• IT'S A REVOLUTION, I SUPPOSE

It's a revolution, I suppose.

Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry

Ça cris, ça hurle, ça pleure, ça enrage et qui pourrait les blâmer? Ah ouais, les sorciers. C'est sûr que quand on bouffe plus qu'à sa faim, on peut se permettre de dire que ces gens affamés et désespérés sont des gêneurs qui doivent se disperser. Se disperser? Et si on dispersait leur bouffe pour voir? Ils feraient quoi?

Je suis un peu hypocrite de dire ça, et surtout de me tenir en bordure de la marche pacifique, perché sur un tas de vieux gravats recouverts de mousse et d'humidité. Objectivement parlant, je mange à ma faim, mais c'est facile quand on fait les affaires que je fais, ou quand on a les amis que j'ai. Eux, c'est une autre paire de manches. Et les soldats qui leur font face n'ont rien compris. Les sorciers qui les ordonnent n'ont rien compris.

Et dire que j'ai grandis parmi eux. Je suis sûr que si je pouvais approcher et observer leurs visages, j'en reconnaîtrais certains, mais de là où je me trouve je n'entends que la colère scandée dans les airs, je n'observes que les pancartes levées, les femmes et les hommes qui avancent vers leur destin. Les rejoindre? Être au cœur d'une foule n'a jamais été mon truc. Trop dangereux, trop étouffant. Mais si les soldats en venaient à utiliser leurs armes... Est-ce que je pourrais rester là sans rien faire? Je suppose que le temps le dira...

Spoiler:

[ IT'S A REVOLUTION I SUPPOSE. ] Tout comme le reste des habitants, tu avais entendu les sombres nouvelles qui s’étaient abattues sur Staten Island. Un troisième jour passerait sans que des estomacs ne soient nourris. Un troisième jour durant lequel certains commerçants ne puissent faire affaire. Un troisième jour où tu entendrais le cris incessants des enfants affamés, les pleurs des parents accablés, et les murmures pleins de haine de ceux qui prévoyaient déjà leur revanche. Et toi, tu regardais une foule en désespoir marcher dans les rues, les visages masqués et méconnaissables, pancartes en mains. Bientôt, tu rejoignis cette foule, te fondant aisément dans la masse avec ton propre masque et ta petite taille. Mais tu n’étais pas là pour le même but qu’eux, malheureusement pour ces personnes. Rapidement, tes yeux se posèrent sur plusieurs proies possibles à la fois, trop occupées à crier et à brandir leurs bannières pour remarquer tes mains habiles qui, discrètement, se glissèrent dans leurs poches pour en sortir le contenu en de gestes habiles. Tu continuas ton jeu sans que personne ne le remarque, et ce, pendant de longues minutes durant lesquelles ton butin s’agrandissait. Tu finis néanmoins par te séparer de la foule, ne voulant tenter ta chance plus longtemps et ne voulant prendre le risque d’être repérée. Te glissant dans l’ombre d’une ruelle, tu regardas l’attroupement s’éloigner en direction des quais alors que tu rangeais tes trouvailles à l’abris, avant de quitter ta cachette. Tes pas te menèrent rapidement sur un chemin que tu connaissais, et bientôt, tu te retrouvas à grimper les escaliers de secours d’un immeuble à l’allure délabrée, afin de rejoindre les toits.

( Pando )

Spoiler:

Il bouillonne, Kaseem. Il bouillonne et son estomac chiale aussi. Il a rien bouffé depuis 3 jours. Rien si c’est l’assiette de bouffe que Mazen lui a enfoncé dans la gorge, après l’avoir attaché à son fauteuil préféré. Il a rien bouffé parce que tout ce qu’il a trouvé il a essayé de le refiler aux gamins de Staten, ceux qui sont pas aussi chanceux que lui, ce qui ont pas le droit a la bouffe de Greenwich. Alors il a faim, il s’est senti fatigué comme jamais, mais dès que les plans de la manifestation se sont montés, il a senti l’adrénaline prendre le contrôle de ses muscles précis. Il les rejoint pas de suite, les manifestants, se contente de surpasser la foule, du haut des toits qu’il connait par cœur, afin de s’assurer que tout se passe bien. Et pourtant. Pourtant il a juste envie d’aller tabasser ces batards d’Automne qui se sont si souvent déchainés sur lui. Mais il s’retient parce que s’il y a bien un truc qu’il a appris difficilement, c’est que de pas réfléchir, c’est un moyen pour foutre la merde.

