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 Nanana na na nanana na na (It's a small world) { Vanserra

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MessageSujetNanana na na nanana na na (It's a small world) { Vanserra      #☾.      posté le Jeu 14 Mar - 13:19
Mazen Vanserra
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Mazen Vanserra
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timelapse : 27 ans.
heart rate : Fiancé, dit le contrat, dit la bague autour du doigt de Yunia. Womanizer, crient son regard et les filles entre ses draps. Amoureux ? Destructeur. Possessif, violent, jaloux, et pourtant, revendiquant sa liberté pour mieux s'en priver deux secondes après.
purpose : Directeur de la sécurité pour les établissements des deux aînés Kane.
magic scale : Niveau 2, le niveau 3 semble à portée de main.
powerplay : Per fumare, c'est par la fumée qu'il vous aura, des senteurs soigneusement choisies s'échappant des nuages qu'il crée à partir d'une simple étincelle.
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Un grand soir. Mais pas dans l’excellent sens du terme. Cela fait plusieurs semaines que Mazen est sur l’affaire. De drogues. Un trafic qui essaye de s’implanter dans le club dont il a la charge. Une drôle d’idée. Une idée dangereuse. Mais pas pour lui. Pour ceux qui ont osé penser qu’ils pouvaient s’introduire au Satirical Sun, faire leurs petites affaires et en repartir pour mieux y revenir et recommencer. Un très mauvais calcul. Et sans doute un très mauvais commanditaire. Le plan se met en place depuis plusieurs jours, depuis qu’il a eu l’information sur la date et l’heure. Et qu’il prépare son piège. Il n’est pas question de l’empêcher, contrairement à ce qu’il a pu faire avec d’autres par le passé. Oh non. Apparemment celui-ci a plus d’ambition que les autres, aurait pris contact avec divers gros clients qui pourraient, à terme, tenter de faire pression sur l’aîné des Kane qui pourrait forcer le Vanserra à fermer les yeux pour son bénéfice personnel. Et il n’en est absolument pas question. Il y a énormément de choses que le natif de l’Autumn tolère, à cause de ce foutu contrat, mais il lui reste des principes sur lesquels il n’est pas prêt à s’asseoir. Alors il agit, en préventif. Il a intercepté toutes les communications. Et mis des gars à lui à la place des trois clients que le revendeur devait voir. Ils ont des instructions, de l’argent. Son personnel sait quoi faire – rien – et lui … lui attend. Son oreillette est reliée à la commande vocale de Kaz, qui est derrière les écrans de contrôle et doit lui donner le go quand leur homme décidera de s’en aller. Une cigarette entre les doigts, Mazen régule sa respiration. Tout est sous contrôle, comme d’habitude. Il va le prendre en filature jusqu’à son commanditaire. Et tout sera réglé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Et le message passera sans doute à d’autres. Qu’on n’entre pas impunément dans son club pour y faire n’importe quoi. « He’s on the move. » Le bruit très reconnaissable de chips ponctue l’affirmation. Qui ne fait pourtant pas ciller l’homme. « Ok. I’m off. You’re in charge. Don’t wait for me. » L’oreillette est déconnectée. Et il devient une ombre dans la nuit.

