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 Catch me if you can - Jadar

whatever happens, we are deathless
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MessageSujetCatch me if you can - Jadar      #☾.      posté le Jeu 30 Mai - 11:43
Jadis Toegar
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Jadis Toegar
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pseudo : Eligos
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Inscription : 21/05/2019
Messages : 107
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timelapse : Dix-Neuf années de lumière parce qu'à part sa vitesse, tout est relatif
heart rate : Liberté attachée à ses pas, elle envisage d'un tendre regard les amours
purpose : Etudiante d'Astoria
magic scale : Niveau II
powerplay : Coruscante ; la manipulation des photons. La couleur de la lumière n'a aucun secret pour elle, les variations d'énergie et de longueur d'onde des photons qu'ils soient visibles ou invisible. Un don tellement large qu'elle n'a pas conscience de toutes les possibilités
liability : +Dernière née des Toegar, elle en est parfois la gemme dans l'expression de tous leurs bons côtés
+Manipulatrice de la lumière, elle est comme ces lumières qu'un soir de pleine nuit qu'on a envie de suivre pour enfin voir
+étudiante d'Astoria, elle travaille avec acharnement pour la puissance mais surtout pour la magie elle-même qui la passionne et l'anime
+Instagrameuse, elle joue de sa richesse et de sa visibilité pour dicter la tendance
+Sportive, sa chère et tendre mère lui a fait prendre des cours de sport de combat et elle-même a insisté pour faire de la gymnastique artistique qui est tout Toegar, la discipline au service de la beauté

loyalty : Day Court, elle lui est fidèle. Fidèle à sa famille, fidèle à son coven et fidèle aux principes que le jour peut porter en lui-même. Manipulatrice involontaire, elle préfère obtenir la fidélité dans l'amour des autres et sa capacité à les défendre.
Attachée à sa famille, ils sont sa faille et son amour qu'elle défendrait bec et ongles sans rester aveugle à leurs défauts qu'elle compte faire disparaître et chasser les ombres

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JADIS & SENNAR
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Le printemps voletait dans les arbres en fleurs pour répandre les bonnes odeurs dans les narines enfermés dans l’air trop froid hivernal. Le printemps voletait dans le pollen pour faire éternuer toutes personnes allergiques. Enfin il faisait beau et les longs manteaux d’hiver était rangé dans les placards pour laisser les tendances estivales se dessinaient. Les membres dépourvues de vêtements se pressaient sous les rayons de lumière chargé de photons excités qui chauffaient la matière et l’air. Comme si la vie reprenait un peu ses droits au sein de ce monde bien trop souvent privée de son attention. Et le soleil était synonyme de la vie. Au moins l’énergie lumineuse était synonyme de la vie.

Jadis Toegar sautillait au sein du Golden Palace, énergie lumineuse qui par la photosynthèse voulait désespéramment son énergie à toutes les plantes de ce palais pour enfin les réveiller et qu’elle grandisse. Pour chasser les nuages, elle aimait à répandre de la lumière et transmettre son agitation à tout ce qui l’entoure autant les personnes que les particules qui l’accompagnaient. Toute cette énergie la faisait se promener en chantonnant dans les appartements familiaux alors que même les Toegar se tenait à carreaux. Elle ne regardait pas devant elle, les yeux rivés sur un téléphone où elle comparait les nouveaux maillots de bain de luxe pour choisir l’une de ses tenues de l’été et pourquoi pas profiter de la piscine.