Accroupis sur le toit, son visage caché par un masque de fortune, son regard parcours la foule. C’est alors qu’il reconnait un mouvement qu’il a déjà vu de nombreuses fois, le genre qui se meut avec une fluidité qui se ralentis un peu plus à chaque pas. La silhouette (@Sung Jae) finit par sortir de la manifestation, trouve des escaliers, pointe le bout de son nez. « Sympa d’voir que la solidarité s’perd pas. » Sa voix est calme, même s’il ne cache pas un certain mépris qu’il ne peut pas retenir. Autour de lui, les mégots signalent que cela fait un moment qu’il garde un œil. « J’sais pas c’que t’as foutu mais j’pense que t’es du genre à pouvoir t’acheter d’la bouffe avec tes sous bien gagnés ? » Il en a volé des trucs Kaz, mais jamais aux humains, jamais aux humains affamés. « J’imagine que tu penses déjà à ton bon ptit repas que tu trouveras au marché noir ? » Il s’avance, Kaz, jusqu’à être proche de l’inconnue. « Et les gamins qui crèvent de faim tu leurs a dit pardon ou bien ? »

Spoiler:

[ IT'S A REVOLUTION I SUPPOSE. ] La montée des escaliers se fit sans encombre et, en quelques minutes, tu te retrouva tout en haut de l’immeuble. Tu t’attendais à ce que les lieux soient vides, alors en voyant la silhouette d’une autre personne se profiler au loin, tu t’arrêtas dans ta course. L’inconnu portait un masque et il était impossible pour toi de savoir si tu le connaissais ou non, mais son corps indiquait sans aucun doute qu’il était un homme. Tu songea brièvement à quitter les lieux avant qu’il ne te remarque, mais cela était déjà trop tard. Cachée derrière ton masque, tu écoutas silencieusement les paroles de l’homme, n’étant pas particulièrement affectée par les mots qu’il lançait à la volée. Au fil des années, nombreuses étaient les personnes qui avaient critiquées ton attitude, injustement ou non. Nombreuses étaient les personnes qui ressentaient du mépris à ton égard de par ta simple existence et ta façon de penser. Tu avais appris à ne plus t’en soucier au fil des années. Regardant l’inconnu (@Kaseem Ben-Ashraf) s’approcher, tu sentis malgré toi un sourire s’étirer sur tes lèvres. Tu pensa brièvement que l’homme avait de l’aplomb pour te provoquer de la sorte sans même te connaître. Finalement, son monologue touchant à sa fin, tu retiras ton masque, laissant celui-ci pendouiller autour de ton cou, avant de le regarder droit dans les yeux. J’irais sur la tombe des enfants en question pour leur rendre mes hommages. répondis-tu sans ciller. Et toi, que diras-tu aux parents des dits enfants s’ils apprenaient que tu avais laissé une voleuse leur prendre leurs biens sans la stopper, la laissant ainsi sceller le destin de leurs propre sang ? continuas-tu, te rapprochant à ton tour de lui.

( Pando )

Spoiler:

"C'est organisé, on a des gars qui surveillent." Qu'on lui dit, en lui confiant un masque. Le gosse quant à lui est impuissant. Ils étaient venus tous les trois, observer l'ampleur de la révolte. Eyden n'avait jamais rien vu de tel, si bien qu'il était resté bouche bée devant les slogans scandés par la foule. Si son oncle pouvait voir ça, il serait probablement aux anges de contempler cette lueur révolutionnaire qui le faisait tant rêver.
Il est à cran, à bout de nerf. Il a réussi à garder un peu de nourriture en troquant ses babioles fétiches, mais la tension était palpable lors de son dernier passage au marché noir. "On revient, ne fait rien d'insensé. " Une main se pose sur son épaule, comme pour le rassurer de la tempête à venir. Il laisse ses ainés s'éloigner, acquiesce docilement à l'arrière de la foule. On entends dire que les soldats demandent à se disperser... Ou plutôt ordonnent. Quand feront-ils la part des choses ? Il n'en peut plus, ce sorcier hybride, de voir les siens dans la tourmente à cause des petits princes du "continent" comme il les surnomme. La rage le prend aux tripes, il sert les dents derrière son masque. Ils sont menaçant et armés. Mais la foule n'a plus rien à perdre, hormis une vie marquée par l'esclavage.
Tsk. Dédain profond envers la société, il n'écoute pas les recommandations. Rester calme ? Alors que ces gars sont prêts à tirer ? Alors qu'il se décide à aller en tête du cortège, le garçon se baisse pour ramasser un morceau de ciment brut, vestige des ruines, qu'il garde au creux de sa main. C'est comme si le bon dieu l'avait posé sous sa chaussure.
Le voilà bien décidé à en découdre pour un simple morceau de pain.
A deux rangs des soldats, se doigts jouent dangereusement avec le projectile. Lequel va goutter à la colère du peuple ? Rien d'insensé... Mh. Désolé.

Spoiler:

« J’irais sur la tombe des enfants en question pour leur rendre mes hommages. » Ouais alors c’est un mec bien Kaz, mais il est franchement à deux doigts de lui en foutre une a la madame, la. Il s’en fout bien qu’elle a un visage pire joli qu’il aimerait pas abimer, mais c’est vraiment parce qu’il se retient fort qu’il ne lui en fout pas une. « Et toi, que diras-tu aux parents des dits enfants s’ils apprenaient que tu avais laissé une voleuse leur prendre leurs biens sans la stopper, la laissant ainsi sceller le destin de leur propre sang ? » Il ouvre la bouche pour rétorquer, mais elle l’a bien eu. Alors il dit rien le temps d’un moment. A son tour, il relève son masque un moment, laissant les traits de son visage ouverts, comme pour essayer de s’excuser, de rappeler qu’ils sont dans le même camp – ou du moins il le croit. « J’leur dirait que c’est une meuf genre yay high, » qu’il dit en posant sa main au niveau du crane de la voleuse (@Sung Jae). « Et que j’étais trop occupé à mener une révolte… » Il semble hésiter. « Ah ouais, et que j’suis déso aussi. » Son masque retrouve son visage, conscient qu’il ne peut se laisser ouvert si longtemps. « Mais j’suis content de voir que tu t’laisses pas faire. » Il fait un signe de tête vers la foule qui s’agite un peu plus chaque instant. « Ça fait plaisir de voir qu’il y a des guerriers qu’on connait pas encore. » Soudainement, comme s’il vient de se rendre compte de quelque chose, il fait volte-face, pointe un doigt vers l’humaine. « Et si j’te faisais un deal ? Reste encore deux secs pour le spectacle et j’te balance pas. » Il parle avec un large sourire dissimulé, que l’on ne peut reconnaitre que dans le ton de sa voix. « J’suis sûr qu’on aura besoin de quelqu’un aux doigts d’or comme toi. »

Spoiler:

[ IT'S A REVOLUTION I SUPPOSE. ] Le visage que tu découvris derrière son masque te prit par surprise, mais tu pris soin de ne pas laisser cette émotion apparaître sur ton visage. Les traits de l’homme (@Kaseem Ben-Ashraf) étaient indéniablement attirants, et, en une autre occasion, tu aurais été peut-être tentée de l’admirer de plus près. Mais là n’était pas le moment, alors tu chassas bien vite cette pensée de ta tête. Voir l’inconnu rester silencieux quelques secondes après ta réponse t’avait apporté de la satisfaction, te rendant compte que tu avais réussi à le prendre à son propre jeu. À cette réalisation, tu avais laissé un sourire en coin étiré tes lèvres, ne le masquant pas cette fois, avant qu’il ne disparaisse tout aussi vite qu’il n’était apparu en l’entendant reprendre la parole. J’leurs dirait que c’est une meuf genre yay high. Tu n’avais pas compris l’expression qu’il avait employé, mais ne voulant apparaître inculte, tu ne dis rien, l’écoutant silencieusement En sentant sa main se poser ensuite sur ta tête, tu eus un mouvement de recul instinctif, à nouveau surprise par son attitude. Te sentant brusquement vulnérable, tu décidas de copier son geste et de poser ton masque sur ton visage à ton tour, avant de te diriger vers le vide, t’accoudant sur le rebord du toit. J’aimerais pouvoir me sentir désolée pour les personnes que j’ai volées, mais je ne le peux pas. Pas dans le monde dans lequel nous vivons. répondis-tu à la suite de ses mots, laissant ton honnêteté transparaître dans ta voix. Ses paroles suivantes te firent tourner vers lui, curieuse. Je comptais rester ici de toute manière pour surveiller l’avancement des choses, mais je suis toute ouïe.. pourquoi aurais-tu besoin de mes « doigts d’or » ? continuas-tu, ta voix reprenant un ton monotone.