Le quartier, il le connaît par cœur. Il n’a aucun mal à rattraper l’homme et à s’en tenir à une distance respectable pour ne pas se faire remarquer. Pas un son. Pas un écho. L’arme qu’il est s’est mise en mouvement. Le pauvre bougre n’a aucune chance. Il n’a pas eu de mal à se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’un humain, mais pas d’un sorcier à part entière non plus. La marque des Wicked. Ils sont gonflés. D’essayer de venir jusqu’ici. Il ne sait pas à qui il s’attaque. Mais ne va pas tarder à le découvrir. Ils passent quelques minutes comme ça, l’un derrière l’autre, sans qu’il ne se rende compte de quoi que ce soit. Une fois il s’arrête, sans doute par précautions, parce qu’il touche au but. Ils sont toujours en territoire de la Nuit. Il lui suffit de se dissimuler habilement et il n’y voit rien. Et enfin, il tourne dans ce qui ressemble fort à un cul-de-sac. Visage dissimulé dans les ombres, il l’observe. Une silhouette se détache d’un mur pour s’avancer vers lui. Il est trop loin pour entendre ce qui se dit. Et quelque chose le retient. Une vibration. Quelque part. comme un pressentiment. Qu’il chasse, d’une pensée. Ce n’est pas le moment, il faut qu’il reste concentré. Jusqu’au bout. Il est assailli de flashbacks, ces derniers temps et il n’a pas la liberté de s’appesantir dessus. Et c’est pourtant cette seconde d’inattention qui permet à son homme de partir. Mais l’autre est resté. Pour l’instant. Le métal brille dans la nuit alors qu’il dégaine. Sans perdre une seconde de plus. Sa haute stature emplit l’espace, dans la seule ouverture qu’il reste pour fuir. Et il met en joue le commanditaire, dans le calme le plus total : « Show yourself. You and I need to have a serious talk. » La voix est sans âme. Le ton sans appel. On peut deviner la menace sans qu’elle ait besoin d’être proférée. Surtout avec le canon de l’arme braqué sur l’inconnu.
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MessageSujetRe: Nanana na na nanana na na (It's a small world) { Vanserra      #☾.      posté le Dim 14 Avr - 18:41
Raï Vanserra
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Raï Vanserra
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heart rate : ((libre)) semblant d'aisance et de choix pour faire naître l'illusion de contrôle. le cœur ne bat plus, n'a jamais battu pour personne, soudé à la cage rouillée qui l'emprisonne.
purpose : ((dealer)) caméléon du pavé sale ((libraire)) l’arrière boutique cache les secrets de leur monde en ses murs.
magic scale : niveau deux
powerplay : ((fire)) les flammes dansent dans ses yeux sombres, sur ses phalanges pâles alors que le froid a pris possession de lui cette nuit d’automne pourrie.
loyalty : ((autumn)) saison oubliée dans les vices d'une nuit indélébile. le parvis sale a abîmé, déchiré, anéanti, a construit en lui la flamme de haine et la soif de vengeance ((wicked)) la survie n'a jamais semblé aussi cruelle au sien des murs de briques, à caresser les entrailles du monde, la partie immergée, celle qu'on tait, celle qu'on fuit. pourtant, les mains liées, il ne s'est jamais senti aussi libre.
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le silence se brise par le crépitement d’une flamme qui consume le néant et le vent se mêle à ses cheveux, s’enroule dans sa veste en cuir sans créer le moindre frisson. ce soir s’accumule aux autres, raï en a l’habitude. devenus une routine à laquelle il ne sait se détacher, le sorcier avait tout prévu - une histoire de quelques contacts et le réseau se met en marche. il n’est qu’une roue parmi l’engrenage mais conscient de son rôle, il écrase le mégot sous la semelle de sa chaussure alors que le temps est écoulé. et il n’est pas le seul engrenage à se mettre en marche ce soir, une vraie fourmilière qui se prépare dans le centre de la nuit. méticuleux, concentré, il s’est frayé un chemin entre les gens dont l’effluve pourrait le faire gerber. mais pas ce soir, pas ces soirs où le soldat referme ses traits, où le marbre craque ses joues et que les flammes enrobent ses prunelles. pas ce soir, non, aucune gêne à se mêler, à se faire bousculer parce que le but n’est pas loin et qu’il en restera un dernier plus loin. rien ne compte autour, pas même la musique trop forte qui écrase ses tempes, pas même la chaleur dans laquelle il étouffe alors que la température de son corps est déjà naturellement haute, pas même la sueur et les odeurs, pas même les regards, les autres qui se frottent. rien. rien ne compte à part le butin. c’est comme ça, l’a toujours été, depuis bien trop longtemps noyé dans les vices du monde des sorciers - la survie qui l’a dérobé pour en faire son pantin, il est maintenant prisonnier des choix, à récupérer ce qu’on lui doit.

