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 Come closing in for a kill { Kazen

whatever happens, we are deathless
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MessageSujetCome closing in for a kill { Kazen      #☾.      posté le Jeu 14 Mar - 15:28
Mazen Vanserra
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Mazen Vanserra
pseudo : Bluefeathers, Anaïs
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Faceclaim : King Namjoon
Multifaces : Zélie Havilliard & Jazz Kyôdo & Ozan Saab
Inscription : 08/01/2019
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timelapse : 27 ans.
heart rate : Fiancé, dit le contrat, dit la bague autour du doigt de Yunia. Womanizer, crient son regard et les filles entre ses draps. Amoureux ? Destructeur. Possessif, violent, jaloux, et pourtant, revendiquant sa liberté pour mieux s'en priver deux secondes après.
purpose : Directeur de la sécurité pour les établissements des deux aînés Kane.
magic scale : Niveau 2, le niveau 3 semble à portée de main.
powerplay : Per fumare, c'est par la fumée qu'il vous aura, des senteurs soigneusement choisies s'échappant des nuages qu'il crée à partir d'une simple étincelle.
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9th of january.
Les derniers jours ont été mouvementés. C’est le moins qu’on puisse dire. Les actions de la rébellion ont laissé leurs marques, dans les esprits et un peu partout dans les rues. L’Automne a du mal à se relever et Mazen peut le comprendre. Le choc a été brutal, pour tous, de se faire toucher en plein cœur de la sorte. Et le doute, cet affreux compagnon qui s’est infiltré dans son esprit il y a déjà quelques jours ne le lâche plus. Après s’être assuré que tous ceux qui ont de l’importance pour lui sont en sécurité et revenus en un seul morceau, il lui a fallu reprendre le cours de ses activités normales. Qu’un imprévu a interrompu. Une confrontation. Des retrouvailles. Il ne sait comment étiqueter le tout ; qui a mis le reste au second plan, depuis quelques jours. C’est plus par automatisme qu’il parvient à exécuter les gestes du quotidien. Qu’il se lève, qu’il fait la cuisine, qu’il va travailler. Il attend. Il attend de reprendre pied, de savoir comment continuer. Et il a du mal. Ce qui explique qu’il soit resté si longtemps sans écouter cette petite voix, des plus perverses, lui susurrant des vérités à l’oreille, assez dérangeantes. Jusqu’à cette fameuse nuit. Une nuit comme les autres, tout du moins en apparence. Tout le monde est en place, les systèmes opérationnels. Mazen fait sa ronde, se fond dans la masse des clients, sans parvenir à s’y cacher cependant bien longtemps. Une danseuse l’a déjà repéré et Jasmine ne manque pas de lui faire son numéro de charme, de l’autre bout de la pièce. Pas spécialement l’envie ou la patience ce soir, il n’a pas la tête à ça. Mais laisse ses yeux traîner sur sa silhouette dénudée, surtout alors que son oreille entraînée capte une discussion, un peu plus loin. Deux sorciers, apparemment de son coven qui discutent des événements de la semaine précédente : « They said they could get their hands one of the weapons the used. » Pas un tressaillement dans le visage alors que la femme intensifie son manège, sans se rendre compte qu’elle ne sert que de prétexte à l’immobilité du chef de la sécurité. « Yeah. I heard apparently they were ours … can you imagine ? » Le raclement des verres se mêle à la musique. Et c’est tout. Alors que les battements du cœur de Mazen semblent soudainement suspendus. « The one they got is. And bears a very distinctive mark on it. They try to identify it. » « Didn’t know about that … how comes ? » « Well it’s tricky because it looks like our emblem … but slightly different. With something looking like claws. »