( Pando )

Spoiler:

N'est-ce pas un peu dans l'excès ? Des armes magiques contre des civils sans magie ? Il hésite, Eyden. Le mouvement de foule risque de faire des blessés, ou peut-être que cela servira d'élément déclencheur pour punir ces soldats imbus de pouvoir. Il redresse la tête, ce gamin plein d'espoirs, fixant quelques instants l'un des antagonistes en face de lui. Il sait que ce n'est pas le moment à l'hésitation, car cette idiote d'ombre pointera le bout de son nez lorsqu'il baissera sa vigilance.

La foule scande, la colère gronde, et lui, cet inconnu sorti de nulle part, est prêt à commettre l’irréparable. Du bout des doigts, il continue de jouer avec ce projectile. Une belle représentation de ce qu'on fait ces gens aux siens, une ruine qui reste solide malgré les âges.

S'ils ne sont pas décidés à s'en aller, alors lui fera de son mieux pour les faire reculer. Qu'importe le prix.

Il s'avance, s'élance parmi les premiers rangs, se laissant pousser par l'adrénaline. Il sait qu'elle est là, qu'elle l'observe, quelque part au loin, mais cette fois Eyden ne prend pas le temps de la chercher. Fini la furtivité, son cœur tambourine, il a peur, il est en rage, il veut venger les siens. Après un dernier coup d'épaule, le garçon ne laisse pas le temps de réagir à ce foutu soldat qu'il fixait depuis tout à l'heure. Barrez.... Le bras se lève et il lance un léger cadeau à l'attention des soldat. ... VOUS ! Peut-être aurait-il dû s'inscrire dans une équipe de Baseball. La pierre heurte violemment la tête de la cible, projetant le soldat au sol sous le choc. L'élan a permis l'effet de surprise pour la foule comme pour l'armée qui fait face. Qu'advienne que pourra...

Spoiler:

It's a revolution, I suppose.

Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry Ft. Everybody 'cause I'm hungry

Et ce qui devait arriver arriva. Franchement, je ne vois rien d'étonnant. Les sorciers oppressent les humains, se moquent d'eux, les affament et les humilient, et quand ces êtres décharnés en colère se rebiffent, les sorciers sont aussi là pour les écraser. Ne sommes-nous là que pour ça?  Ne sommes-nous que des poches à viande bonnes à servir ou souffrir?

Faisons un petit marché : celui qui dénoncera celui ou celle qui a lancé cette pierre aura ses tickets de rationnements. - Bah bien sûr. Les flammes viennent tout juste de brûler et s'éteindre, et les menace pleuvent déjà. Le chantage résonne déjà. La mauvaise foi flotte dans l'air. Qui a lancé cette pierre? Eux. Indirectement. Nous oppresser à ce point ne pouvait pas apporter la moindre paix, même superficielle. Nous couper les vivres ne pouvait pas bien se passer.

Les soldats sont en formation, les armes prêtes à cracher leurs flammes, et alors quoi? La vrai question n'est pas de savoir s'ils auront l'opportunité de punir la pauvre âme ayant lancé cette pierre, la question est de savoir quand, car d'une façon ou d'une autre, quelqu'un sera brûlé. Voire plus. La foule bouge. Elle pense. Elle se prépare, mais à quoi? Devrais-je m'y mêler? Intervenir? Dans quelle mesure? De quel droit? Après tout, mon estomac est plein. Aider? Aider car j'en suis capable? Aider à quoi? Si c'est pour aggraver les choses...