ouais, ce soir s’accumule aux autres, cette routine qui ne travaille plus les entrailles, devenue naturelle, qui paraît normale, celle qui le garde en vie parce qu’elle l’a surtout fait survivre un jour. alors c’est devenu de plus en plus facile, comme évident, sans qu’on lui laisse réellement le choix. facile. comme ce soir, qu’il pense, le rejeté. comme ce soir, comme souvent. même si parfois, ça se gâte, parfois, ça se passe pas comme prévu. ça peut arriver et c’est déjà arrivé. sauf qu’on a mis les cartes au creux de ses mains pour une bonne raison - enfant aux feuilles mortes, il caresse ce danger sans crainte comme si c’était dans son adn. il aura seulement fallu un peu de temps pour comprendre qu’il n’était pas de ceux qui lui ont donné la vie. cette vie qu’il n’a pas demandée et qu’il mène sans broncher parce qu’il a accepté le destin dès le jour où deux pleurs se sont éparpillés pour prendre vie.

la sortie arrière atteinte, il monte une grille à l’aide des poubelles du club pour accéder à l’endroit de rendez-vous à quelques mètres plus loin. alors que son corps se dissimule dans les ombres, il joue des lumières pour se cacher au coin d’une rue. les pas résonnent à peine dans la ruelle humide alors que la lune se reflète dans les flaques, cette lune qui brille tant ce soir et qui réunit les âmes esseulées. adossé au mur, à attendre que la grande aiguille fasse son travail, il s’en écarte enfin lorsque la silhouette arrive à son niveau afin de récupérer l’argent d’un échange qu’il n’a même pas entrepris. y a à peine deux mots qui s’échangent entre les deux hommes alors qu’il s’est déjà éclipsé dans la ruelle adjacente et s’il aurait dû le suivre, raï est immobile, les yeux plissés au milieu de cette rue où les rayons de la lune ne cache plus sa carcasse. parce qu’il y en a une autre qui s’avance et se découvre. et y a ce quelque chose qui lui demande de rester, cette fois, de ne pas s’échapper de la menace aussi vite qu’elle est apparue. y a ce quelque chose qui le scotche au bitume trempé. et cette voix qui s’élance dans l’air froid qui se réchauffe pourtant en une seconde. et plus l’homme s’avance, plus ça devient évident et malgré l’arme pointée sur lui, raï se tente d'avancer d’un pas, les mains en évidence. “maze?” une autre tentative lancée aussi hésitante que certaine. raï a la poitrine qui s’emballe mais son souffle reste contrôlé et alors que l’homme se stoppe face à lui, même s’il se sait en contre-jour, d’un mouvement lent, il attrape sa capuche pour découvrir son visage, pour offrir à l’autre son reflet imparfait.
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MessageSujetRe: Nanana na na nanana na na (It's a small world) { Vanserra      #☾.      posté le Sam 4 Mai - 11:34
Mazen Vanserra
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Canon de l’arme rivé sur la silhouette, il détend sa nuque. Il n’est pas question de se laisser surprendre. Et Mazen n’a, dernièrement, pas la patience de supporter des fantaisies. Aussi est-il surprenant qu’il ne tire pas immédiatement, quand l’homme en face fait un pas en avant, même avec les mains levées. Un combattant comme lui sait qu’un sorcier peut être tout aussi dangereux sans être physiquement armé. Mais l’est-ce réellement, surprenant ? Son esprit ne le comprend pas tout de suite, clairement. Ce n’est que quand le son le frappe qu’une connexion se fait : “maze?” Deux syllabes qui retentissent dans la nuit, comme une détonation. Comme si le revolver avait changé de mains et qu’on venait de lui tirer dessus. Les doigts se mettent à trembler, alors que d’autres mouvements sont exécutés, sans qu’il ne puisse se résoudre à faire feu. Parce que même en contre-jour, sous la lumière sale du réverbère, il le reconnaît. Il sait. Un tressautement de plus et le pistolet glisse, échappant à la prise du soldat. La crosse émet un bruit mat en s’écrasant au sol, et fort heureusement, aucun coup ne part. Le temps a suspendu son cours, à l’image du souffle de Mazen. Il n’y a pas grand-chose qui puisse le prendre au dépourvu, qu’il n’ait pas prévu et qui lui fasse perdre tous ses moyens. Et pourtant, ce qu’il a sous les yeux lui ôte toute capacité. De réflexion. D’analyse. L’esprit logique et rationnel et froid est réduit à néant, alors que les yeux redécouvrent les traits qu’il connaissait jadis par cœur. En quatorze ans, il a eu le temps de changer. Et pourtant, il le reconnaît. Pourtant, son âme hurle, alors qu’elle est en présence de sa moitié, de celle dont on l’a séparée. Et si la déchirure est bel et bien là, béante, elle se fait soudainement encore plus douloureuse, comme si elle le tirait en avant, comme si elle appelait, désespérément, celle qui est en face. Si proche. Et pourtant si loin.