Et le temps s’arrête. Réellement. Alors que soudainement, son cœur se rappelle à lui. La pulsation est grave. Et lente. Dangereusement lente. Parce que ce sceau. Cette gravure. C’est la sienne. Pas celle de sa famille, non. Le père a toujours marqué ses armes, c’est lui qui l’a appris à ses fils, entre autres choses. Il utilise simplement une coloration spéciale sur le blason de la famille. Mazen a choisi de se différencier. A dessiné ce motif lui-même. C’est son arme. Qu’ils détiennent. Son arme. Qu’on lui a dérobée, il y a quelques semaines de ça. Sans la moindre trace d’effraction. Ses armes. Dans les mains des rebelles. En train d’attaquer des sorciers. Sa propriété. Sa responsabilité. Mais surtout … Les images reviennent. La musique aussi. Et tout s’accélère. Alors que la main de l’homme se porte à son oreille, pour activer l’appareil qui s’y trouve. L’ordre claque. Sec. Précis. « Where’s Kaseem ? » Pas de réponse. Il ne doit pas avoir le sien sur lui. On lui répond rapidement. « Out, smoking break. Should I get him ? » « No. Williams. You’re in charge. » « Copy that. » Et les doigts du Vanserra se défont de son oreillette, qui trouve sa poche. Pas question que quiconque assiste à ce qui va suivre. Pas alors que les calculs se sont faits, mécaniquement. Que chacun de ses gestes hurle l’ouragan qui fait rage en lui. Parce qu’il n’y a pas d’autre explication. Parce qu’il n’est pas du genre à se voiler la face, ou à se mentir ; ou peut-être que si. Peut-être l’a-t-il fait trop longtemps. En se persuadant qu’il y avait une autre explication, quand il s’est rendu compte qu’aucune serrure n’avait été forcée. Parce qu’il n’a pas voulu y croire. Parce qu’il avait confiance. Une confiance aveugle, stupide. Les gens s’écartent sur son passage alors qu’il gagne le couloir menant à l’arrière cour. Chaque pas résonne, comme un coup de tonnerre. Une fille avec un client se pousse, et regagnera sans doute son poste dans quelques instants, penaude et pensant avoir été découverte. Mais la réalité est que plus grand-chose n’a d’importance, à l’heure actuelle. La seule chose qui en a se trouve derrière la porte, au bout de cette allée. Porte qui vole, menaçant de sortir de ses gonds. Il ne prend même pas le temps de faire une pause. Il s’avance, le bas de sa longue veste noire claquant dans l’air, derrière lui. L’ouverture se referme en un claquement sinistre alors que les doigts de Mazen s’enroulent autour du cou de Kaseem. Sans coup de semonce. Sans rien. Et sans s’arrêter, il le pousse jusqu’au mur, derrière lui, contre lequel il le plaque, avant de monter. Cuir contre peau. Mâchoires serrées. Regard brûlant d’une rage froide. Azote liquide dans les prunelles. Alors qu’il crache : « Give me one good reason not to end you right now. » Parce que maintenant, il sait.
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MessageSujetRe: Come closing in for a kill { Kazen      #☾.      posté le Ven 15 Mar - 16:53
Kaseem Ben-Ashraf
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Kaseem Ben-Ashraf
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timelapse : 28 ANS, les années ne paraissent pas, alors que l'homme semble n'être qu'enfant.
heart rate : CÉLIBATAIRE, l'amour est une idée lointaine, une idée inconnue.
purpose : CHEF DES ÉCLAIREURS, le corps court au travers de ville, s'envole avec des ailes lourdes. HOMME DE MAIN, l'humain appartient au sorcier, les mots de Mazen prennent parfois la forcme d'ordres précis. MAGIC PERSON, parce que le monde est trop sombre, parce que les mains agiles se doivent de faire sourire ceux qui sentent leur espoir disparaitre.
loyalty : REBELLION, envers et contre tout, parce que le monde ne peut continuer d'être ainsi, parce qu'il se doit de devenir meilleur. Ce ne sont pas les sorciers que l'on hait, mais bien ces court aux meurs ridicules ; celles que l'on désire voir disparaitre plus que tout.
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9th of january.
« Whaddup man! » qu’il lance a l’encontre d’un des habitués de l’établissement. Il se la joue cool parce qu’il est cool, Kaz. Il a laissé derrière lui ses trucs miteux pour des fringues sympa que Mazen lui a récupérée parce qu’apparemment il faut qu’il ait l’air respectable quand il bosse. Lui il se dit qu’il a l’air respectable tout le temps parce que c’est un style de vie, mais visiblement l’Automne est pas du même avis. Au début il trouvait ça franchement impoli parce que voilà, de ou il est un idiot pas respectable. Mais il a fini par s’y faire, alors il se déplace dans la foule comme le beau gosse qu’il est. Des fois il s’arrête comme un débile au milieu de son chemin parce que quelqu’un raconte un truc dans son oreillette qu’il comprend pas tout de suite et il arrive pas à savoir si on lui parle à lui ou quelqu’un d’autre. Quelqu’un lui rentre dedans et il le regarde comme si c’est sa faute et pas la sienne et puis il se remet en mouvement. Il finit par retrouver la salle de contrôle au sein de laquelle il passe le plus clair de son temps, se laisse tomber dans son siège préféré, balance ses pieds sur la table, et laisse son regard couler sur les moniteurs qui lui font face. Il a appris à tout voir d’un simple coup d’œil, parce que le talent tu l’as ou tu l’as pas, et clairement, lui il l’a. Il balance une remarque sur un mec qui a l’air franchement shady alors qu’un paquet de chips prend place sur ses jambes. Il les bouffe comme s’il a rien avalé depuis des années, et franchement, des fois c’est comme ça qu’il se sent. S’il le pouvait, il passerait son temps à bosser, juste parce qu’au moins il se nourrit d’un truc qui est pas le pain dégueu que lui achète ses tickets de rationnement. Il le sait bien qu’il vit une meilleure vie que d’autres, Kaz, et s’il en comprenait pas l’ampleur plus jeune, ça fait quelques années qu’il se voile plus la face. Il fait partie des chanceux. Ça empêche pas que ses jours sont pourris. Les heures passent et Williams finit par le rejoindre. « Want a snack? » Le sorcier se contente de faire non de la tête, levant les yeux au ciel, consterné de l’attitude de gamin que l’humain se trimbale. « Your loss man, » qu’il lance en enfonçant une poigne dans sa tronche. Il galère à les bouffer un moment, en laisse la blinde tomber sur son torse. « I’m out for a smoke. » Alors qu’il se lève, il laisse son oreillette sur la table, essuie les bouts de chips qui tombent au sol. « Clean your shit up, Kaseem. » « In a sec man, jeez… » Et le voilà qui quitte la salle, qui trouve la sombre allée arrière.

D’habitude, il finit sur le toit, parce qu’il aime la vue et que la petite rue le rend presque claustro. Mais son téléphone le distrait un moment. La nicotine plein les poumons, il répond au message de Blue, lui balançant des smileys à gogo parce que c’est fun et qu’il sait que ça la fait chier. Une fois fait, il range le portable dans sa poche et s’apprête à grimper lorsque la porte s’ouvre si soudainement qu’il laisse échapper un piaillement des plus pathétiques. « Maz what the fuck, you scar- » Il ne finit par sa phrase, Kaz. Il ne la finit pas parce qu’il reconnait immédiatement la rage dans le fond du regard de Mazen. Il ne la finit pas parce que la peur le submerge. Il ne la finit pas parce qu’une poigne s’enroule autour de sa gorge. Il ne la finit pas parce que son dos s’écrase contre le mur. Il ne la finit pas parce que le souffle lui manque. « Give me one good reason not to end you right now. »

Fuck.

Fuck.

Fuck.

