud contre le tien. « Merci », et tu n’as pas de crainte lorsqu’elle allume le serveur d’un sourire, d’un clin d’œil. Tu sais très bien que ce soir, elle est contre toi, elle est à toi. Il n’y a pas de jalousie puérile, il n’y a pas de désir de possessivité ; tu sais qu’il n’y a pas de guerre à déclencher, pas de combat de coqs à gagner. Si elle avait envie du serveur, elle l’aurait déjà suivi mais tu sens que ça lui fait plaisir, lorsque tu lui glisses à l’oreille : « Le serveur, vraiment ? On ne pourrait pas faire plus cliché » Et tes doigts se déplacent, dansent à l’arrière de son dos, s’apercevant que la peau chaude est nue.  Il y a un sourire d’appréciation, de satisfaction alors que tes doigts paraissent contre l’épiderme. Tu es doux à chaque geste, à chaque frisson que tu sens se semer, la parsemer. Tu es fasciné par le pouvoir qu’elle t’a mis entre les doigts. Elle est belle à chaque fois que tu la frôles, à chaque fois que tu la sens.

La paille est saisie, la longue gorgée glisse le long de sa gorge et tu l’observes, sans rien dire. Un frisson se perd et tu sens tout son être se refroidir. Les yeux fauves s’argentent & les lèvres bleuissent. « Si ça ne vous dérange pas que nous restions un peu ? », souffle-t-elle dans un murmure chaud alors que ses lèvres dans ton cou provoquent une nuée de frissons. « Vous me demandez ? Il me semble que vous n’avez pas besoin de mon accord. Et ça ne te dérange pas qu’elle n’en fasse qu’à sa tête, ça ne te dérange pas qu’elle ne te demande pas ton avis. Après tout c’est votre soirée et si elle veut se couronner reine, qui es-tu pour l’en empêcher ? Sauf si vous préférez que nous emportions nos jeux chez vous ... » Et les yeux clairs tombent sur la carte, décrivant une myriade de fantaisies plus ingénieuses les unes que les autres.

« Qui vous dit que je veux jouer ? Un sourire lent se traîne sur tes lèvres. On te prend pour stupidement niais aux affres de la séduction, de la passion, on te prend vierge de tout ce qui se noue dans l’intimité, dans les désirs de proximité. T’es pourtant qu’un homme lorsque l’envie se réveille, lorsqu’elle te tord le ventre. Oui, tu n’as pas besoin d’amour mais tu as des besoins. Comme n’importe qui. Tu l’observes, quelque chose de puissant, de violent dans les prunelles : qui vous dit que je ne suis pas prêt à vous enlever ? Et il y a un désir terrible pour Berenice, des précipices de fantasmes à concrétiser, une chaleur à la retrouver, la gagner. Et la main paresse sur sa joue, douce & dévalant du bout du pouce le fil de sa gorge, tu refermes ta main sur son cou gracile, la ramenant à toi, attardant, flottant à proximité de ses lèvres : Vous me plaisez. », c’est échappé dans une lueur toute aussi joueuse du regard, dans ton autre main qui vient lentement caresser sa cuisse nue, puis s’engouffrer lentement, discrètement entre deux pans pour flirter, jouer, s’amuser. « Et jouer avec vous me semble une activité plaisante. », tu extirpes ta main, posant un baiser sage à la commissure de ses lèvres et tu la laisses là, pantelante, brûlante, rappelant le serveur. « Nous allons prendre à emporter, vous voulez bien ? Ceci et ceci. Sans oublier cela. Tu pointe le si bien nommé les milles et une saveurs d’Aphrodite, une composition de plusieurs apéritifs aphrodisiaque que tu l’as vu lorgner tout à l’heure. N’oubliez pas le milkshake de mademoiselle, tu lui tends. A emporter également. » Il hoche la tête et doucement, tu la redresses. « Je vous emmène découvrir mes talents. », un sourire amusé, surpris de toi-même entrer si facilement dans la provocation, dans le piège qu’elle te tend. « Et mon appartement. »

(…)