m…mayron.” La voix a failli. Elle qui est implacable, impitoyable. Les lèvres ont ripé, la langue a accroché ce prénom qu’il ne prononce plus. Même pas avec Kaz, quand celui-ci lui fait comprendre qu’il pourrait lui dire où il est, qu’il pourrait l’y conduire, qu’ils pourraient se revoir. Il n’a jamais pu s’y résoudre. Il n’a jamais voulu que ce jour arrive, tout en le désirant de toutes ses forces. Il y a un goût d’irréel, dans sa bouche. Il y a sa gorge, qui est sèche. Il y a son cerveau, qui essaye de reprendre le contrôle, de lui dire de ramasser son arme et de finir ce qu’il est venu faire. Il y a une autre partie de lui qui lui ordonne de tourner les talons, d’oublier ce qu’il vient de voir pour reprendre le cours normal de son existence, celle qu’il a choisie, dans laquelle il s’est enfoncé pour que son autre ait une chance de repartir à zéro. Mais elles sont minimes. Elles sont étouffées par le son des battements de son cœur qui résonnent partout, faisant vibrer son torse, ses tempes, bourdonnant à ses oreilles. Tout vient d’être balayé, en un instant. Il n’est plus Mazen, le chef de sécurité. Il est Maze, quatorze ans. Le sol est maculé du sang de leur mère. De l’hémoglobine du père. Et il se trouve face à son jumeau qui lui demande de fuir avec lui. La violence du souvenir le gifle. Il n’y a plus une couleur sur son visage, plus l’ombre de la dureté qui habite pourtant d’ordinaire ses traits. Le masque, qui se craquèle de plus en plus, vient de tomber à ses pieds. Peut-être n’est-ce que pour un instant. Mais c’est plus fort que lui. Deux pas. Il fait deux pas, pour se rapprocher de son frère. “brother ?” Le mot vacille, comme la flamme dans ses yeux. Un mot qui n’avait plus de sens. Qui n’en a peut-être plus, preuve en est le fait qu’ils se soient retrouvés des deux côtés de la même arme. Mais pour l’heure, ça n’a pas la moindre importance. Parce que les bras de Mazen se referment autour de celui qui lui a manqué plus qu’on ne saurait manquer à qui que ce soit. Qu’il étreint, sans se poser de questions. Et sans la moindre retenue. Incrédule. Reconnaissant. Bouleversé. Tant de sentiments qui ne riment pas avec son prénom. Mais n’est-ce pas son prénom qui ne rime plus avec lui, depuis bien trop longtemps ?
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MessageSujetRe: Nanana na na nanana na na (It's a small world) { Vanserra      #☾.      posté le Mer 5 Juin - 22:56
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sous la couleur de la nuit, raï n’aperçoit que les traits d’un double qui changent, qui se détendent pour trouver la stupéfaction, le trouble et presque le soulagement - il redécouvre un visage qu’il a un jour su dessiner les yeux fermés, à en connaître chaque détail et chaque expression; ce visage qui n’a pas tant changé. bien sûr, qui a vieilli, dont le regard semble s’être durci et où les traits enfantins ont été remplacés par ceux de l’homme qu’il semble être devenu. et si raï prend du temps pour abaisser ses bras, c’est seulement que sous le masque de celui qui partage la moitié de son âme, il ne sait pas ce qu’il peut y trouver après tant d’années séparés. raï s’est perdu, une fois, dans une des nuits qui ressemblait à sa fuite - il s’est perdu, à se demander ce que ce serait, s’il était là ou s’il n’était pas parti. à se demander ce qu’aujourd’hui il est devenu sans en chercher les réponses qui tenaient au bout d’une seule question. kasseem, lien tangible qui a su garder les secrets et les rancoeurs sans une plainte ou un regret. raï s’est une fois perdu, à rebrousser chemin, s’est retrouvé un peu trop loin à vouloir partager, ne serait-ce qu’un instant, un faible instant, quelques secondes, avec celui qu’on lui a enlevé, celui qu’il a abandonné.