Il ne peut cacher ce qui se tient au plus profond de son cœur, Kaz. Son regard hurle un effroi qu’il n’a connu que quelques fois. Il sait. Le sorcier n’a pas besoin d’en dire plus. Il sait ce qui le pousse à agir ainsi. Un court moment, il a cru pouvoir s’en sortir, Kaseem. Il a cru que l’Automne ne l’apprendrait jamais. Mais le voilà conscient de sa trahison. « Maz… » Sa voix se perd. Elle se perd parce qu’il a du mal à respirer. Non. Parce qu’il ne peut respirer. Il sait bien que le temps lui manque. Il voit bien que le Feu ne se calmera que trop tard. Il fait pale figure face au fils Vanserra, l’humain. Sans magie, un entrainement physique qui ne pourra jamais égaler celui du sorcier qui menace de le finir. Et pourtant. Pourtant, c’est un survivant. Lui, l’humain. Lui, la vermine. Alors que le monde s’éloigne lentement, sa main tremble. Celle qui, pour une raison dont il est incertain, continue de tenir cette cigarette délicate. Ce n’est pas le feu qui blessera le Feu. Non. Et pourtant. Utilisant le peu d’air qu’il lui reste, il souffle sur la cendre qui explose, recouvre le visage de Mazen, trouve son regard. Surprise. Un instant. C’est tout ce qu’il lui faut. Il ne le lâche pas, pas vraiment. Mais la prise se relâche un moment et il en profite. Son corps se meut dans un reflexe qu’il ne comprend pas vraiment. Des lors que ses pieds retrouvent le sol, il s’élance. Mais les muscles ne suivent pas. L’oxygène leur manque. Sa toux est douloureuse, son regard en larme a cause de la douleur qui continue de bruler. Il tente de grimper, de fuir, d’atteindre des hauteurs au sein desquelles même Mazen ne peut le rejoindre. Mais il trébuche, s’écroule, retrouve le sol miteux. Sur son dos, il continue de reculer, tente de mettre autant de distance que possible entre lui et celui qu’il considère comme son meilleur ami. « I’m s-sorry Maz ! » Qu’il tente d’hurler. Mais c’est un pauvre murmure qui s’échappe du fond de sa gorge meurtrie. « Please… » Supplice alors qu’il continue de fuir. « Let me explain ! » Son crane se heurte à un mur. Au sol, incapable de se relever, il ne voit chez le Vanserra que la violence dont les hommes de son sang sont capables. « I didn’t have a choice, I… » La toux le reprend, le silence alors qu’il se laisse tomber, conscient que si la colère des Flammes est incapable de se calmer, peut-être voici la fin de son histoire.
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MessageSujetRe: Come closing in for a kill { Kazen      #☾.      posté le Sam 16 Mar - 16:25
Mazen Vanserra
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9th of january.
Les doigts resserrent leur emprise. Qu’il en ait conscience ou pas n’a pas la moindre importance. Il n’y a plus rien dans l’esprit de Mazen, que cette colère, absolue, qui pulse à ses tempes, qui fait battre son cœur beaucoup trop vite. Un autre aurait essayé de se voiler la face. Lui n’est pas de cette trempe. Il a su, au moment où l’emblème a été décrit. La connexion avec l’absence d’effraction. La disparition de certaines pièces en particulier, dont il ne se sert que peu, dans plusieurs endroits de sa réserve, dissimulés à priori à la vue. C’est lui. Kassem l’a trahi. A abusé de sa confiance absolue et totale. L’a volé. Et a mis ces armes dans des mains non entraînées, qui ont tirées sur des civils. Des innocents. Il l’a trahi. En le regardant dans les yeux, tous les jours. En partageant ses repas. Son quotidien. Ses secrets. « Maz… » Alors en fait, il ne veut même pas de raison. Il va le tuer, de ses propres mains, immédiatement. Parce qu’il n’y a pas d’autre réponse à la trahison. On le lui a appris douloureusement, il y a bien longtemps de cela. Et plus que jamais, en cet instant, il ressemble au patriarche Vanserra. Les phalanges blanches. La mâchoire serrée. Jusqu’à ce que … Il n’a pas anticipé le mouvement. Il aurait du. Et soudain, il est aveuglé. Cela ne fait pas mal, cela n’abimera rien, mais la surprise a offert quelques précieuses secondes à Judas qui en profite pour lui échapper. Se débarrassant des particules, il pivote sur ses talons. Un masque de mort sur le visage. Le tueur qu’il est. Que l’humain a tendance sans doute à oublier, parce qu’avec lui, il se montre différent. Se montrait différent. Assiste à sa chute. Ne bouge pas, l’espace d’un instant. Comme pour lui donner l’illusion qu’il peut s’en sortir. Mais il ne peut pas. Et une partie de Kaz doit bien le savoir. D’ailleurs, il arrête d’essayer de fuir. Et c’est le moment que choisit l’homme pour se remettre en marche dans sa direction.

« I’m s-sorry Maz ! » Ses joues lui font mal tant ses dents sont serrées. Chaque pas résonne dans l’allée déserte. « Please… » Un pas en avant pour lui. Un pas en arrière pour l’autre. « Let me explain ! » Et le mur l’arrête. Il n’y en a plus qu’un qui bouge. La rage contenue fait trembler ses membres alors qu’il lève la main. « I didn’t have a choice, I… » Et ses doigts se referment sur le col de la veste de Kaseem. Une veste qu’il a choisie et payée lui-même. Sa poigne le redresse. Il n’a pas envie de parler à un vermisseau suppliant. Il veut qu’il le regarde en face. « Explain ? » La voix vibre, presque autant que le bras qui a soulevé l’homme comme s’il n’était rien. L’air peut de nouveau circuler. Pour qu’il puisse effectivement parler. Supplier pour sa vie, peut-être. L’accès d’ire sauvage passé, il prend un peu plus de temps. Mais l’issue sera la même. Il n’y a que peu de personnes dans lesquelles Mazen a placé sa confiance, depuis le départ de son frère. Et Kaz fait partie de ces rares élus. Parce qu’ils ont grandi ensemble. Pas à pas. Parce qu’ils se connaissent par cœur. Ou tout du moins, c’était en tous cas ce qu’il croyait. Comment il a pu être aussi aveugle, ça c’est un mystère. Peu difficile à percer. Ces derniers temps ont été très compliqués pour le rejeton de l’Autumn. Et il en a profité, tout simplement. « That you are only sorry you got caught ? » Parce que c’est ce qui en ressort. « That you would have gone on living by my side, pretending to be my friend, my brother without saying a word ? » Il n’est pas loquace, d’ordinaire. Non. C’est un homme de peu de mots, de mots choisis, qui font mouche, qui sont efficaces et qui blessent juste où il faut. Il prend d’habitude son temps pour les soupeser, pour les sélectionner. Mais là il n’en a pas l’occasion. C’est son cœur, qui parle. Son cœur touché en plein cœur par cette révélation. Car oui, aussi étonnant que cela puisse paraître, Mazen Vanserra a un cœur. Il est simplement très bien caché. « That you would have waited for the next occasion to steal from me again ? » Visage à la hauteur du sien, yeux froids ancrés dans ceux, d’ordinaire si malicieux du jeune homme. Une confrontation qui ne finira absolument pas dans le bonheur ni par une bonne étreinte fraternelle. « D’you think I’m a fool, Kaseem ? » Le prénom claque comme une gifle. Jamais, au grand jamais il ne l’utilise en entier. « One always has a choice. » Et il a fait le sien. Contre lui.
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MessageSujetRe: Come closing in for a kill { Kazen      #☾.      posté le Lun 18 Mar - 11:35
Kaseem Ben-Ashraf
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9th of january.
Aux yeux du monde, c’est une tragédie qui se réveille dans le fond de cette allée. La tragédie d’alliés qui se montent l’un contre l’autre. C’est peut-être là ce que vous y voyez, ce que vous en pensez. Et si l’attitude des Flammes semble méritée, la douleur de l’homme n’est pas à ignorer. Il est incapable de réfléchir, Kaseem, face a cette violence qu’il a déjà trop vu chez les Vanserra. Alors qu’il se trouve au sol, immobilisé par la terreur, il ne peut que penser a ce soir qui a changé le cours de sa vie, celui de la vie de Mazen, celui de la vie de Rai. Le monde tout entier a sombré lorsque la rage a incendié son entourage, et la voilà qui recommence. Il en oublie presque la trahison, l’humain. Après tout, ce n’est pas la première fois qu’il ment au sorcier, et il est certain que ce ne sera pas la dernière. Alors au diable le fait qu’il s’est emparé d’armes qui ne lui appartiennent pas, qu’il les a offerts à une rébellion en laquelle il se prend à croire plus qu’il ne croit en lui-même. Il aurait dû se douter que sa trahison finirait par se heurter à sa réalité, qu’il devra faire face a ces actions qui, quelques jours durant, l’ont poussé à perdre de longues heures de sommeil. Mais il y a réfléchi, il sait qu’il n’a pas eu le choix, que le sorcier lui aurait refusé, que les humains seraient restés cette vermine que le monde regarde de haut.