Elle hésite, elle flotte comme une femme, les cheveux battants malgré la stricte queue de cheval haute. La musique à fond, elle tourne dans sa chambre, une image devant les yeux tressaute. Sa nouvelle routine pour ses cours de gymnastique artistique. Un déhanché qu’elle s’entraîne à réaliser, un double salto qui se finit sur une brèche. L’envie l’anime de bouger. Les cours étalaient sur le bureau longuement travaillé sont abandonnés, les rituels laissaient dans toute leur complexité qui l’empêche de se concentrer. Pourtant elle aime la magie mais comme elle, la magie n’est pas faite pour être enfermée ni même retenue. La magie vie dans chaque chose ou la vie n’est pas sans magie mais vouloir l’enfermer et la limiter à des livres n’a pas de sens. Même si la dernière née des Toegar sait le travail que demande une bonne maîtrise de la magie et qu’elle s’entraîne avec attention.

La musique que sa Mère aurait qualifié de dépravée se répandait dans la chambre voir même au-delà et pourtant elle fut arrêtée d’un geste sec. Les vêtements chutèrent sur le sol et n’en bougèrent pas malgré le prix pour qu’elle enfile une tenue de sport. « Miroir, mon beau miroir, qu’est-ce qui me fera la plus belle pour l’été ? Combat ou Gymnastique. Hum… Laisse-moi deviner, on parle d’avoir des muscles fins et déliés donc je dirais combat. Tu est vraiment une excellente compagnie miroir, je parlerai de toi. » Comme une fusée, elle vérifia son apparence -seuls les faux soignés allaient en sport de façon peu élégante ce qui faisait d’eux de vrais- mais au final elle trouve encore quelque chose à retoucher. D’un geste, elle vérifie son maquillage résistant à l’eau, la mise de sa brassière vert d’eau, de son sweat en crop-top lie de vin qui tranche avec son leggins lui aussi vert d’eau. Quelques secondes, elle joue la charmeuse avec le miroir, enchaînant les clins d’œil et autres mouvements aguicheurs avant d’éclater de rire. Jadis, elle éclate tout le temps, comme une flamme mais toujours de rire, presque jamais de pleurs et c’est ce qui remplace la musique dans ses murs.

Elle s’élance, Jadis sautille jusqu’à la cuisine pour récupérer un morceau du brownie cuisinait la veille pour le grignoter avant, après et sans doute même pendant. Le sport d’accord, le mythe du summer body avec plaisir mais pas le moins du monde en se privant de toutes ses choses qu’elle cuisine. Comme une enfant, elle saute de raies de lumière à raies de lumière, s’amusant à les colorer pour les faire disparaître à chacun de ses sauts.

Avec enthousiasme, elle pousse la porte de la salle de sport privée des Toegar pour tomber sur son frère. Et pour une fois, elle se contraint au silence et cesse de s’agiter comme un petit moineau pour admirer Sennar Toegar. Son mouvement était bon mais elle ne dirait pas qu’il avait ça dans le sang parce que la contrainte de cette discipline se lisait dans chacun des mouvements de son corps fin. Il était beau. Comme tous les Toegar. Mais lui avait un charme discret qu’elle trouvait adorable, ses yeux marrons concentrés et ses cheveux blonds. La photo aurait été parfaite, il ne manquait que les grains de poussières déplacés la mouvement formant des milliers d’arc-en-ciel et de réfractions, cela comme un indicateur du mouvement.

Il s’entraîne sans qu’elle ne comprenne la raison et c’est bien pour cela que Jadis l’interrompt en frappant à la porte. « Toc toc. Mais qui est là ? Le loup qui me mangera ou me protégera ? » Le regard se pose sur tout ce qui l’entoure, elle résiste à peine à le rendre aveugle pour signaler sa présente. Avec nonchalance elle s’appuie sur le mur pour le fixer, le détailler et l’évaluer. « Tu n’aimes pas ça n’est-ce pas ? » Un sourire éclaire son visage pendant qu’elle se rapproche, peinant à respecter une distance de sécurité entre eux et à ne pas se jeter dans ses bras. Comme une enfant. « C’est madame notre mère qui te force à t’entraîner parce que tu n’y mets aucune motivation. » Elle se penche en avant, quelques étirements et retire son sweat. « Et si tu t’entraînais contre moi, se battre contre des simples courants d’air est ennuyant. »