La porte de l’immeuble s’ouvre dans le bip sonore du code composé & tu lâches à son oreille : « Après vous. » Tu la laisses offrir quelques pas alors que tu as au bout des doigts le sachet lourd des promesses de tous les plaisirs, de toutes les noyades heureuses, peu peureuses. Dans le hall de l’immeuble, tu observes le lent balancement de ses hanches, la démarche tranquille. Tu la devances un peu, appelant l’ascenseur qui ne recrache plus personne à cette heure. Vous vous y engouffrez. Tu tapes sur le dernier numéro, laissant les portes se refermer. Tu t’es contenté de marcher à ses côtés sur le chemin, cherchant sans doute des mots qui ne sont pas venus. Mais as-tu vraiment besoin de mot ? Pas quand le monstre-désir crépite dans le creux de ton ventre. Pas quand il se goinfre de ton impatience, de ta logique. Un soupire, tu poses lentement le sac au sol & en trois pas, tu la plaques contre la paroi de l’ascenceur. En un souffle, tu laisses tes lèvres venir sur les siennes gelées. Un frémissement se perd, alors que tu l’embrasses d’abord lentement, prudemment. Elle est si délicate dans le souffle brisé, paniqué qui agite sa poitrine. Elle est tenu à bout de souffle lorsque tu te sépares un instant d’elle pour l’observer, et tu réalises que tu n’en as pas eu assez. Pas assez alors qu’elle a un peu les lèvres tremblantes, les yeux un peu fiévreux, ton cœur cogne, impétueux, orageux. Alors tu reviens plus animal, plus brutal. La langue passe sur ses lèvres, quémandant l’accord pour plus. Tellement plus.

Les mains sur ses hanches, tu te pends, te suspends à elle. Un soupire et tu t’engouffres, mêlant vos bouches l’une à l’autre, vos souffles plus brutaux, plus ténues, plus abattus. Putain, as-tu jamais eu d’envies avant elle ? Tout paraissait mécanique, sans saveur, sans grandeur. Tout paraissait fade, sans passion, sans vraiment de raison. Comme si tu cherchais juste l’apaisement facile, tranquille. Comme si tout s’éveillait à son contact. Le froid se tire, et tout s’électrise lorsque tu en perds haleine. Lorsque tu jures qu’elle te fait tourner la tête, vriller, valser, déconner.

Le vram des portes de l’ascenseur te ramène à la réalité, coupant violemment le baiser. Et tu en lâches un soupir et une œillade sombre, ourlé de désirs pour elle, rien que pour elle : « Dommage. » Tu l’aurais bien embrassé un peu plus longtemps, encore un moment. Le sac est récupéré & tu t’engouffres dans le couloir, faisant tourner la clé dans la serrure, lui ouvrant ton royaume, l'invitant, sans aucun doute, dans tes bras, dans tes draps.