Alors oui.

Il l’a trahi.

La poigne de Mazen se referme sur son col, soulève un corps qui, encore meurtris par le manque d’oxygène, peine à se maintenir debout. Ses propres mains s’accrochent aux avant-bras, vaine tentative de se défaire de l’emprise qui, si loin d’être aussi douloureuse que la précédente, reste difficile à supporter. « Explain ? » Kaseem hoche la tête, une larme coulant le long de sa joue. S’agit-il de la peur qui émane de son être ou est-ce simplement une conséquence de sa récente proximité a la mort ? Voilà une question que son esprit de survivant n’a pas le temps de se poser. « That you are only sorry you got caught ? » Ses sourcils se froncent. Non, bien sur que non. Au plus profond de son âme, il a toujours su qu’il finirait par se faire prendre. Peut-être aurait-il imaginé qu’il serait parvenu à l’avouer de lui-même, à poser une histoire qui aurait poussé le sorcier à comprendre. Mais la réalité est tout autre. « That you would have gone on living by my side, pretending to be my friend, my brother without saying a word ? » Les mots font mal. « I never pretended, man, » qu’il murmure d’une voix rauque, presque plus pour lui qu’autre chose. « That you would have waited for the next occasion to steal from me again ? » Alors que le visage de Mazen s’approche du sien, l’humain ne peut retenir un mouvement de recul, appuyant son crane contre le mur froid avec une telle force que cela lui fait mal. « D’you think I’m a fool, Kaseem ? » L’utilisation de son prénom complet se heurte à son cœur avec une telle violence qu’il ne peut retenir un hoquet de douleur. S’il s’était tu alors, le Feu, la vermine serait restée silencieuse, aurait accepté son destin, de retour sur son ile afin de ne jamais la quitter, laissant derrière lui les doux moments qu’il a partagé au sein de la ville. Mais elles continuent, les Flammes.

« One always has a choice. »

Quelque chose change dans le fond de son regard. La peur semble s’éteindre, surpassée par une tristesse qu’il n’a jamais réellement partagé avec le sorcier. « No, Mazen… » Nouveau murmure, plus douloureux que le reste peut-être pour une raison qui n’est pas immédiatement évidente. « You always have a choice. » Il s’agit d’un deuil qui pousse désormais les larmes jusqu’au visage salit de l’homme. « Because… » La toux le surprend un court instant. « Cause you had a hard fucking life, I can’t deny it but… » Son corps semble se relaxer, comme s’il accepte ce qui l’attend. « But you have no fucking clue how hard my life’s been. » Lui qui l’a fui depuis que la porte a manqué de sortir de ses gonds, le voilà qui trouve enfin le regard du sorcier. « You don’t know what it’s like, you can't never know what it’s like. » Lointaine est la peur, il ne reste dans le fond de sa voix qu’une tristesse qu’il fait tout pour cacher. « You joke about me eating shit off the street, but it ain't no joke to me man. » Ses pleurs s’intensifient, le déchirent. « I still eat shit I find in the bins cause all the food you give me I give to the kids who can’t fucking get out of the hellhole your people put them in. » Il appuie your people, le crache presque. « You don’t know what it’s like to live in fucking fear every day of your life, that if some dickhead doesn’t like your face maybe you won’t live to see another shitty day. But hey, maybe that’s a good thing cause who the fuck would like to live like this? » Le supplice s’enflamme, se transforme en colère. « You don’t know what it’s like to see your people killed for a show and no fucker does nothing about it. You didn’t do a fucking thing about it Mazen! Cause you're just like every one else, you don't give a shit about us! » Il hurle. Sa voix se brise, en raison de sa gorge meurtrie, en raison de la douleur qui fait plus mal encore. « So no, I didn’t have a fucking choice cause I’m tired. I’m so fucking tired man. I’m tired of this fucking life. » Ses yeux se plantent dans ceux de celui qui, de longues années durant, lui a permis d’oublier, si même le temps d’un instant, cette vie qu’il ne supporte pas. « So do whatever the fuck you want. Kill me and leave me in the gutter. And then go and live your easy fucking life. No one will give a shit about a vermin like me. No one ever does. »
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MessageSujetRe: Come closing in for a kill { Kazen      #☾.      posté le Jeu 21 Mar - 8:08
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Il ne sait pas à quoi s’attendre, Mazen. Et une partie de lui s’en moque. Parce que ça n’a pas réellement d’importance. Parce que quoi qu’ait Kaseem à dire, cela n’effacera jamais ce qu’il a fait. Ce qu’il a osé lui faire. Peut-être veut-il simplement qu’il lui donne une bonne raison pour le tuer. Une raison qui justifierait qu’il termine cette vie qui compte pourtant tant pour lui. Comptait. C’est un mensonge. Finalement, une part de lui essaye de le protéger, même s’il n’en a pas conscience. Il a besoin de ces explications. Comme il a eu besoin de celles de Blue, quand elle lui a dit le détester. Parce qu’une part de lui cherche à rester humaine. Et que sans ça, sans l’affection de ceux qui lui sont proches, il ne serait plus qu’un monstre. Alors oui, un morceau de lui espère. Quelque chose de tangible. Quelque chose qui le retienne, qui ne le fasse pas basculer de l’autre côté. Et il va en être pour ses frais. Et il le sent, soudainement. Dans le changement de posture de Kaz. « No, Mazen… You always have a choice. » Le rugissement est étouffé, mais la blessure est à vif. Bien sûr qu’il a le choix. Parce que tout le monde l’a, parce que même poussé dans ses retranchements, il est conscient d’avoir lui-même décidé de la marche à suivre. Et ça ne veut certainement pas dire que c’est simple. Mais ça signifie en revanche qu’effectivement, même dans sa situation, il peut choisir. Alors lui … « Because…  Cause you had a hard fucking life, I can’t deny it but… But you have no fucking clue how hard my life’s been. » C’est ça, sa ligne de défense ? Sa vie à lui est misérable, donc cela lui donne le droit de lui planter un poignard dans le dos ?