il a attendu que l’arme tombe au sol pour comprendre, pour tout relâcher, pour que son coeur se mette à battre pour vouloir en sortir et aller chercher son reflet. un nouveau souffle qu’il comprend avoir si longtemps manqué lorsque son prénom est prononcé par cette voix qui a tant changé mais qui vibre en lui comme une évidence. treize année de deuil et de vide, d’un manque insoutenable dissipé avec le temps mais qui faisait glisser son regard à chaque coin de rue dans l’espoir qu’il s’y trouve, dans l’espoir qu’il l’ait enfin trouvé. treize années à croire que c’était fini, que plus jamais rien ne serait comme avant; plus jamais réunis.

mayron.

et peut-être que ça aurait été moins douloureux si mazen avait appuyé sur cette gâchette et l’avait laissé crever sur le parvis sale de la nuit, à regarder son sang couler lentement et tâcher le sol. contraste encrassé avec le temps; il semble soulagé de voir que mazen n’est pas devenu comme leur père par sa faute (pour ce soir). le prénom continue de résonner dans les coins humides de la ruelle et ne lui a jamais autant fait mal qu’en cet instant. plus jamais entendu, plus personne ne l’avait appelé de cette manière depuis ce jour, depuis que raï eut décidé de changer de vie et d’en fuir l’ancienne. il en avait oublié la saveur, la douleur et la rancoeur. il en avait oublié les syllabes mais jamais ce que ça représentait. et s’il a mal, raï, si les entrailles du passé se sont ouvertes brutalement pour les achever, raï n’a jamais autant ressenti de soulagement que maintenant. un prénom aussi salvateur, c’est la voix qui le prononce qui caresse la plaie et lui fait découvrir qu’il n’attendait que ça, d’entendre mazen l’appeler.

raï finit par étouffer quelque chose qui ressemble à un rire soulagé dans sa gorge resserrée à l’appellation de leur lien de sang. la poitrine s’affaisse, se libère d’un poids obstruant qui calcine les pores et les poumons puis le coeur. remplacé par celui du corps de son frère sur ses épaules, raï ne sait plus comment faire, reste de longues secondes à contempler le vide où les lumières n’atteignent pas la nuit et où les ombres dansent, seules témoins de retrouvailles aussi soudaines que brutes. le wicked a fini par refermer ses bras sur mazen sans que ses yeux ne se ferment un instant - parce que mayron a peur de devoir les ouvrir et se rendre compte que tout ça n’a jamais existé, que c’est encore un rêve de plus qui s’entasse avec les autres et alourdit les réveils. “where were you?all this time i was waiting for you. c’est un souffle qui se perd entre les deux gamins perdus, c’est un souffle qui traverse leur monde, un souffle désespéré de le retrouver un jour.
sa carcasse finit par se délier la première, à reprendre sa place pour mieux l’observer. “look at you, you ain’t my little brother anymore.” son sourire ose prendre une place sur son visage, aussi léger que la brise de la nuit avancée, et l’aîné des deux jumeaux appuie ses dires en passant sa main sur l’épaule de celui qui semble légèrement plus grand que lui maintenant.