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MessageSujetRe: Catch me if you can - Jadar      #☾.      posté le Ven 31 Mai - 22:52
Sennar S. Toegar
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Sennar S. Toegar
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purpose : Officieusement, espion au service de Phenicia Toegar. Officiellement, archiviste au Tribunal de la Day Court.
magic scale : Niveau II
powerplay : La Bride, un vent violent en mesure de repousser, attirer ou lacérer une personne, dans ses expressions les plus désastreuses.
loyalty : En étrange pays dans son pays lui-même, perdu dans un palais de miroirs. Sa loyauté envers la Day Court est difficile à déchiffrer, tantôt désinvolte et fuyant, tantôt prêt à tous les sacrifices pour lui rendre hommage. Un exilé plus qu'un apatride.
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JADIS & SENNAR
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Il est tôt. Le soleil, clair, toujours si univoque, ne chasse pas encore les ombres qui dessinent sur les murs des bouches gigantesques. Tu es plongé dans la contemplation du plafond de ta suite au Golden Palace, dans les quartiers de ta famille. Une chambre que tu n’habites plus depuis longtemps déjà, préférant la tiède solitude de ton appartement sous les toits, là où tu poursuis tes recherches et laisses courir le temps. Mais tu ne peux nier qu’un certain nombre de circonstances et de responsabilités te retiennent encore dans ce palais de faux-semblants, et tu es alors contraint de t’arracher de ton débarras de quiétude pour redescendre parmi les fraudes du réel. Le plafond que tu contemples n’est pas un plafond silencieux ; lorsque tu étais encore môme, tu avais eu tout le loisir d’apprendre son langage, à ce plafond blanc qui t’avait toujours semblé bien terne. Dans un geste un peu lasse, tu lèves une main pour chercher à tâtons un interrupteur lové dans le mur, mais surprenamment près du sol, comme s’il avait été fait expressément pour cet instant où, étendu sur le parquet, tu sembles au bord du sommeil. Tu l’actionnes, et une lumière blanche, aveuglante, zèbre la chambre l’espace d’un instant, avant que tu ne replonges de nouveau la pièce dans la pénombre. Le bref éclair de lumière, au-delà de révéler les recoins dénudés de cette chambre sans couleur, semble avoir donné vie au plafond, et des glyphes commencent à luire, racontant des histoires qu’enfant, tu te racontais à toi-même. Des planètes, des animaux imaginaires, des étoiles aux branches inégales, des arbres-bâtons, des enchevêtrements d’univers. Tu pourrais passer des heures ainsi, prostré dans tes songes.

Pourtant, quelque chose que d’odieuses personnes ont inventé, à savoir le réel, se rappelle toujours à toi, et tu te redresses dans la pénombre de ta chambre d’enfants. Tu étires tes muscles encore brouillés de sommeil avant de te relever, d’enfiler ta tenue de sport – qui dissimule mal ton corps frêle – et de rejoindre le gymnase privé de ta famille. L’idée ne vient pas de toi – comment aurait-elle pu ? C’est Phenicia Toegar, Suprême de la Day Court, ton employeur, et, accessoirement, ta tante, qui a jugé que ta mort en mission ferait désordre sur les photos de famille. Et il est vrai qu’à poser les yeux sur toi, une simple bourrasque semble en mesure de te déraciner de terre et de fracasser tous tes os – ironie du sort. Phenicia sait que tu peux compter sur ton don en cas de danger, mais, tout comme toi, elle préfèrerait ne pas en arriver à de telles extrémités, lui qui a manqué de tuer son fils Côme alors que tu n’avais pas encore dix ans. Posséder un pouvoir puissant est une chose, mais il est d’une bien maigre utilité si un simple direct te fait tomber dans le coma.