Spoiler:

Alors qu’elle recouvre son visage et s’éloigne de lui, Kaz ne peut que la fixer, gardant un œil sous la foule au sol. « Pas dans le monde dans lequel nous vivons. » Il fait une grimace, le rebelle, parce que c’est la plus grosse connerie qu’il a jamais entendue. Pour lui, c’est parce qu’ils vivent dans un monde de merde qu’il faut qu’ils s’aident les uns les autres. Sinon ouais, autant continuer de vivre dans les égouts parce que rien n’pourra changer. « Pourquoi aurais-tu besoin de mes « doigts d’or » ? » Il lui sourit, comme un ptit gamin a qui on vient d’offrir une friandise. Il reste loin du bord, son visage toujours découvert, et hausse les épaules, joueur. « On a toujours besoin de doigts d’or dans c’monde de merde. » Ses sourcils se lèvent, comme s’il est celui qui balance des bonbons désormais, celui qui offre un jeu dangereux. « Mais pourquoi tu voles ceux qui ont que dalle alors que tu pourrais aller faire chier ceux qui nous traitent comme des merdes ? » Sa poitrine se lève, genre il inspire pour continuer un speech de fou, mais quelque chose l’en empêche.

Un cri.
Un choc.
Une explosion de douleur.

Soudain, comme si le gamin qui habite son cœur s’éteint, ses traits se durcissent. D’un geste rapide, il rabat le masque sur son visage, trouve le bord du toit juste a temps pour voir les flammes bruler la première ligne de la foule. « C’est ça notre monde de merde. » Son ton parait plus dur, genre il est passé en mode super héros ou une connerie du genre. « J’peux passer mon temps a t’faire la morale mais tu m’excuseras, j’peux pas laisser ces batards faire leur loi. » En un instant, il passe au-dessus du bord, s’y accroche avec la même facilité qu’il a debout. « C’est à toi d’faire ton choix. Est-ce que tes doigts d’or supportent de rien foutre pendant qu’ils osent nous faire ça ? » Et le voilà qui disparait. Il descend du bâtiment si rapidement qu’il touche le sol alors que le garde annonce la donne. « Quel putain de fils de… » qu’il murmure sous son masque. Au bord de la foule, il n’avance pas immédiatement. Il la scanne d’abord, tente de reconnaitre la silhouette d’autres révolutionnaires, essaie de comprendre qui a besoin d’être protégé. Et puis surtout, il lance un regard vers le toit, vers la descente facile, dans l’espoir de voir l’inconnue le rejoindre sur ce qui finira par devenir un champ de bataille.

Spoiler:

[ IT'S A REVOLUTION I SUPPOSE. ] Pourquoi volais-tu les plus faibles ? Tu aurais pu lister des tas de raisons à l’homme, mais la principale était que tu n’étais pas suicidaire. Tu étais forte, mais ceux que la plupart de tes congénères considéreraient comme leurs ennemis, étaient dotés de pouvoir, ce qui leurs donnaient un avantage. Certes, leurs possessions seraient sûrement de plus grande valeur et t’apporteraient bien plus, mais tu ne risquerais pas ta vie à tenter de les prendre comme cibles. Alors tu préférais t’attaquer à ta propre espèce. Cela faisait-il de toi une pourriture, une personne sans dignité ? Très probablement, et tu n’en tirais aucune fierté.. mais tu ne t’en excuserais pas non plus. Avant même que tu puisses prononcer le moindre mot, tu fus coupée par le brouhaha de la foule en contrebas s’élevant. Posant ton regard à nouveau sur eux, tu découvris des personnes en train de brûler, criant dans un mélange de douleur et d’effroi. Tu t’attendis à ce que leur corps se fasse consumer par les flammes, mais celles-ci se tarirent au lieu de flamber de plus belle. Cette scène te rassura dans ta façon de penser et te calma plus qu’elle ne t’inquiéta. Comment pourrais-tu même t’approcher d’un être capable de faire apparaître des flammes capables de ronger ta peau, de carboniser tes os, jusqu’à ce qu’un simple tas de cendre ne te remplace. L’inconnu (@Kaseem Ben-Ashraf) arriva rapidement près de toi au bord du toit et poussa un juron, bien plus inquiet par ce qu’il voyait que tu ne l’étais. Bien vite, tu le vis descendre de votre perchoir avec facilité, t’abandonnant sur de derniers mots. Pendant un moment, tu restas où tu étais, suivant la silhouette de l’inconnu du regard alors qu’il disparaissait peu à peu dans la foule, pesant tes options. Puis, finalement, tes pas te menèrent vers l’escalier de secours, le descendant jusqu’à retrouver la terre ferme. D’un pas lent, tu rejoignis l’homme et te posta près de lui aux abords de la foule. Si je fais ça avec toi, je te demanderais en échange une faveur. Je ne risquerais pas ma vie pour des inconnus sans contrepartie. dis-tu derrière ton masque, ta main se tendant vers lui, prête à être secouer pour conclure ce pacte.