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MessageSujetRe: (beril#1) the night we met      #☾.      posté le Dim 7 Avr - 19:59
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timelapse : (vingt sept ans) d'histoires gravées sur la peau, au fil des cicatrices à fleur de peau, des ecchymoses à fleur d'orgueil & des stigmates sous-cutanées.
heart rate : (célibataire) car le cœur est volage, joueur. berenice séduit, enfant terrible, comme si elle n'était pas l'automne brisé, l'amazone mutilée - et l'illusion ne tient qu'un moment.
purpose : (resp. de clockwork orange & armurière) le rêve d'un avenir martial s'est brisé, mais pas la détermination à jouer un rôle dans la machinerie de l'automne. ses mains n'appliquent pas les sentences et les ordres mais forgent les outils de la justice et de la paix. ils arment les gardiens de leur monde.
magic scale : (niveau 3) le temps que ses frères et soeur ont passé à s'armer, à s'entraîner ; berenice l'a également passé à s'améliorer, à tous les surpasser pour prouver que les forces qui lui restent ne sont pas à négliger, pour montrer qu'une Brekker (ou une Stark) n'est jamais vaincue avant d'être morte.
powerplay : (pyrurgie) aujourd'hui, le feu danse sans elle, guidé par cette volonté qui s'échappe au-delà d'un corps brisé, magnifié par cette psyché paradoxalement libérée des entraves de la physicalité.
liability : (espoirs déçus) promise à un grand avenir militaire, talent parmi les jeunes de l'automne - la destinée, pourtant, a brutalement dévié sous la magie d'un red thief qui l'a mutilée. (infirme) on lui avait promis l'immobilité et le fauteuil mais berenice s'est relevée, s'est remise à marcher, refusant d'être laissée en arrière. aujourd'hui, jambes fragiles dont l'équilibre précaire n'est pas stabilisé par les béquilles que l'orgueil leur refuse, même si le prix a payé est d'intenses, incessantes douleurs.
loyalty : (enfant de l'automne) loyale au coven et à sa raison d'être, loyale à la famille et aux stark, berenice n'est pas d'accord avec tout mais elle espère encore pouvoir concilier son idéal de paix et d'égalité pour tous, sorciers comme humains, avec ce qu'elle est, ce qu'on lui a appris à être.
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(Berenice, elle a le jeu dans le sang, l’amusement dans la peau) De l’Automne, elle a hérité la discipline du corps forgé, modelé, le feu des émotions brutales, extrêmes. De son coven, elle a appris que tout est guerre et tout est bras de fer, jusque dans son lit. « Et jouer avec vous me semble une activité plaisante. » Et elle ne lui dit pas qu’il n’est pas prêt, qu’il n’imagine pas la passion de l’Automne, les feux qu’ils traînent dans leur sillage. Pendant le règne de la Night, pendant les fastes de la Summer, personne ne les imagine, ces fiers guerriers, dans les bras de fer entre deux draps, dans les secrets de la nuit. Alors, paille entre les dents, elle le regarde jouer avec le feu, tendre les doigts comme l’enfant imprudent. Et le sourire se fait canaille au milieu des désirs en pagaille, du regard un peu sombre, un peu carnassier quand elle l’entend ordonner, avouer l’impatience dans une commande à emporter. « Je vous emmène découvrir mes talents, glisse-t-il, et elle hausse les épaules comme si ici ou là-bas, ça l’indifférait, comme si elle n’avait pas déjà un feu près à lui bouffer le ventre, comme si ça ne se voyait pas au fond de la pupille sombre : Et mon appartement. » Parce qu’au fond, ici ou là-bas, elle n’imagine pas d’autre issue que sa victoire. Que sa reddition. « Il me tarde » souffle-t-elle dans les dents qui s’égarent sur le lobe avant de quitter la banquette, de se glisser de nouveau dans le trench pour le suivre dehors.

(…)


« Dommage » soupire-t-il et un rire lui échappe, dérape dans le silence de la cabine d’ascenseur qu’elle quitte. « Mais non, voyons. Vous n’alliez pas tout dévorer dans l’ascenseur quand même. » souffle-t-elle quand il enfonce la clé dans la serrure. Appuyée contre le mur, l’idée, pourtant, ne l’aurait pas vraiment dérangée, ses lèvres sont encore rouges de leurs baisers, l’œil chargé de désir, un frisson qui court encore sur l’épiderme. Mais elle fait l’indifférente, la fille qui connait les plaisirs et leurs appétits brûlants, elle est la charmeuse de flammes, celle qui joue avec le feu sans se brûler tout à fait, Automne qu’elle est, Berenice qu’elle est.