Parfois, un soldat de l’Autumn Court vient affiner tes techniques de self-defense, payer grassement par ta tante. Parfois, comme cette fois-là, tu passes une heure, parfois deux, dans la solitude de l’immense gymnase, à travailler tes enchaînements et endurcir tes muscles – quoique tes efforts ne soient pas encore venus à bout de ta carrure de fougère. Pour compenser la faiblesse de ton corps, tu fais appel à ta vivacité ; donner le premier coup, avant même que le combat ne s’engage, pour sauver ta peau. Les bandes sur tes mains s’abîment à mesure que tu enchaînes les coups sur le mannequin d’entraînement, mais tes gestes ne sont pas habités par la rage de vaincre, comme si tu hésitais. Un doute sous-jacent témoignant de ton inadaptation profonde aux sports de combat, quoique tes efforts soient louables. Un coup, dix coups, cent coups ne parviennent pas à dissiper cette retenue, cette hésitation première et indépassable.

« Toc toc. Mais qui est là ? Le loup qui me mangera ou me protégera ? » Ton geste s’interrompt dans son élan, les muscles tendus, alors que la voix rieuse imprègne déjà tout le gymnase de son aura. Un sourire naît sur tes lèvres et chasse la concentration qui durcissait tes traits. Chaque entrevue avec ta petite sœur Jadis est précieuse – et vous êtes tous les deux bien placés pour savoir comme ce mot peut sonner creux dans le Golden Palace. Une préciosité qui ne se quantifie pas, qui survient dans le cours des choses, le bouscule et ne prend pas la peine de le réarranger. Tu te demandes parfois s’il existe quelque chose de plus précieux qu’elle, le soleil en personne. Depuis de longues années déjà, vos entrevues sont rares, faussement hasardeuses, parfois incongrues. Après l’avoir mise en danger un nombre bien trop important de fois des suites de ton don, tu as creusé la distance entre vous, sans jamais pourtant cesser de la couver du regard ; tu as toujours été là pour la voir grandir, seulement plus effacé, plus fuyant encore qu’à l’ordinaire. « Tu n’aimes pas ça n’est-ce pas ? » La lumière autour de vous évolue par endroits, Jadis la fait sienne sans même s’en apercevoir, t’aveuglant brièvement. Sans te retourner, tu lances d’un ton faussement désabusé : « Je n’aime pas non plus l’idée de mourir bêtement ; il faut bien choisir. »

Tu peux presque sentir la présence de Jadis derrière toi, qui se rapproche, tu peux presque voir ses yeux rieurs posés sur toi, la malice dans son regard. Elle peut t’aveugler tant qu’elle le souhaite, tu n’as pas besoin de tes yeux pour voir tout cela. « C’est madame notre mère qui te force à t’entraîner, parce que tu n’y mets aucune motivation. » Jadis ignore tout de ta condition d’espion au service de Phenicia Toegar ; qu’elle s’imagine que la Sorcière-mère a fomenté tes entraînements est une bonne façon pour toi de ne pas avoir à lui en dire davantage. « Elle t’envoie m’espionner ? » Tu la provoques consciemment, chamaillerie fraternelle, un sourire amusé sur les lèvres. Tu n’ignores pas les rapports parfois conflictuels de Jadis avec votre mère Déjanir ;  ses airs bravaches n’ont faits qu’accroître son rayonnement, elle, impétueuse fille du Soleil. « Et si tu t’entraînais contre moi, se battre contre des simples courants d’air est ennuyant. » te lance-t-elle tout en retirant son sweat pour enchaîner avec quelques étirements. Tu lui jettes un regard complice. Cette idée était du Jadis en personne, déboulant et bousculant tout sur son passage, comme une éruption solaire. « C’est parce que tu as peur de perdre contre les simples courants d’air ? » Tu resserres les bandes sur tes mains.

