the brightest star. (de valois)

il a besoin de la voir. de recentrer son monde. de le calmer. de faire une pause, se ressourcer dans cet oasis exclusif, monté sur-mesure pour apaiser son coeur de tempête. y’a les désirs de violence qui viennent assombrir son esprit, le souhait de vengeance qui met des nuages sur son coeur lumière. il a besoin de la princesse du soleil, de la princesse de glace, de celle qui scintille autant que l’astre et aussi pure que les flocons blancs. le passage est presque aisé, mais surtout habituel, alors qu’il se faufile jusqu’à central park, sous les couverts des ombres qu’il haïssait autrefois, et dont il abuse aujourd’hui. la sombre tenue se fond dans le décor, il a laissé tomber les dorures inutiles pour ce soir. ce soir il est juste là, juste lui, avec sa myriade d’émotions qu’il ne saurait nommé. il laisse échapper un souffle qu’il ne pensait pas avoir retenu quand elle apparait face à lui, son visage familier dénouant les tensions de son palpitant. “victoire,” qu’il lâche dans un souffle avant de l’attirer contre lui, enserrant avec force le joyeux de sa vie, “i’ve missed you princess.” et rien n’est plus vrai, rien n’est plus honnête, rien n’est plus sincère. “how are you feeling ?” il la relâche, caresse sa joue délicatement, et voilà la bulle qui se créer, qu’ils sont les seuls à pouvoir pénétrer.

terre d’exil. accueil des âmes égarées. fantasme déployée pour ne devenir que réalité. retour qui n’est que brutal lorsque les adieux se déchainent tel une vaine ironie des divinités. excédée des jeux. ennuyée des conventions. poupée dans une bulle de cristal sur le point d’imploser depuis le dernier rituel. inconfort constant sans l’aura solaire de l’empereur astrale. royaume des songes le couronnant de gloire alors que l’enfant sauvage s’imaginait vivre aux côtés du dernier membre de sa famille. besoin omniprésent d’obtenir une maigre partie de son charisme ambiant. ton confortant. douceurs vespérales capable d’adoucir la tempête que le myocarde déchaine en son absence. armand. unique espoir de salvation dans un monde où cette lueur décline plus l’aube se lève. « i’ve missed you so much big bro. » she needs more. she needs him. it’s so unhealthy. bataille constante entre sa raison et son inconscience, duel mental épuisant l’emmenant sur le chemin d’une dérive certaine. imaginaire cruel l’emmenant dans un univers où la dualité brillait de sa dichotomie au sein de la cour du jour. vague fantasme qui ne deviendrait que poussière. les iris se plombent sous les perles de sel, sa psyché à bout sans le prince solaire. serait-elle capable de renoncer à ses privilèges pour vivre une vie de paria à ses côtés ? « i’ve been good and you ? you know if you need anything, i am here. » elle donnerait sa vie pour lui, son âme déjà vendue aux divinités avant même d’avoir la possibilité d’y renoncer.

planètes qui s’alignent, étoiles qui scintillent un peu plus fort, monde qui reprend une course normale. parce qu’elle est là. son corps se relaxe alors qu’il ignorait même qu’il était tendu. inquiétude constante pour sa vie, pour sa santé, pour son bien-être, qui se dénoue quelque peu, car elle est là, à portée de bras, et il a la folle impression qu’il pourrait la protéger ainsi. alors qu’il n’a toujours pas récupéré toutes ses capacités. alors qu’il ne ferait certainement pas le poids face à un sorcier encore en possession de tout son savoir. il n’aurait que l’amour et la force du désespoir de son côté. cela semble futilement suffisant, en cet instant, alors que l’odeur de ses cheveux envahit ses narines et que la chaleur de son corps vient réchauffer un coeur bien trop abîmé pour réellement guérir à nouveau. “i’ll try to come see you more often.” qu’il promet, qu’il ment, même s’il veut tenir parole avec toute la volonté du monde. il a simplement besoin d’un alignement des astres adéquat, le genre qui n’arrive que trop peu souvent. elle lui dit qu’elle va bien, la douce victoire, et il scrute son visage, se plonge dans ses yeux, comme s’il pouvait lire son âme, lire les mensonges et la douleur, ressentir le moindre mal-être pour confirmer ses propos. il sait qu’elle mentira comme il le fera, pour ne pas l’inquiéter. il ne lâche pas son visage de poupée, mais accepte de ne pas pousser plus loin, pour cette fois. “you’re here, it’s what matters.” aussi simple, aussi essentiel que l’oxygène. les présents, ils seront de sa part. il lui construira un trône à base de fleurs et de sang. le sien et celui de ses ennemis. lui rendra la place qu’elle mérite et qu’on lui a arraché. à cause du patriarche, à cause de lui. à cause de la vipère. celle qu’il revoit, qui s’était encore joué de lui, s’infiltrant dans son royaume improvisé, venu lui arracher passion et fierté. pêcheresse qu’il espère ne viendra pas tourmenter la jeune âme entre ses bras. “actually,” qu’il se reprend, “i need to talk to you about something.” il a besoin d’enlever le poids de son coeur, de sa conscience. d’en parler avec quelqu’un qui peut comprendre. “you are not gonna like it,” et il détestait lui parler d’elle, de remuer un couteau dans une plaie qui ne cicatriserait sûrement jamais. “it’s… it’s about vesper.” qu’il murmure presque, la honte sur le bout de sa langue, le coeur déjà en miette rien qu’en prononçant le prénom maudit.