Soudainement, la main de Mazen cesse de s’agiter. Ce qui n’est vraiment pas un bon signe, au bout du compte. Il est devenu extrêmement silencieux, ses yeux se plissant presque. Est-ce réellement la pente glissante sur laquelle Kaz compte se lancer ? Il ne proférera pas un mot avant qu’il ait terminé. Rongeant son frein en silence. « You don’t know what it’s like, you can't never know what it’s like. » Et il n’a jamais prétendu le contraire. Mais il a toujours tout fait, à son niveau, pour qu’elle soit le moins misérable possible. « You joke about me eating shit off the street, but it ain't no joke to me man. » Impassible. Il reste impassible face à la détresse manifeste de celui qu’il a toujours considéré comme un frère. Non parce qu’il ne comprend pas, ou parce qu’il n’entend pas. Simplement parce qu’il s’enfonce lui-même dans son histoire. Et que tout ce qu’il lui dira, tout ça, il le sait déjà. Et rien de tout cela ne justifie ce qu’il a fait. « I still eat shit I find in the bins cause all the food you give me I give to the kids who can’t fucking get out of the hellhole your people put them in. » Il n’a jamais plaisanté. Il l’a toujours engueulé. Mais visiblement, Kaz n’est plus là. Ne s’adresse plus à lui. Pas avec ce ton. Pas avec cette agressivité. « You don’t know what it’s like to live in fucking fear every day of your life, that if some dickhead doesn’t like your face maybe you won’t live to see another shitty day. But hey, maybe that’s a good thing cause who the fuck would like to live like this? » Silence. Absolu. « You don’t know what it’s like to see your people killed for a show and no fucker does nothing about it. You didn’t do a fucking thing about it Mazen! Cause you're just like every one else, you don't give a shit about us! » Ça. Ça, il le reçoit. Et cela desserre sa prise sur les vêtements de Kaseem. Parce que s’il y a une chose qu’il peut accepter. Un reproche. C’est celui-là. Parce qu’il le sait. Parce que ce n’est pas la première fois qu’il se fige au moment où on aurait eu besoin qu’il agisse. Et il s’en veut. Evidemment qu’il s’en veut. Comme il s’en voudra chaque jour que les Yeux font de ne pas avoir secondé Mayron. D’avoir laissé leur père vivre, quand il aurait du l’achever. Des choix. Des choix qu’il a fait. Consciemment ou non. En pleine possession de ses moyens ou non.

« So no, I didn’t have a fucking choice cause I’m tired. I’m so fucking tired man. I’m tired of this fucking life. » Ses prunelles retrouvent celles de Kaz. « So do whatever the fuck you want. Kill me and leave me in the gutter. And then go and live your easy fucking life. No one will give a shit about a vermin like me. No one ever does. » Et s’y reflète non plus de la colère à l’état pur. Mais de la tristesse, l’espace d’un instant. Avant que son regard ne se vide, totalement. Comme son visage. « I do. » La main s’écarte, et lui aussi. Un pas en arrière. Un repli. « You have some freaking nerve. Calling me out on all that. Or have you hit your head so hard you can’t remember the, I don’t know, twenty-seven passed years ? » Il n’y a même plus la moindre émotion, dans ce qu’il dit. Parce que si quelqu’un s’est fait assassiner ce soir, ce n’est pas Kaz. Oh non. Il vivra. Sa vie de merde, pour laquelle il a le droit de se comporter comme un connard avec la Terre entière. « I don’t know whether you are just trying to justify what you did to me by blaming me, because that’s so much easier and a typical Kaseem move, to blame everyone but yourself for your own action, » des mots égrenés méthodiquement, les uns après les autres, « or if this is what you really think of me. » Il a besoin d’une cigarette. Immédiatement. Méticuleusement, il retire ses gants, les rangeant dans sa poche dont il tire une cigarette. Qu’il prend le temps d’allumer. Ses doigts tremblent légèrement. Il ne reprend la parole qu’après une profonde bouffée mortifère. Quand son pouls s’est stabilisé de nouveau : « I won’t deflect your accusations about New Year’s Eve. Maybe I should just have jumped on stage, got myself killed. You would have liked that better. And as my will goes to you, inherited every fucking weapon you can ever desire without having to steal them ever again. Or would have it been a shame, because you would have lost your scape goat at the same time ? »