Alors que ta petite sœur enchaînes des échauffements au sol, tu la surplombes, comme lorsque vous étiez enfants et que tu te grandissais avant de l’assaillir de chatouilles. Tu plantes tes yeux dans les siens d’un air déterminé. « Règle : aucune. Coups : tous permis. Périmètre : tout le palais. » Tu tends une main fraternelle pour l’aider à se relever. Mais à mi-hauteur, conscient de déterminer encore l’équilibre de ta petite sœur, tu lances : « Le match commence maintenant. » et relâches son bras d’un seul coup, sournoisement, pour la voir retomber au sol, quelque peu hébétée. Prenant une position défensive, les muscles tendus, tu ajoutes, un sourire au coin des lèvres : « Je ne serais pas loyal, précisément parce que tu es ma petite sœur. »


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MessageSujetRe: Catch me if you can - Jadar      #☾.      posté le Dim 9 Juin - 13:00
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+Manipulatrice de la lumière, elle est comme ces lumières qu'un soir de pleine nuit qu'on a envie de suivre pour enfin voir
+étudiante d'Astoria, elle travaille avec acharnement pour la puissance mais surtout pour la magie elle-même qui la passionne et l'anime
+Instagrameuse, elle joue de sa richesse et de sa visibilité pour dicter la tendance
+Sportive, sa chère et tendre mère lui a fait prendre des cours de sport de combat et elle-même a insisté pour faire de la gymnastique artistique qui est tout Toegar, la discipline au service de la beauté

loyalty : Day Court, elle lui est fidèle. Fidèle à sa famille, fidèle à son coven et fidèle aux principes que le jour peut porter en lui-même. Manipulatrice involontaire, elle préfère obtenir la fidélité dans l'amour des autres et sa capacité à les défendre.
Attachée à sa famille, ils sont sa faille et son amour qu'elle défendrait bec et ongles sans rester aveugle à leurs défauts qu'elle compte faire disparaître et chasser les ombres

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JADIS & SENNAR
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La retenue n’est que l’arme de ceux qui ont trop peur des larmes, une arme qu’elle a toujours dédaigné. La lumière est un élément naturel pour toi, les regards se portent sur tout son corps sans qu’un seul frémissement ne te trahisse. Elle avait trouvé sa place. Le monde aurait pu être plus beau sans elle mais jamais cette idée n’avait effleuré les photons de ses pensées, il n’y avait que cette idée qu’il était plus beau avec elle et que de la lumière qui jaillissait de ses mains pouvait sortir le beau. C’était comme une caresse qui arrivait sur le monde qu’elle voulait faire frémir sans même le toucher, d’un seul regard.
Créer la lumière, mourir au sommet comme une super nova. Être au sommet en sachant très bien ce qu’elle a de différent que les autres. Les dispositions sociales étaient une arme dont elle n’avait même pas conscience mais qu’elle maniait avec soin. Un sourire constant qu’il soit heureux, manipulateur ou mesquin mais toujours ce sourire qui éclaire tes lèvres.
Même lorsqu’elle combat, Jadis la souriante. Le nom rentre lentement dans les annales. Il n’y avait rien de technique, rien qui ne ressortait sauf une lumière éclatante et un sourire. Qu’il soit pour rassurer ou découvrir les canines pour mordre à la jugulaire. L’air naïf qui semble effacer la peur que pourrait inspirer ton nom. Toegar. Les étoiles sont si belles de loin. Mais trop proche, l’attraction attire inexorablement vers sa fin, un aboutissement en explosion nucléaire soufflé par la lumière et la chaleur. Tuer par la beauté de cette boule de feu et de gaz prête à exploser.

Et Jadis aime ce jeu, la dualité qui laisse son sourire tendre et ses yeux intelligents. Même dans le combat, il n’y a jamais de froideur et ou nuit mais simplement de la lumière. Tout mérite ce sourire que tout soit marquant. Alors qu’au final, presque rien ne comptait vraiment, tout allait trop lentement dans ce monde qui ne crée que de l’ennui. Comme une comète lancée, sa trajectoire est à peine déviée par celle des autres, elle avance simplement sans but précis. Lumineuse, séduite par les extrêmes elle oublie aussi vite qu’elle s’intéresse.