par égo, nécessité de briller tel un étoile filante dans la sombre nuit. par égo, nécessité de s’élever en oubliant les risques que prennent les âmes innocentes. ne plus se méfier de ce qui pourrait se produire. les risques ne pouvaient s’aligner sur les intérêts supérieurs de la famille. un désir absolu de maîtriser le destin de tous pour finir dans les rues tel un déchet de la société. chance inestimable de recommencer avec les cicatrices d’antan ancrées dans sa chair. marque symbiotique parcourant l’épiderme dorsal pour ne laisser que de vagues. trinité mousquetaire s’immolant sous l’avarice ne laissant que d’artagnan en déficit de sa propre tête. imprudente utopie ne laissant qu’un goût amer d’abandon sur la langue. énième mensonge ne devenant que récurrence dans une relation dont l’honnêteté n’a jamais été de mise. impossible d’ouvrir le contenu du myocarde sous peine de dévoiler les mirages si bien tenus. ils triment sous l’attention de l’autre, impossible d’oublier leur lien. « i wish you could come back with me to the winter but even there… » psychose augmentée des covens depuis le dernier rituel alors que les mentalités se fermaient au changement. existence plus compliqué pour ceux provenant de l’extérieur, unique soutien du suprême lui laissant une paix relative alors que les murmures s’affranchissaient des interdits pour la bercer dans le doute permanent. soutien qu’elle perdrait à la moindre occasion si les péripéties nocturnes de l’enfant étaient dévoilées au grand jour, marque au fer rouge la triturant pour ne lui laisser aucun autre choix que d’être affranchie du titre de traître. nom ultime de la traîtrise prononcé par le prince des astres. savait-il que l’enfant guettait le moindre mouvement de la vipère pendant les évènements intercovens ? savait-il que l’enfant ne désirait que la déchéance des wolfhart ? « what about her ? is she finally dead ? did she lose her head like dad ? » il n’était pas secret que la benjamine réservait le même sort à vesper. son paternel obtiendrait la revanche tant désirée. oeil pour oeil. tête pour tête. abysses infernales appelant son innocence déchirée par les méandres temporelles. fiction tendre à son myocarde ne lui laissant plus aucune accalmie.   

princesse d’un royaume décimée mais toujours régente de son coeur. il n’aura de repos que quand elle retrouvera sa juste place, majesté parmi les plus grands. il espère rester suffisamment longtemps pour voir le joli bourgeon éclore et devenir la plus belle des fleurs, et non pas simplement les timides pétales de glace qu’elle arbore ces jours-ci. il a un sourire au coin des lèvres, à la fois malicieux et désabusé. “my place is not among the covens anymore i’m afraid.” et il n’est pas spécialement triste de cela, armand, car il a fait son deuil de la court du jour et des autres covens depuis bien longtemps. fantasme de révolution dans le coeur, de changements radicaux, il est loin d’envier encore un mode de vie qu’il souhaite voire disparaître. et il n’y a pas que ça, qu’il souhaite voir disparaître. enfin, il le pensait. quelques semaines auparavant, il aurait tout donné pour voir la destruction totale de la famille wolfhart, pour les voir brûler lui-même, pour être celui donnant la sentence. et pourtant, voilà la vipère qui revient, elle et son tendre venin s’insinuant de nouveau dans son coeur. et il n’est pas bien certain de pouvoir supporter les mêmes ambitions que sa soeur à son encontre. il n’est plus aussi convaincu de souhaiter la voir subir le même sort que leur paternel. et il a honte, armand, alors que victoire elle, elle est si enflammée, si passionnée. poupée des glaces qui s’anime d’un désir malsain, un qu’il partageait de tout son coeur autrefois — qu’il pensait être le cas, en tout cas. il reprend ses mains pour lui, et il a du mal à continuer à la regarder, sa petite soeur, la seule face à laquelle il semble si enclin à perdre de sa superbe. “she came to see me, actually. at rockaway.” il avale difficilement avant de continuer, car il y a des souvenirs autre que son rire cruel qui lui envahit l’esprit, qui lui étreint le coeur. rire devient gémissement, cruauté devient plaisir, et il a du mal à faire le tri dans sa tête. il a du mal à rappeler à son coeur tout ce qu’elle a bien pu lui faire. “i didn’t know it was her, at first. she was disguised, you see. but then the glamour wore off and…” cette fois, il ne peut pas soutenir son regard. pas alors qu’il peut presque sentir la chaleur de sa peau sous ses doigts, et la tempête au sein de son coeur. “i’ve made a mistake. and i don’t know how to feel about it.” ses bras se croisent sur sa poitrine, réflexe protecteur, enfant à la fois béni et déchu cherchant un réconfort lui étant interdit. “i’m sorry, vicky. i’ve deceived our family… again.” et ça laisse un goût amer dans sa bouche.  