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MessageSujetRe: Nanana na na nanana na na (It's a small world) { Vanserra      #☾.      posté le Lun 10 Juin - 9:53
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Il est là. Juste là. Mazen en rirait, s’il en avait la force. D’un éclat qui lui arracherait la gorge, écartèlerait ses cordes vocales pour le laisser muet. Mayron. Il sent différemment. Ce qui n’a rien de surprenant. La dernière image de son frère, la dernière empreinte est celle de ses poings, le massacrant à sa propre demande. L’écarlate, partout, tranchant avec l’obscurité actuelle de la Nuit dans laquelle ils se retrouvent, après l’hémoglobine sur l’immaculé du sol de leur demeure. L’odeur métallique lui emplissant les narines, que ce soit son sang, ceux de leur défunte mère ou de leur père, qui survivrait pour achever de les briser, différemment. Mais la silhouette qu’il presse contre la sienne, le battement de cœur qui vient se heurter à son torse, se mettant au diapason du sien … c’est lui. La pièce manquante de l’horloge de son existence. Qui fait que tout semble grippé, rouillé depuis qu’ils se sont séparés. “where were you?” Une question qui fend le silence. Qui fait écho en lui. Il voudrait savoir, où son autre s’est retrouvé. Les épreuves qu’il a affrontées. Et lui dire que ce n’est pas à lui de poser la question. Lui était là où malheureusement, sa place devait se trouver pour que l’autre survive. Auprès d’un père qu’ils haïssent. Qui l’a transformé en pantin obéissant. Qui a la mainmise sur sa vie, quoi qu’il en dise, quoi qu’il essaye de faire. “right here.” La voix est rauque. Peut-être ne l’entend-il même pas. Il se détache de lui, finalement. Les deux reflets imparfaits s’observent. Il a changé, très clairement. Tout en restant le même. Mais il y a quelque chose de différent, dans sa posture, dans sa façon de s’exprimer. De plus libre. Ce qu’il a toujours été quand ce n’était qu’eux. Ce que lui n’a jamais su être. Et ne sera jamais.

look at you, you ain’t my little brother anymore.” La tape sur l’épaule et le sourire lui en arrachent un. Douloureux, sans doute. “That’s what happens when you are the only one.” Ce n’est pas un reproche, c’est simplement un constat. Il n’a pas eu le choix, de ne plus être le petit frère. Il a du apprendre à être le fils unique. A reprendre ce qui était destiné à Mayron. A être plus, toujours plus. A tutoyer les étoiles, à frôler la perfection pour l’atteindre un jour. A occuper deux postes où ils auraient du s’épauler, se soutenir. A porter le poids d’une alliance qui n’aurait pas du être la sienne. Mais ce n’est même pas l’important, en cet instant. C’est qu’il est là, face à lui. Et ses yeux essayent de rattraper le temps perdu. Le contraste est flagrant. Est des plus saisissants, que ce soit de la facture de ses vêtements, de sa façon de se tenir. Son expression. “You look different too.” Et comment pourrait-il en être autrement ? Après la moitié de leur vie passée séparément. Et pourtant. Pourtant tout hurle en lui qu’il connaît cet homme. Qu’il ne peut en être autrement. Qu’il pourrait anticiper ses réactions et finir ses phrases tout aussi facilement qu’à l’époque. Il ne peut en être autrement. Le contraire le blesserait. Le tuerait, sans doute. Et pourtant, pourtant il y a une raison pour laquelle il n’a pas cherché à le revoir avant. Une raison très simple, qui le fait réagir alors que des pas se font entendre, dans la rue, derrière eux. Le réflexe est rapide, immédiat. D’un mouvement fluide, il fait demi-tour, ramasse son arme tombée et, attrapant Mayron par le col, le fait reculer rapidement dans l’ombre de la ruelle. Et le rire qui se fait entendre derrière eux est familier, faisant se raidir la nuque du Vanserra. Il n’y a cependant pas de quoi s’inquiéter, en tous cas en cet instant précis : la demoiselle semble dans un de ses jeux de séduction qui font grincer ses dents. Et une portière claque, l’emmenant passer la soirée ailleurs. “You crazy coming here.” Et ce n’est rien de le dire. “Dealing drugs there. You do realize that’s Yunia’s club now ? And that I am in charge of security ?” Sans doute pas, sinon, il ne serait pas venu là. A moins d’être complètement inconscient. Ce qui n’a jamais été une des caractéristiques principales de Mayron. Et ça, il veut bien croire que ça n’ait pas changé. “What if someone noticed you ?” L’aîné Kane, par exemple. Parce qu’il n’hésiterait pas deux secondes. A le vendre. Ou à se servir de l’information à son avantage. De façon sans doute inélégante, et particulièrement douloureuse pour Mazen.
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