Sauf Sennar. Sennar et ses yeux chocolats dont elle adore la couleur. Sennar et ses doigts fins qu’elle a continuellement envie d’attraper pour le tenir à jamais. Sennar et son don terrifiant qui le laisse pantois. Sennar et sa réserve qu’elle adore et chérit. Sennar qu’elle aimerait protéger de tout. Sennar. C’était sa moitié. Elle se souvenait d’un vieux mythe d’un penseur humain qui parlait d’être séparé en deux et qui devrait se retrouver pour être complet. Elle avait sa moitié, pas besoin d’amour quand on a un frère.

Il est précieux. A côté de lui, les rivières d’or et de diamant du Golden Palace étaient fades, des couleurs peu lumineuses, classiques. Il n’y avait rien de rares, rien d’unique il n’y avait que des choses remplaçables alors que Sennar n’avait rien de fongible. A ses yeux, il était irremplaçable. Pour lui, Jadis aurait abandonné trésors et réputation, diamants et vie. Les meilleurs amis de la femme n’était que d’agréables parodies de miroir alors qu’elle avait devant elle son exact reflet. « Je n’aime pas non plus l’idée de mourir bêtement ; il faut bien choisir. » Comme s’il en avait le droit. Jamais Jadis ne lui donnerait le droit de mourir. Ni le cosmos ni son désir ne laissaient possible cette option de laisser sa vie continuer sans qu’elle ne sache que la sienne continuait quelque part dans cet univers. Il y avait comme cela des choses impossibles, des choses qu’on ne pouvait pas faire comme aller plus vite que la lumière ou aimer l’association du rose, du rouge et du vert. L’équilibre du monde était une balance dont Jadis se préoccupait autant que de son premier diamant mais Sennar était son équilibre à elle. Pas besoin de le sentir ou de le voir pour savoir qu’un seul de ses états- d’âme la mettait en rogne et que ces bras étaient son endroit préféré. « Elle t’envoie m’espionner ? » Mais là elle avait surtout envie de l’enfermer pendant quelques heures loin d’elle avoir que dans un sourire exaspéré elle soufflait. Expulsion d’air incontrôlé à la mention de Déjanir et de sa froideur. La réalité serait bien plus que sa chère et tendre mère envoie son fils chéri et favori surveiller qu’elle ne fasse pas de bêtises comme tout simplement vivre. Parfois, Jadis se demandait si simplement Déjanir n’était pas jalouse de la vie qui coulait dans ses veines quand dans les siens il n’y avait que de l’azote liquide. La blonde prenait la vie comme un jeu.