Sa gorge est beaucoup plus nouée qu’il n’y paraît. Enfermé dans son apparence de psychopathe, que visiblement, lui aussi voit. « Whatever. I apologize for not doing a thing. That’s a problem and you know that perfectly, thanks for pushing that button. » Il ne le regardait plus. Mais revient à lui avec aisance, à travers la fumée de sa cigarette : « But don’t you ever dare acting like I am just one of them. Like I didn’t rush to the police station when your girlfriend showed up at my door with bruises. That I didn’t help start an investigation to both expose abusive police practices and find the dirty cop to beat him up myself. » Il y a de la douleur, dans chaque ombre projetée sur le visage de l’Automne. Une souffrance que seul un proche pourrait lire. Que Kaz pourrait sans doute appréhender. Enfin. Ou pas. S’il le voit réellement comme la bête qu’il décrit. « Don’t you dare pretending I think you are vermine. That I just even once treated you differently because of your origins. That I don’t stand up for you. That I didn’t break fingers just because people looked at you the wrong way. And that if you have explained and asked, i wouldn’t have helped you. » La cigarette se consume beaucoup trop vite. Et il n’en veut de toutes les manières plus. Elle s’écrase à ses pieds, dans l’indifférence générale alors qu’il pointe un index vibrant sur l’homme qui lui fait face. « So own your shit. Or if you really think that of me. If it is just what I am to you. Get out of here. And don’t feel forced to ever cross my path again. I'm freeing you from slavery. Apparently. »
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MessageSujetRe: Come closing in for a kill { Kazen      #☾.      posté le Sam 13 Avr - 1:15
Kaseem Ben-Ashraf
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9th of january.
Est-ce que tu t’es déjà trouvé dans un état si pitoyable que tu causes sans même se douter des conséquences ? Ouais ? Genre quand tu sens que c’est l’adrénaline et pas ton cerveau qui pousse les mots à sortir de ta bouche. C’est un truc bizarre que personne comprend vraiment, le genre de merde qui fait que tu dis des trucs que tu veux pas vraiment dire, que tu vas trop loin. Mais c’est aussi la vérité cachée, celle que t’ose pas balancer normalement parce que t’en doute, parce que tu rationalise le truc. Ça t’est arrivé à toi, ça m’arrive à moi, et voilà que ça arrive à Kaseem.

Depuis qu’il est gamin, il a vécu dans un monde qu’il a eu du mal à comprendre. Dès qu’Abraham l’a pris sous ses ailes, il a connu les caniveaux de Staten aussi bien que la haute de Greenwich. Et c’est le genre de truc qui a pas eu de sens. Gamin, Rai a pas arrêté de lui demander de rester au lieu de se casser tous les soirs. Mais il a jamais pu. Il a appris à se tenir comme il faut – genre pas comme la merde qu’il est – mais dès qu’il fait pareil une fois rentré, on l’appelle traitre, on se fout de sa gueule. Il est censé être qui, Kaz ? Le gamin débile qui vit dans un monde de merde et qui se drogue pour faire passer la douleur ? Ou le bras droit à l’esprit stratégique et aux muscles précis qui sait se tenir en société ? Il a jamais su. Alors il a appris à séparer les deux, même si avec les Vanserra, il a appris qu’il pouvait être l’enfant qui veut pas grandir. Sauf qu’il a fini par grandir, le gamin. Parce qu’il a pas eu le choix. Avec les années sont venues un sens de fierté. C’est plus que les sorciers qui tabassent les humains, il fait partie des humains qui tabassent les sorciers qui se croient tout permis. C’est un rebelle, certains diraient terroriste et ils auraient raison. Kaz, c’est un terroriste qui croit en un monde meilleur. C’est pas le premier du genre et ce sera pas le dernier. Alors ouais, il a toujours été du genre à séparer les sorciers de leur coven, mais ça devient de plus en plus difficile. Parce que pour chaque gars sympa, t’en a dix qui sont des pires batards. Il l’aime Mazen. Il l’aime comme si c’était son propre frère. Mais il sait qu’il le sera jamais. Pas parce que l’un des deux a un problème avec l’idée, juste parce qu’inconsciemment, il en est probablement pas capable.

Il sait que s’il lui demandait, Maz lui filerait un lit dans son appart, voir lui filerait un appart rien que pour lui. Mais ça voudrait dire vivre chez le feu, celui qui de tous est le pire à leur égard jour après jour. Et ça il pourra jamais le faire, Kaz. Alors il retourne sur son matelas qui mérite même pas de porter le nom, dans sa baraque qui a même pas un toit complet. C’est pas qu’il aime la misère, c’est que les durs idéaux de la rébellion finissent par trouver leur chemin jusqu’à son cœur. C’est pour ça qu’il va pas chez Mazen quand il est blessé. Il va chez les humains, chez les guérisseurs, chez Blue qui lui filera un coup de pouce. Quand le sorcier le voit avec la gueule déchirée, il finit toujours par soupirer, par le soigner avec tous ces moyens que les autres humains ne connaitront jamais. S’il a appris un truc au fil du temps, Kaseem, c’est qu’il est pas tout seul. Quand il se donne dans son boulot, il le fait pour les gosses qui ont pas d’Abraham. Quand il se fait tabasser pour avoir été cheeky avec des gardes, il le fait pour les fatiguer, histoire qu’ils aient pas envie de taper quelqu’un d’autre. Quand il organise un attentat contre les sorciers, refusant de penser à la mort qui en découlera peut-être – celle qu’il n’osera jamais donner – il le fait pour tous les esclaves qui peuplent les quartiers sorciers.

Mais ce sont des idées auxquelles il pense pas vraiment Kaz, le genre de truc qui se balade dans le fond de son crane sans qu’il y fasse gaffe. Alors quand il balance toutes ces merdes à la face de Mazen, il sait pas trop d’où ça sort. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il a de plus en plus de mal à séparer l’individu de la masse. Parce que lui-même devient un rouage de quelque chose de plus grand que lui. Il se souvient pas de la dernière fois qu’il a fait quoi que ce soit pour son cul à lui. Alors il hurle presque des mots qu’il n’aurait pas du dire. Alors il finit par accepter son échec.

