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 Sunsets never ends. || Ft. Leonhard

whatever happens, we are deathless
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MessageSujetSunsets never ends. || Ft. Leonhard      #☾.      posté le Dim 23 Juin - 16:53
Darren J. Jóhannsson
you got two black eyes
Darren J. Jóhannsson
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timelapse : 39 ans et des miettes. C'est fou comme le temps passe.
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purpose : Officiellement, et sans mensonge, je suis Coursier. Et à côté, je rends quelques services de tout genre.
gemstone : Je manipule la Topaze Blanche qui me confère le pouvoir de manipuler l'air.
liability : J'ai sur l'avant-bras gauche une marque de brûlure d'une dizaine de centimètres bien nette, faite avec un tisonnier.
loyalty : Je suis loyal envers moi-même en premier lieu, par manque de confiance envers les autres. Un manque abyssal de confiance. Du reste, sorciers ou humains, si ce n'est une attention supplémentaire pour ces premiers puisque plus dangereux, je ne suis dévoué qu'à mes alliés, et ils sont rares. Mais qui dit que ça en changera pas, après tout, je suis encore vivant. Enfin, je crois.
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Sept jours. Ou plutôt sept nuits. Voilà le nombre exact de nuits qui se sont écoulées depuis les événements des docks sur Staten Island. Sept nuits depuis l'effondrement du ponton, la mort de tant de gens et la mise au bûcher d'humains innocents, seulement affamés par leurs maîtres, qui ont subit la vengeance qui aurait dû n'être dirigée que contre une ou seulement quelques personnes. Une injustice, résultées en une tragédie pour tous les camps, si camp il doit y avoir. Et moi, au milieu de tout ça, n'ai été ni étranger, ni innocent dans cette histoire. Plus j'y pense et plus je me dis que je suis responsable des dégâts que le feu a initié. J'ai sauvé cet enfant, et jamais je ne le regretterais, mais tout le reste? Tout le reste aurait peut-être été plus calme si je n'étais pas intervenu. Peut-être. Mon saveur avait une opinion différente à ce sujet, mais c'est pas comme si on avait vraiment beaucoup discuté.

Ce soldat de l'automne, celui-là même qui a menacé le gamin que j'ai sauvé, qui a blessé l'abruti aux cailloux puis l'a aidé une fois dans l'eau. Celui-là même que j'ai sauvé ensuite de sa propre perdition. Oui, c'est un entrelacement étrange de tue-moi sauve-moi, et pourtant nous y voilà.
Sept nuits, six jours, la majorité d'entre-eux que j'ai passé à dormir et à trembler, ou en tout cas c'est ce qu'il m'a dit. Une fois la côte rejoins, il m'a ramené chez lui alors que j'étais inconscient. Je ne sais pas ce qui est arrivé avec le troisième lurons de notre trio d'infortune, il n'en a pas parlé et je n'ai pas demandé. Savoir? Oui, je suppose que je ne refuserais pas savoir ce qui est arrivé, mais ça n'a pas été ma priorité. Lorsque je me suis enfin réveillé, j'étais seul dans cet appartement, incapable de bouger, une douleur lancinante bouffant l'intérieur de mes cuisses. J'étais presque nu dans ce seul et unique lit, mes blessures bandées et soignées, toutes sauf celle-là que j'osais espérer ne pas avoir à expliquer: grossière erreur.

La vérité c'est que durant le temps même court où j'ai été coincé chez lui, la seule pensée qui hantait mon esprit était ce visage que j'ai vu derrière les lignes de feu: Leon. Je l'ai vu sur le ponton, je l'ai vu parmi les soldats, je l'ai même vu se débattre pour rejoindre sa gamine. Oh, Pri... Durant ce temps piégé chez mon sauveur, je n'ai été capable que de macérer dans ma propre peur et inquiétude. Alors au bout du septième jour, à l'issu d'une dernière nuit à squatter ce lit pendant qu'il dormait sur le canapé, je me suis esquivé. Il n'a suffit que d'une fenêtre ouverte et la gemme a fait le reste, étrangement plus coopérative désormais.

Je ne suis pas repassé chez moi, je n'ai pas même eu l'initiative de me rendre sur Staten, trop effrayé de voir les dégâts encore vifs que je sais stigmatiser la face déjà abîmée de l’île. Non, j'ai seulement regardé le ciel, déduit l'heure, et mes jambes m'ont directement mené chez les Summer. Mon téléphone perdu dans les eaux mortifères alors que je tentais de survivre, j'ai passé des jours sans savoir s'ils allaient bien, des jours à avoir peur pour eux. Ils sont ce que j'ai de plus proche d'une famille, même avec les limites et barrières se dressant entre nous et tout ce que mon esprit fertile pouvait produire était l'image de Leon et Pri entrain de se noyer avec les autres. Je les ai imaginé mourir de tant de façon différente, chaque scène me tuant un peu plus jusqu'à poser les pieds sur cette plage.

Il est presque six heures trente du matin lorsque le sable du Queens s'écrase sous mes pas. L'air marin a beau être frais et agréable, j'ai la tête dans un étaux et je marche, ridiculement, comme un canard. Mais peu importe. Peu importe la douleur, les bleus ou la migraine. Peu importe l'adversité, les morts et l'injustice. Lorsque mon regard se pose sur cette silhouette qui s'adjoint aux douces vagues pour revenir avec énergie sur la plage, mon cœur rate un battement et mes yeux s'humidifient. Mes pas s'accélèrent, le sable se fend sur mon passage alors que Leon atteint la rive. Il est trempé jusqu'aux os, le maillot de bain recrachant la flotte par gravité. Il est surpris aussi, qui ne le serait pas. Mais lorsque je le piège dans mes bras avec force, presque en le percutant lorsque je l'attrape, j'étouffe un sanglot, ou en tout cas j'essaye. - Bordel, t'es en vie... - Nous étions tous les deux sur ce ponton, mais je portais un masque, perdu dans la foule. Il ne pouvait pas savoir que j'étais là. - Et Pri?! - Je le relâche aussi vite que je l'ai attrapé, fixant ses yeux, visiblement et réellement inquiet. - Est-ce qu'elle va bien?! Est-ce qu'elle est en vie?! Quand j'ai vu le ponton s'écrouler... - J'ai cru mourir avant de m'évanouir? Ouais, à peu de choses prêts.
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