« C’est parce que tu as peur de perdre contre les simples courants d’air ? » Elle éclate de rire Jadis, éruption au milieu de la froideur du monde qui soudain s’éveille de tout cela. Elle n’avait peur de rien, plus rien ne faisait frémir ses muscles à part l’excitation. Elle prenait cette putain de vie comme un jeu. Les bandes se resserrent autour de Jadis. Lui est le vent, Borée estival qui de son vent lacère sans état d’âme ni sentiment. Cette douleur aveugle qui ressort de Sennar et qui au fond n’étonne pas Jadis. Mais elle, la lumière avait déjà courbé l’échine devant les yeux de Jadis. L’air et la lumière. Les deux faces du Day Court, ensemble ils faisaient enfin tout le coven comme des jumeaux éloignés de deux ans. Parfois, Jadis se rêvait à ce qu’ensemble ils deviennent Suprême.
Cette douceur acerbe de Sennar c’est ce qui te faisait sourire et te rassurait de tes larmes dans ton enfance. « Là tu nous confonds, je n’ai pas peur de quelques courants d’air seulement bon à effrayer les enfants humains. » Taquineries fraternelles quelque soit la situation. Une façon de ne jamais s’éloigner et de toujours se retrouver. Les yeux se plantent l’un dans l’autre avec violence. Un affrontement qu’aucun des deux ne voulait perdre. Marrons face à bleus jusqu’à ce que le premier cède. Un sourire tranquille affleure sur les lèvres de Jadis même face à cette domination de taille que Sennar instaure. « Règle : aucune. Coups : tous permis. Périmètre : tout le palais. » Et elle acquiesce, souriante devant ces règles plus que prévisible les connaissant. Avec suspicion, elle attrape la main que son frère lui tend, Jadis aimerait croire à sa gentillesse naturelle pour l’aider mais au fond le piège se sent à des kilomètres. A mi-hauteur, la main la lâche pour l’abandonner et la laisser choir au sol. «Le match commence maintenant. » Prévisible. Mais pourtant elle retombe au sol un peu surprise sous le choc dans le dos. Puis par jeu, en le voyant prendre une posture méfiante. Les muscles tendus il est prêt à se défendre d’une attaque avant de continuer. «Je ne serais pas loyal, précisément parce que tu es ma petite sœur. » Un sourire convenu éclaire les lèvres de la blonde qui fait mine de se relever avant de se servir de sa magie sans même un regard vers cette direction, devant les yeux de Sennar, tout devient d’un blanc aveuglant pour laisser son sourire au coin des lèvres s’effaçaient. « Parce qu’il existe des personnes avec qui tu es loyal ? » D’un mouvement, elle tacle la position défensive de son frère pour le faire choir au sol une fois que la lumière la déstabilisait. Mais contrairement à lui, Jadis se précipite sur lui pour tenter d’achever maintenant le combat. Avec plus de force qu’on ne pouvait le soupçonner, elle tente de l’immobiliser et de réaliser une clef de bras.  « Je ne te laisserais pas te reprendre, précisément parce que tu es mon grand frère » Les lèvres de Jadis affichent encore ce sourire qui ne la quitte jamais comme si rien ne la surprenait jamais et ne la laisser pantoise. Avec difficulté, elle n’arrive pas à trouver le bon angle pour trouver un coup bien placé et finir déjà le combat. D'un geste un peu vague, elle lui mit un coup dans le ventre, pas très fort ni très équilibré.


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MessageSujetRe: Catch me if you can - Jadar      #☾.      posté le Jeu 27 Juin - 12:21
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JADIS & SENNAR
Catch me if you can
 


Jadis resplendit, comme toujours. Son nom, aux consonances pourtant si mélancoliques, nostalgie consumée, sonne à tes oreilles comme un éclat, Jadis – tout comme nuit est un mot tellement plus lumineux que jour, et ses langueurs éteintes. Elle est la pierre qui luit d’une verte ardeur et le passé qui revient comme un cheval au galop. Une fois prononcé, son nom ne s’arrête jamais de peupler un esprit, voyelles qui n’en finissent pas d’irradier, un i que la mémoire ne peut pas refermer. Tandis que toi, Sennar, tu es comme la fin d’une ligne, un point final. Ton nom clôt autour de lui toutes les persiennes. Que ferais-tu sans elle ? Que serais-tu sans elle, pièce à une seule face, un paradoxe qu’aucun système ne permet de penser. Un seul ordre des choses. Il t’est tout bonnement impossible de penser une existence sans Jadis, sans ta petite sœur, ta presque jumelle ; quand, par un exercice de pensée plus insurmontable qu’aucun autre, tu tentes de concevoir sa disparition future, c’est l’écran noir, la bobine retirée du montage, le blackout.