trait d’union rongé par les intrigues des courts. incapacité de se défaire des mélasses s’accrochant tel des boulets sur leurs chevilles. vif mémento d’une époque où l’enfant se laissait mourir dans la solitude de l’hiver, un temps où on lui avait tout pris pour ne lui laisser qu’un désespoir enclin à l’acte ultime. princesse ayant besoin du prince charmant. esthétique que lui avait enseigné depuis la naissance alors que les rôles s’étaient inversés. manquement cruel, l’enfant des glaces s’était improvisé chevalier pour se sauver elle-même d’une fin certaine. paroles lacérantes, sourires hypocrites, maîtrise nouvelle d’un art qu’on pensait lui avoir violemment pris. reprise de son statut social au sein d’un nouveau clan, menton s’élevant pour ignorer la populace. ses iris se parent de glace sous la nouvelle qu’on lui énonce. froideur reprochée s’immolant devant le seul être en qui elle avait encore confiance. bruit sourd du myocarde se brisant devant la révélation. « what did they used to say before ? fool me once shame on you fool me twice shame on me. » voix éteinte, brisée par l’incapacité de l’aîné de protéger le peu qu’ils leur restaient. ses pieds s’éloignent, proximité étouffante alors qu’elle ne désirait que s’échapper le plus rapidement possible. portrait du prince solaire se noyant sous les immondices commises, le miroir se moquant de sa propre naïveté. qu’avait-elle cru ? allait-il devenir ce sauveur ? celui qui couperait la tête de la vipère d’un seul coup ? « guess i am the only of us who grow up in eight years. you’re still a child armand, falling for your childish passions. she betrayed you. she was the reason why dad lost his head. » ressentiment enflammé alors que le royaume des songes l’emportait dans un tourbillon infernal. ses pires désirs l’enfermant dans les abysses de l’enfer. elle avait perdu son père, maintenant elle perdait son seul espoir. myocarde en berne d’une admiration qu’elle pensait sans bornes. propre funéral pour cette divinité envers qui elle adressait ses prières, ses confessions. étaient-ils voués à ne lui apporter que désespoir ? perdue entre la réalité et le passé, la poupée se brisait. porcelaine fissurée pour ne laisser qu’une colère résiduel, feu qui viendrait à lui ôter sa propre vie un beau jour. où irait-elle ? celle qui n’avait que tenter de garder son rôle d’enfance, innocence brisée pour lui laisser le pire rôle de son existence. nouvelle matriarche d’une ligne décimée par les intrigues. l’enfant deviendrait femme en prenant la vie de la vipère.   