( Pando )

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Il espère franchement qu’elle va se pointer, l’inconnue (@Sung Jae), parce que sinon il aurait perdu du temps qu’il aurait utiliser pour rejoindre la foule, la région qu’il pense originaire du bordel. Alors il attend, mais ses muscles sont tendus – parce que c’est sexy – pour qu’il puisse s’élancer dès qu’il décide qu’il a trop poireauté. Mais il a pas besoin, parce qu’il lui faut pas longtemps avant de la voir descendre les escaliers, et si elle prenait pas son temps, il lui aurait surement filé un thumbs up. « Si je fais ça avec toi, je te demanderais en échange une faveur. Je ne risquerais pas ma vie pour des inconnus sans contrepartie. » C’est presque si son "ugh" silencieux se lit au travers de son masque. Et pourtant c’est avec un ton souriant qu’il lui répond, parce qu’au fond ça lui fait plaisir d’avoir trouvé quelqu’un qui veut le rejoindre dans sa petite rébellion. « Deal, » qu’il lance en lui serrant la main. Et puis il hausse les épaules, joueur : « Même si on risque tout l’temps notre vie à être par ici. »

Il s’apprête à partir quand quelqu’un d’autre les rejoint. Un long moment durant, il ne peut que le fixer sans vraiment le reconnaitre, et puis quelque chose le fait tiquer. Un mouvement, une posture, un quelque chose qui lui rappelle le @Judas Gates qui se montre si souvent curieux des affaires secrètes de Kaseem. « Content d’voir que la faim te rend plus réactif. » Pas de noms, pas d’introduction, le moment n’est pas le bon. Il se contente de se retourner vers la foule, vers les soldats qui continuent de s’exciter pour rien. « J’pense que c’lui ou celle qui a balancé la pierre est de l’autre côté, » qu’il lance en faisant un mouvement dans une direction qui, il ne le sait pas, contient @Eyden Sullivan. S’assurant que ses deux compagnons le suivent, il s’enfonce un peu dans la masse, reconnait des silhouettes rebelles çà et là, s’arrête une fois qu’il se sent en sécurité, son bide lançant un p’tit cri de tristesse. Alors qu’il s’apprête à balancer un truc cool a ses nouveaux potos, quelqu’un a ses coté ouvre sa bouche pour parler.

1 / 2 / 3 : Kaz lui fout un coup dans le bide sans même y réfléchir. « D’où tu crois tu balances, mon gars ? » L’inconnu a l’air surpris – surement parce qu’il vient de s’en prendre une – mais il est clair que c’est la douleur qui veut parler. « On a tous faim, c’pas pour ça qu’on va s’balancer les uns les autres. »
4 / 5 / 6 : Trop distrait par son bidon affamé, il ne réagit pas assez vite, Kaz, et la voix de l’inconnu commence à résonner. « J’ai vu le caillou venir– » « Du ciel ! » hurle Kaseem, sa voix surpassant le reste comme le bouffon qu’il est. « C’ptet vos yeux qui sont pas content de votre connerie. » Et dès qu’il a fini de parler, il sait qu’il est le plus gros débile des débiles, et franchement s’il croyait encore à un quelconque dieu, il serait en prière intense direct. Mais non. Il y a que lui pour protéger son cul…

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