« I do. »

La prise sur son col s’éloigne. Les muscles ne le retiennent pas, partagés par un manque d’oxygène et un excès d’adrénaline qui n’arrive qu’à les faire trembler. Il s’écroule, Kaz, glisse le long du mur jusqu’à retomber sur ce sol miteux. Mazen. Mazen c’est l’anomalie. Le gars de la masse qui se comporte pas comme le reste. Et c’est dur. C’est dur parce qu’il a envie de lui filer une confiance sans limite, le rebelle, mais il se doute toujours, il se demande toujours si c’est une info qui finira par sortir, même si par mégarde. C’est différent avec Rai, parce que Rai fait partie des rejets, parce que Rai il a toujours tout trouvé plus facile avec lui. Gamin, il lui causait pas beaucoup à Maz, parce que c’était le gars qui lui faisait franchement peur, le gars qui suivait les ordres de son père. Et puis tout a changé. Et puis ils ont changé. Mais alors que le sorcier a chargé, alors qu’il s’est abattu contre l’humain sans préavis, il n’a fait que voir ce gosse violent, fils à papa qu’il a pas eu envie de connaitre. « I know. » Murmure. Parce que même s’il a peur de son maitre, il sait qu’il l’aime. L’aimait ? Il n’ose pas y penser. « You have some freaking nerve. Calling me out on all that. » Les mots continuent. Les mots blessent. Les lèvres murmurent de nouveau. « It ain’t… » « I don’t know whether you are just trying to justify what you did to me by blaming me, because that’s so much easier and a typical Kaseem move, to blame everyone but yourself for your own action. » Il pose la faute sur la masse, c’est vrai. C’est la faute de l’Automne si un garde bute un gosse après avoir tapé trop fort. C’est la faute du coven et de tous les connards qui en font partie – ou presque. « Or if this is what you really think of me. » Il en rit presque. « You wasn’t the point, Maz. But as always it’s all about you. » Pour le gosse qui ne se considère être que le pion de quelque chose de plus grand, il a du mal à comprendre comment son presque frère n’a sortis de ces mots qu’une phrase, qu’un instant. Parce qu’il a beau dire qu’il comprend, il comprendra jamais. Et c’est pas une attaque, c’est pas un truc négatif, c’est juste une vérité qu’on a parfois du mal à comprendre. C’est une chose de montrer de l’empathie et du support aux minorités, une autre de comprendre la discrimination qui se heurte à elles jour après jour. « I won’t deflect your accusations about New Year’s Eve. Maybe I should just have jumped on stage, got myself killed. You would have liked that better. » Le regard de l’humain le fixe. « And as my will goes to you, inherited every fucking weapon you can ever desire without having to steal them ever again. » Son regard monte au ciel avant de trouver le sol, honteux. « Or would have it been a shame, because you would have lost your scape goat at the same time ? » Ses sourcils se froncent. « Scape goat ? What the fuck are you talking about ? You thought I’d use you as a… ? » « Whatever. »

Les mots sont durs. « I apologize for not doing a thing. That’s a problem and you know that perfectly, thanks for pushing that button. » Il aurait voulu se relever, Kaseem, mais la réalisation des conséquences de son explosion se font trop douloureuse. « But don’t you ever dare acting like I am just one of them. » Il continue, Mazen, il parle de ces choses qui le rendent si particulier, si unique. Ce sont ces choses qui font qu’il a du mal avec la généralisation dans laquelle il tombe un peu plus chaque jour. Parce que Maz, il a toujours été là pour lui, pour Blue par une extension étrange, pour tous ses orphelins de frère et sœurs si l’humain lui aurait demandé. Les murmures de cette rébellion se prendront à dire que c’est bien beau de faire ces trucs pour un ou deux humains, mais qu’en est-il des autres ? « Don’t you dare pretending I think you are vermine. » I know you don’t. « That I just even once treated you differently because of your origins. » I know you ain’t never done it. « That I don’t stand up for you. » I know you do. « That I didn’t break fingers just because people looked at you the wrong way. » Fuck… « And that if you have explained and asked, i wouldn’t have helped you. » « D'you think? » Murmure. Il a besoin de toute sa force pour pouvoir se relever. Une force qui l’empêche presque de comprendre tous les mots qui continuent de s’écraser contre son cœur. « I'm freeing you from slavery. Apparently. »

Silence.

Il le fixe. La voilà cette fin dont il s’est pris à cauchemarder ici et là. Lentement, il hoche la tête, accepte sa sentence. Et il se met en mouvement, s’éloigne lentement dans le néant de cette allée au sein de laquelle ils ont si souvent partagés des rires a l’écho désormais douloureux. Sous la lueur d’un lampadaire, il s’arrête, se retourne, plante son regard dans le fond de celui de Mazen. « Would you’ve given them to me, Maz? » Il y a une finalité dans son ton, comme s’il vient d’abandonner tout ce en quoi il a si longtemps cru, comme s’il n’a besoin que d’une réponse avant de disparaitre. « If I’d come to you asking for a fucktone of weapons for an attack on this dumbass ritual, would you’ve said yeah? » Une main tremblante sort une cigarette de sa poche. « I think that’d be your limit, don’t you? You’d have taken the revolutionary, not the revolution. » Son briquet clique une fois. L’étincelle se meurt. « But I ain’t much without this, Maz. » Le briquet clique de nouveau. La flamme embrasse le bout de tabac. Il se tient la un moment, laisse la fumée glisser d’entre ses lèvres. « I needed those weapons. Asking you… asking you would’ve made you in on it. And I couldn’t do that to you. I ain’t never wanted to hurt you, I swear. »