et elle leur fait mal, même avec son absence. encore une fois elle enfonce un pieux dans son coeur, sans même avoir besoin d’être celle tenant le manche. l’écart le brise un peu, le révulse, le répugne, lui donne envie de se jeter à ses pieds pour la supplier de lui pardonner. il ne peut pas la perdre elle, même pas un tout petit peu, même pas un petit instant. et surtout pas à cause d’elle. il a la gorge serrée, et il se sent perdu, soudainement. car il ne sait pas ce que c’est, un monde où victoire elle ne le regarde pas avec des yeux emplis d’étoiles et son coeur dans les mains. c’est un monde froid, sans aucun doute. il le déteste immédiatement. il veut y mettre fin, le détruire, et l’empêcher de revenir. le bannir à tout jamais, comme lui avait pu l’être. “victoire please,” qu’il murmure, la voix brisée, la gorge emplie de regrets. sa main se tend alors qu’il la cherche, besoin viscéral de s’assurer qu’elle est là, qu’elle reste, qu’elle restera toujours. qu’il ne le perd pas, elle. et surtout pas à cause de la vipère, et de son foutu coeur, et de sa foutue raison, et de son âme ruinée. elle l’accuse, l’enfant des astres, et ça fait brûler ses yeux d’eau salée aussi facilement que cela. il ne peut le supporter. chaque mot lui perfore le coeur. “don’t you think i know that ?” il s’étouffe presque sur les mots. butte sur le chagrin et la colère qu’il ressent envers lui-même. il se sent stupide, ridicule. si petit et misérable face à celle qu’il avait toujours pu aisément entouré de sa silhouette telle une carapace infranchissable. “i don’t know how to get rid of her, and it drives me mad. i thought i did, i thought eight years was enough.” il lève les yeux vers le ciel pour inspirer profondément un instant, alors qu’il tente désespérément de garder les larmes au creux de ses paupières, de calmer le tourbillon d’émotions qui ravage son coeur. mais il finit par la regarder, encore, comme si elle pouvait disparaître soudainement. “it wasn’t. i’m sorry and i hate myself for it. you have no idea how much i’m disgusted by how eas—” il se stoppe et ferme les yeux un instant, ravale ses paroles, ravale les souvenirs, ravale les sensations de lèvres qu’il n’avait pas oublié un seul instant. “please, don’t let that get between us. don’t let her ruin that, don’t let her win something else. i can’t bear the thought—” il secoue la tête, “the thought of you hating me ? i can’t live with that. i can’t. that would be too much.”  

lèvres omettant la respiration saccadée, souffle obstinato s’intriquant de cette crise. panique gardée encore à bon port, l’enfant sauvage devient l’adulte dont elle n’aurait jamais cru évoluer. immédiat. se rappelait-il du moment où il était rentrée dans sa chambre pour lui annoncer que son père était parti à tout jamais ? réminiscences de mois s’accumulant alors qu’il n’avait aucun souvenir d’elle. vipère lui volant tout espoir de récupérer une nouvelle vie. phalanges s’écrasant sur la main d’armand. elle chasse sa divinité. aucune foi résiduelle dans son myocarde alors que la déception devenait un tsunami. transcendée par la vague, incapable de devenir ce monstre de compassion que l’aîné avait préservé. désillusion de l’enfant. l’enfant terrible se mue dans le silence alors que les explications fusées. aucunes n’étaient convenables pour cette trahison. elle avait tout perdu par leur avarice sans nom et pourtant jamais elle n’avait jeté la culpabilité sur l’aîné. houle rageuse l’immergeant dans la mer néfaste. flocons immobilisant le palpitant, froideur exhalée de ses lèvres. dérapage divin, don réagissant à la perte de contrôle. fumée sortant de ses lèvres, glace dichotomique sous la température printanière de la métropole. « she didn’t ruin anything armand. maybe the first time around but this time, the blame is on you. only you. » ongles marquant la chair de sa paume, carmin sur la verge de couler. retenue d’une rage primitive, incapable de penser qu’un jour elle serait dirigée envers son propre frère. divinité déchue à ses iris, regard imperturbable soutenant les inepties de l’aîné. adieu jolie mélancolie. innocence traînant, innocence attendant la déception. « love is pointless. the first lesson of mother. lessons that the winter court enforce to the point where you can’t denied it. easy for the snake to come back to her victim even after eight years. » titre de l’enfant prodigue trouvant sa passation en cette douceur vespérale. effet boule de neige les emportant vers le précipice. bord dangereux se rapprochant pour l’un comme l’autre. « i will be my own knight in shining armor and establish a new era for the de valois name with the ashes of vesper and her clan. i am not a little girl anymore but clearly you are still dominated by your hormones. » elle apprendra de leurs erreurs, la colombe s’envole pour ne laisser place qu’au corbeau, symbole même de cette tendre mort. lèvres bleutées sous le froid magique, souffle glacée contre la tendre chaleur, hauteur retrouvée de l’âge adulte. illusion enfantine perdue dans les révélations. princesse devenant reine des glaces en cet instant t alors que le myocarde se meurt sous le regard de l’aîné.  