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MessageSujetRe: (beril#1) the night we met      #☾.      posté le Ven 19 Avr - 21:28
Basil Delmar
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timelapse : (quarante-quatre ans) s'imprime à même la peau, à même le sang maudit, pourri. l'âge n'a jamais eu d'importance pour toi.
heart rate : (célibataire) s'élance sur les lippes au grand dam de mère et soeurs. de fiançailles avortées en idées de mariage brisées, on a vite compris ton désintérêt pour les affaires de coeur. on a vite compris que tu t'entichais d'avantage de mystères magiques, d'amour de la science que de corps de femmes. tant et si bien qu'on t'imagine vierge, innocent de tous jeux d'amour et du hasard.
purpose : (chirurgien spécialisé en urgence) était le chemin tout tracé pour toi, la voie d'exception qui te tendait les bras. cela n'aurait jamais pu être autrement ; ton pouvoir le hurlait, ta lignée te l'ordonnait. tu passes ta vie dévouée aux autres, mais surtout à tromper la mort.
magic scale : (niveau 3) depuis une poignée d'années maintenant, parce que l'utilisation de ton don est quasi quotidien. et puis, c'était une suite logique, tu as toujours cherché l'excellence dans chaque pan de ta vie, ton don ne pouvait pas t'échapper, y échapper.
powerplay : (controle du sang) roule sur la pulpe de tes doigts. véritable cadeau ou fléau, tu détiens les secrets de globules rouges, les stoppant dans les veines pour souffler l'arrêt cardiaque ou bien le diluant, le purifiant pour y purger les maladies. don utile, tu l'utilises au quotidien, en faisant un allié perpétuel, éternel. mais la magie a toujours un pris ; l'usure et l'abus ne pardonne pas. à chaque fin de journée, les migraines sont vivaces, le corps parfois fébrile. il t'épuise parfois.
liability : (malédiction) les delmar sont une famille maudite : tous ceux qu'ils aiment finissent par mourir ; (matriarchie) depuis qu'adélaïde delmar a accédé aux rênes de sa famille, elle a instauré au sein des delmar une matriarchie, ne voulant privée son aînée, virginia de son droit de naissance ; (fratrie) tu possèdes deux soeurs : virginia et iphigenia ; (uc)
loyalty : (loyauté à l'aube) s'érige en tradition dans ta famille. ce coven est tout pour vous. ce coven qui vous a mal aimé, désavoué & que pourtant, vous ne cesserez jamais de protéger, sur lequel vous voulez veiller. tu lui dois tout à l'aube. et toi et les tiens voulez être aimés, respectés de lui.
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Tes passions sont rares, fugaces. Quasi fugitives, elles s’éclipsent souvent en un battement de cils, suicidées, oubliées aux matins. Elles ne froissent que les draps, tes conquêtes, tes guerres d’amour. Elles ne touchent jamais ton cœur. Le désir n’est qu’une réaction chimique. L’alchimie des corps n’est qu’une pulsion électrique dans le système nerveux. Ce ne sont que des réactions humaines, primaires ; t’en as jamais fait une grande affaire. Tu te contentes d’y céder, de sentir ton corps compléter un autre. Tu te contentes de prendre l’instant présent, les plaisirs dévalant ton corps, te grignotant la raison. T’oublis le sérieux, le froid polaire, les politesses, tu deviens qu’un corps assoiffé d’un autre, tu deviens que passion lente, intransigeante. Et c’est tellement différent de ce que t’es d’habitude. C’est tellement éloigné de ce qu’on peut penser de toi.

Faut dire que tes passions sont rares mais dévorantes, insolentes. Il faut dire qu’elles ne t’ont jamais semblés si voraces, si crasses avant Berenice. Et il y a jamais vraiment eu les appétits du jeux, de ceux qui s’aventurent trop loin avant elle. Le monstre-désir ne t’a jamais dévoré si fort,  ne t’a jamais longé le ventre ainsi. Et il chuchote, ce monstre, il murmure les affres des envies de prendre tout de la femme fantasmée, rêvée. Tu l’as tracé, esquissé dans les nuits bercées d’érotisme, échauffant ton corps & ton esprit. Tu l’as touché des centaines de fois dans ton imaginaire, frissonnant au grain de sa peau sous la pulpe de tes doigts. Tu l’as conquis dans une guerre de soupirs, de plaisir que seules les fantasmes enferment dans le plus grand des secrets. Mais t’étais pas vraiment prêt à ça. T’étais pas prêt pour elle.



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MessageSujetRe: (beril#1) the night we met      #☾.      posté le Lun 6 Mai - 0:03
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MessageSujetRe: (beril#1) the night we met      #☾.      posté le Lun 10 Juin - 22:42
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MessageSujetRe: (beril#1) the night we met      #☾.      posté le Sam 28 Jan - 2:08
Isidore Lenoir
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gemstone : (OPALE) reflétant et transformant les pensées.
liability : (LEADER DISPARU) de la rébellion humaine. Peu charismatique, dirigeant de l'ombre, mathématicien des décisions difficiles. Recherché par l'Automne mais dossier sans photo et sans nom, annoté d'interrogations.

(AMNESIE). La fuite d'Aurora Borealis n'a pas été sans prix. Pour échapper aux bourreaux de l'Aurore, il a fallu prendre des risques, miser le tout pour le tout. Il y a perdu ses souvenirs, son identité - tout ce qui a construit sa personne. Ne restent que les fondations, fragiles, trop fragiles.

(CICATRICES). Les plus vieilles tracent le passé où tout manque sur un corps frêle, marqué de malnutrition. D'autres, plus récentes, racontent les sévices de l'Aurore, l'horreur des expérimentations qui détruisent toujours un peu plus. Elles ne mentent pas, elles n'oublient pas.

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