Oh, but if only you knew.
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MessageSujetRe: Come closing in for a kill { Kazen      #☾.      posté le Dim 28 Avr - 11:15
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9th of january.
Le silence est douloureux. S’il n’a jamais dérangé outre mesure le rejeton de l’Automne, celui-ci fait particulièrement mal. Kaseem est debout, face à lui. Et il vient de lui donner un choix, ce choix qu’il prétend ne jamais avoir. Les yeux dans les yeux, les deux hommes s’observent, alors que le temps semble avoir suspendu son cours. Une partie de l’esprit de Mazen essaye de le protéger. Mais elle est rapidement repoussée par son analyse précise des faits, qui a toujours pris le dessus. Il n’est plus certain de connaître la personne qui se tient en face de lui. Une fois de trop, des traits familiers qui lui échappent. Comment en sont-ils arrivés là ? Le poignard planté entre ses deux omoplates est insupportable, faisant vibrer ses tempes. Et chaque pirouette, chaque mot de Kaz, réfutant ses accusations, justifiant ses actes n’a fait que l’enfoncer. Il sent quasiment le sang s’écouler de la plaie, goutte après goutte, glissant jusqu’au sol. Une simple métaphore, qui aurait rompu le silence si elle avait été littérale. Qui aurait sans doute fait moins mal que ça. Que celui qu’il a toujours considéré comme un frère, se tenant face à lui, le traitant comme un étranger. Pire. Un ennemi. Et soudain, un mouvement. Un hochement de tête. La sentence tombe, comme un couperet. Il a fait son choix. Les yeux de Mazen se détournent immédiatement. S’il peut tout encaisser, s’il peut se tenir debout jour après jour, refoulant ses sentiments, ça … ça, c’est impossible. Sa mâchoire tremble mais il ne fait pas un geste pour le retenir. Il a pris sa décision. Choisi son camp. Et le désaveu qui découle de chaque seconde, de chaque pas qu’il fait est une torture. Et peut-être est-ce pour cela qu’il finit par le regarder de nouveau. Pour imprimer chaque mètre l’éloignant de lui. Pour sceller la rupture de ce contrat implicite entre eux. Puisque ce n’est, apparemment, que ça aux yeux de l’humain.

Il ne tremble pas quand il se retourne. Il n’espère pas un changement d’avis. Ils se connaissent, quoi qu’en pense l’autre, bien trop pour cela. « Would you’ve given them to me, Maz? » Silence. « If I’d come to you asking for a fucktone of weapons for an attack on this dumbass ritual, would you’ve said yeah? » Silence. « I think that’d be your limit, don’t you? You’d have taken the revolutionary, not the revolution. » Silence. « But I ain’t much without this, Maz. » La cigarette prend feu. Les cendres sont ce qui retient l’attention de Mazen. Peut-être parce que c’est encore le plus simple. La réalité ? Il ne sait pas. Il ne sait pas ce qu’il aurait fait. Peut-être aurait-il tenté de l’en dissuader. De cibler différemment les attaques. Parce que des innocents ont été touchés. Parce que ce n’était pas un mouvement intelligent. Parce qu’on ne gagne pas une guerre en lançant une guérilla. Parce que son esprit militaire affuté aurait eu une autre idée. « I needed those weapons. Asking you… asking you would’ve made you in on it. And I couldn’t do that to you. I ain’t never wanted to hurt you, I swear. » Et un rire déchire la nuit. Celui de Mazen. Cela ne dure qu’une seconde. Une brève seconde, où le son, tenant plus du sanglot sans doute s’arrache de sa gorge. Alors qu’il se rend compte que l’autre n’a aucune conscience de ce qu’il a fait. Des répercussions de ses actes. Alors une nouvelle fois, une dernière fois, il va lui expliquer. Sa main gantée se passe sur son visage, comme pour remettre en place le masque de marbre qui lui va si bien au teint. « That wasn’t your call to make. » Une certitude. Une évidence. « You are telling me that you decided to steal from me, to break my trust because you didn’t trust me enough. And you still think that is ok. » Parce que visiblement, sacrifier ce qu’ils ont vaut le coup, pour sa cause. Pour le reste. « I don’t know what I would have answered. And you don’t know either, for that matters. » Parce qu’il ne le connaît visiblement pas si bien que ça. Mais qu’est-ce que ça peut bien faire ? Il n’y a pas eu d’excuses. Il ne regrette visiblement rien. Ne fait que se justifier. Ce qui en dit long sur ce qu’il n’y a plus entre eux.

Tout comme pour le reste. « As for making me on it … » Il n’a même pas les mots, en réalité. C’est tout Kaz. Il n’a réfléchi à rien, même sur quelque chose d’aussi important, même avec toutes les conséquences que cela peut avoir. Sa main gauche se plonge dans sa veste pour en retirer son revolver. Un coup d’œil l’assure que la sécurité est bien en place avant qu’il ne la jette au sol, aux pieds de l’humain qui lui fait face. Sous l’éclairage du lampadaire, quelque chose étincelle sur la crosse. Le symbole est soudainement plus que visible, alors que Mazen relève le menton pour le regarder : « By now you should know that all my weapons are marked, with a unique sigil, as all the Autumn ones, precisely to prevent that kind of theft. » Il semble sincère, quand il dit ne pas a voir voulu lui causer du tort. Mais il est bien trop tard pour ça. « So if indeed making me your scape goat wasn’t part of your plan, congratulations, it got more elaborate without you knowing it … or just thinking, for one second. » Ses prunelles se baissent de nouveau sur l’arme qui semble lui envoyer un clin d’œil démoniaque, avec la lumière jouant sur la surface. Il n’a même pas la gorge nouée alors qu’il énonce, froidement : « At least one of your brothers in arms left one behind. » Parce qu’il ne s’est même pas demandé comment il a su. « It’s just a question of days before they trace it back to me. » Une sentence qui claque dans l’arrière-cour. Il n’y a aucune couleur sur le visage du chef de la sécurité, alors que les mots s’imprègnent dans son être. Les dire à haute voix les rend soudainement réels. Et c’est sans sourciller qu’il relève le visage vers Kaz. « So it is actually farewell, not goodbye. Because that won’t mean prison or exile. » Il n’avait pas vu les choses se terminer de cette façon. Mais il est fatigué, Mazen. De se battre pour des choses qui sont déjà perdues. De se rendre compte qu’il est devenu ça, ce monstre solitaire qu’il a toujours prétendu être. Cet être disposable. Alors il s’avance. S’accroupit pour reprendre ce qui lui appartient. Et rentre dans le club, sans dire un mot. Quelques minutes plus tard, il s’esquive, après avoir donné des instructions. La nuit est écourtée. Mais quelle importance ? Bientôt, plus rien n’en aura.
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