Le sourire qui se dessine lentement sur les lèvres de Jadis t’en arrache un en miroir, incapable de ne pas être pris au jeu de ce défi fraternel. Ta sœur se relève lentement, avec cette souplesse carnassière héritée de ton père – et dont ton corps maladroit est un bien piètre reflet. Elle te semble sublime tout autant que menaçante, dardant sur toi ses iris bleues piquées d’éclats mordorés. Leur clarté décontenance tout autant qu’elle fascine, donnant à son visage un air sérieux, comme le dévoilement d’une prophétie. Elle qui détient le pouvoir d’aveugler, sphinx parmi les mortels. Elle est loin, l’enfant apeurée qui se glissait dans tes bras quand le noir se faisait trop profond. Mais alors que tu songes à retrouver dans la jeune adulte la silhouette de l’enfant qu’elle était, une lumière blanche, aveuglante, efface tout bonnement ton sourire, comme un chiffon un trait de craie. Tu fermes les yeux, rétines brûlées par la lueur irradiante, tandis que ta petite sœur, déjà, prend les devants : « Parce qu’il existe des personnes avec qui tu es loyal ? » En une fraction de secondes – un quart de la vitesse de la lumière serait plus exact, concernant Jadis –, ton corps est précipité au sol par un tacle bien placé. Ton dos heurte le parquet reluisant de la salle de sport du Golden Palace, dans un choc sourd qui en feraient vibrer les larges baies vitrées. Ta vue t’est rendue, tu papillonnes des paupières avant de te redresser au moment où Jadis se jette sur toi. Vous tentez respectivement de dénouer les prises de l’autre, gesticulant sur le sol comme lorsque vous étiez enfants – quoique le sérieux avec lequel vous prenez ce défi en est accru. Jadis se démène sur toi pour t’immobiliser.

« Je ne te laisserais pas te reprendre, précisément parce que tu es mon grand frère. » Tu rues pour tenter de te défaire de l’emprise ta sœur, si bien que le coup qu’elle s’apprêtait à te porter dévie et ne t’atteint pas. Mais l’instant d’après, c’est dans le ventre que tu reçois son coude, et tu titubes. Sa posture déséquilibrée ne te permet tout de même pas de déloger ta sœur ; tu décides alors d’assumer de ne pas être fair-play. En un instant, une bourrasque acérée, sifflant comme un fouet, vient briser dans un craquement aigu la vitre la plus proche de vous. Le vacarme soudain détourne l’attention de Jadis, et tu profites de la diversion pour la renverser et reprendre l’avantage. « Le coup de l’aveuglement, vraiment ? Je te pensais plus audacieuse, pour quelqu’un qui s’entraîne si assidûment. » lui lances-tu sur un ton faussement désinvolte. Mais tu ne demeures pas sur elle. Vivement, tu te recules, rétablissant une certaine distance entre vous deux. Le souffle court, vous vous dévisagez quelques secondes, les membres en tension, parés à une nouvelle riposte. Tu jettes un bref regard circulaire à la salle de sport, cherchant du coin des yeux tout élément susceptible de te servir d’arme. Ton attention se pose alors sur les bâtons d’entraînement aux maniements de l’épée, émoussés en de nombreux endroits par les coups répétés.

Jadis et toi échangez un regard ; vous avez la même idée. De concert, vous vous précipitez sur les armes de fortune, comme deux enfants se jetant sur un jouet ardemment désiré. Une fois dotés de vos bâtons, tu menaces ta sœur du bout de ton arme. « En garde, chère petite sœur. » Tu t’attaques immédiatement à ses jambes, enchaînements les piques pour tenter de percer sa défense. Tu as beau être un bien piètre escrimeur, tu es suffisamment vif et agile pour désarçonner ton adversaire, et suffisamment malin pour t’en prendre aux points stratégiques. Les armes en bois s’entrechoquent avec violence, emplissant le gymnase de claquements sourds. À chaque coup, tu sens le bâton trembler dans ta paume, menaçant de se briser. « Cesse de te défendre – attaque-moi ! » lances-tu entre tes dents, toujours incapable de venir à bout des ripostes de ta sœur.

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