la vérité, elle la lui éclate au visage, et c’est bien plus douloureux que n’importe quelle réelle attaque physique. il a le souffle coupé, armand, un sentiment de panique et de désespoir qui envahit sa gorge et compresse son coeur. il aimerait revenir en arrière. ne jamais lui dire. ne pas être si faible face à elle et ressentir le besoin de toujours lui ouvrir son coeur. il aimerait revenir encore plus loin, il y a des semaines de cela, et ne jamais rentrer dans ce bar. ne jamais parler à cette jolie blonde. ne pas continuer à capturer ses lèvres alors que sa chevelure d’or s’assombrit. les regrets l’envahissent et il les déteste autant qu’il se déteste en cet instant précis, car vivre avec regrets, il ne voulait plus le faire. il préférait la haine. la haine, cela le faisait avancer. regretter ne faisait que le retenir en arrière. “i’m sorry”, qu’il répète encore, et il doit vraiment avoir l’air véritable et victoire doit avoir envie de se moquer de lui. elle aurait raison, sans aucun doute. peut-être même qu’il préférerait cela. la moquerie à la rancoeur. il se moquerait volontiers de lui-même, si cela signifiait la faire sourire. son désespoir se durcit sur son visage, les traits se font furieux un instant, et il serre les poings car non, non elle a tord, il ne peut pas la laisser dire ça. il ne peut pas la laisser devenir la princesse de glace que la winter tente de former depuis toutes ces années. il ne peut pas la laisser rendre son coeur insensible. “no. you’re wrong and mother was wrong. your love is everything to me. the only thing that kept me alive all those years ago, when i was lying in a bed half-dead with nothing to hang on to but the memory of you and the knowledge that i could not leave you alone in this world. i won’t let you spit on our bond and the love that we share.” il est surpris de réellement se sentir furieux contre elle, elle qui n’avait toujours été que tendresse et douceur dans son coeur. elle s’attaque à la seule chose pour laquelle il s’est battu toute sa vie et pour laquelle il continuera de se battre. même elle n’est pas autorisée à piétiner cela. “hormones ?” qu’il répète, incrédule, parce que vraiment, elle le réduit à cela ? elle réduit un tel carnage de sa vie, un tel massacre de son coeur, un erreur qui leur a tout coûté, à une simple pulsion ? “you think what this is about ? i wish it was this simple, vicky. trust me i do, but it’s not, and you have no idea what it’s like. what, like i would betray my family just to bed someone ? do you think so little of me ?” et c’est douloureux, et c’est insupportable, et il ne veut même pas la voir en cet instant mais il ne sera pas celui qui tourne le dos. car il a peur de ne plus jamais pouvoir faire marche arrière après cela, et il ne peut se le permettre.  

réprimande du myocarde contre une cage thoracique se rétractant sur elle-même. appareil respiratoire en détresse sous la tragédie se déroulant. drame immense alors que la trahison n’était qu’écho contre les parois de son être. âme s’immisçant dans l’étroit chemin des enfers alors que les décisions étaient prises. distance nécessaire afin d’obtenir une clarté absolue, brume obscure l’empêchant d’avancer vers un futur glorieux. qu’avait-elle de moins que la vipère ? n’était-elle pas impératrice sur le myocarde de l’aîné. désillusion totale. vulgaire copie d’une aînée disparue, elle n’obtiendrait la seconde place à jamais. paternel susurrant le nom de sa fille perdue alors qu’il pensait que la benjamine était endormie. mise en quarantaine dès le premier souffle, simple miroir d’une enfant à jamais déviante dans leurs esprits. peite-fille remplie d’amour pour ce frère dénuant sa nature solaire pour lui laisser la vie sauve. secret si bien gardé que son existence avait pu continuer. « no. i don’t know this kind of affection armand because everytime i got close to someone, it felt like i betrayed you. i don’t even have close friends which are mine alone, they all knew fleur. they all think i am here. i just survive to see us gain back our glory. so no i won’t ever have the kind of love to make me foolish enough to lose sight of my goals. my love for you was borderline and it took this mistake to know this. i will be better than vulgar emotions and rise like a phenix for dad. » capharnaüm émotionnel l’emprisonnant dans une cage où l’incapacité était le geôlier. ses lèvres se réchauffent sous la prise de contrôle, légère brume encore vivace pour lui rappeler la fin possible alors que sa voix vrille. épiderme grisant sous la nécessité d’une chaleur humaine. vision solitaire d’une vulgaire couverture qui l’attendait à son appartement. fureur de l’enfant, l’extrême du spectre de l’émotion pour celle n’ayant jamais appris à grandir normalement. son âme se perd sous le froid dominant l’enveloppe charnel. phalanges rongeant le désir de rendre l’épiderme carmin sous la pression des ongles. douceur fissurée pour ne devenir qu’une copie de l’éducation maternelle sans vergogne. vaine tentative d’y échapper alors que l’enfant s’était enfermée dans son inconscient. l’enfant frappait au paroi de verre de la prison de son inconscient. impossible de s’échapper alors qu’elle assistait à la brisure d’un lien important pour elle. myocarde hurlant à l’agonie.