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 [valentine's day] Light Up My World (alistair+mairad)

whatever happens, we are deathless
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MessageSujet[valentine's day] Light Up My World (alistair+mairad)      #☾.      posté le Lun 18 Fév - 12:32
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Alistair + Mairead
Light Up My World
 
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Il a fallu un instant. Un instant de confiance. Un excès de confiance. Je sens les bras du soldat m’attraper. Que fait ma pierre ? Elle n’agit pas, peut-être que je manque de pratique, je ne m’en suis jamais vraiment servie au combat. Cela a toujours été elle et moi. La brûlure arrive après. Le feu fait toujours aussi mal, c’est un putain de truc qui vous ferait perdre la tête. Comment peut-on infliger pareille douleur à un être vivant ? Je crois que c’est l’une des pires souffrances que l’on peut infliger à un corps humain. Bon sang, l’horreur. Après ce champ de panique, la fuite était nécessaire. La fuite après m’être assurée que Lys était en vie. La dispersion est la meilleure solution. Je lui ai promis de ne pas s’inquiéter, je me pouvais m’en sortir. Je sais parfaitement où me rendre maintenant. Il va juste falloir que je sois prudente et que je ne sombre pas, pas dans la folie qu’offre la douleur. Mon costume est incendié. Ma peau tout autant, le tissu brûlé se mêle à ma chair à vif. Je n’ose pas vraiment regarder, même si la vue du sang ne me dérange pas. Juste là, c’est différent. Je fuis comme tout le monde, pas le choix, il faut sauver sa peau. Mon foulard reprend ses droits sur mon visage, je me camoufle comme il est possible de le faire. J’espère juste ne pas être arrêtée. Ce n’est pas le moment, je ne veux pas que l’on sache qui je suis.

Je m’engouffre dans l’obscurité. Je porte le manteau de la Nuit, couverte par les étoiles. Je devrais arriver à destination. Pourtant la marche semble sans fin. Je traverse New-York sur le qui-vive, il y a des soldats de l’autumn partout. Il règne une tension palpable, les sorciers se souviendront de cette nouvelle année.

Le trajet est long, je n’ai pas la foi de regarder le temps que je mets. Tout ce que j’espère c’est qu’il sera là. Il doit être là. Mon esprit doute intensément, c’est une soirée importante pour les sorciers, il devait bien être de sortie. Et s’il était absent ? Je continue d’espérer. De marcher. De m’accrocher. Les brûlures font mal, toujours aussi mal. C’est impression constate de fièvre… peut-être que j’en ai… je commence à me perdre dans mes pensées. La douleur rend fou, j’en sais quelque chose, j’ai beau être constamment forte, viens toujours un moment où l’on tombe.

Alors pointe l’Aurore. Je reconnais les couleurs. La traversée semble avoir été éternelle mais n’est-ce pas l’un des enjeux de la Dawn Court ? Le temps ? Je continue d’avancer, j’en viens à retirer mon foulard de sur mon nez, je suffoque. L’aube avance. Je presse le pas. Et alors tout se dessine, l’endroit est familier, parce que j’y ai déjà mis les pieds. Je m’avance jusqu’à la maison d’Alistair et je frappe. Je frappe. Sans doute avec trop de force, mais je ne tiens plus. Mes jambes ne me portent plus. Je ne sais même pas l’étendue de mes blessures, mais j’ai l’impression que tout mon corps est en feu. Je m’effondre sur le devant de la porte. J’attends cette seconde fatidique ou il ouvrira la porte… ou peut-être pas. Peut-être sera-t-il à l’hôpital… peut-être fera-t-il la fête… beaucoup de peut-être, beaucoup d’incertitude. Je patiente, je ne suis pas à la vue de tout le monde c’est déjà ça…  

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MessageSujetRe: [valentine's day] Light Up My World (alistair+mairad)      #☾.      posté le Mer 20 Fév - 18:40
Alistair Swann
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timelapse : Trente-cinq ans.
heart rate : Marié à son travail. (C'est une élégante façon de rappeler qu'il est vieux garçon. La seule créature qui partage son appartement, c'est Pop-Corn, un chat angora à moitié obèse.)
purpose : Officiellement médecin à l’hôpital San Junipero, il aide - en secret - les humains, wicked ou red thieves qui savent où le trouver, moyennant ce qu’ils ont à lui offrir (ce qui peut peut aller d'une poignée de black dimes à de vieilles babioles qu’il entrepose chez lui). Il les soigne alors dans l’obscurité de chambres d’hôtel ou de ruelles désertes, les menaçant de les tuer s’ils osent le dénoncer (bien qu’il serait incapable de porter atteinte à une vie humaine, mais ça, ils ne sont pas censés le savoir).
magic scale : Niveau deux.
powerplay : Pouvoir de guérison. Plus la maladie ou la blessure est grave, et plus il consomme d'énergie pour la soigner, comme s’il payait la guérison au prix de sa propre santé.
loyalty : Il aime la Dawn Court, il s'y sent bien intégré, mais il n'hésite pas à aider secrètement humains, red thieves et wicked. Il y a donc une part de traîtrise en lui, bien qu'il n'encourage pas les rébellions, d'un côté ou de l'autre.
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LIGHT UP MY WORLD
EXORDIUM.
Le vent cinglait le visage d’Alistair. Après l’étouffante chaleur du Golden Palace, cela lui fit un bien fou.

Les hurlements paniqués des invités bourdonnaient encore dans ses oreilles et les images du bal étaient restées incrustées sur sa rétine. Les détonations, les bousculades, les coupes de champagne qui se brisaient au sol, rapidement piétinées par la foule… il avait tenté de soigner tous ceux qui avaient été projetés contre le parquet doré durant les détonations, humains comme sorciers, mais il avait finalement été emporté loin du palais et de ses frasques sanglantes. Il le regrettait amèrement ; il y avait encore tant de personnes qu'il aurait pu aider...

Des tâches pourpres éclaboussaient son costume, ainsi que le masque qu’il avait rangé dans sa poche. Il hésitait pourtant à rentrer chez lui pour se changer et se débarrasser du sang incrusté sous ses ongles. Qu’était-ce, quelques giclées d'hémoglobine sur la chemise, lorsque des centaines de corps jonchaient potentiellement les rues de New-York ? Tous ces gens avaient besoin d’aide. D’un médecin. De lui.

Et s’il était arrivé quelques chose à tous les humains qu’il avait appris à apprécier ? Et aux red thieves ? Et si - un frisson dévala son échine - quelque chose était arrivé à Mairead, par exemple ? Ça ne l'aurait même pas étonné : elle était toujours la première à se fourrer dans les ennuis. S’il avait pu, Alistair aurait volontiers collé un GPS dans son foulard !

Il se promit donc qu’il ne resterait pas longtemps chez lui. Juste le temps de dessoûler un peu (pourquoi avait-il bu du rhum pendant la soirée ?), et il partirait à la recherche de blessés à remettre sur pieds.

Il ne s’était pas attendu à retrouver une petite silhouette recroquevillée devant sa porte d’entrée, frappant vainement contre le panneau de bois. Ni à ce que cette petite silhouette appartienne à celle qui occupait justement ses pensées.

Par les chaussettes du Suprême, soit il était suffisamment bourré pour halluciner, soit Mairead était salement amochée.

Malgré le calme qu’il s’évertuait à conserver, son estomac se noua et il regretta amèrement de s’être laissé allé à boire quelques verres. Bien qu'il se sentit un peu vaseux, il se précipita sur la jeune femme et enroula les bras autour de ses épaules pour la soutenir.

Il se dégageait d’elle une odeur désagréable, qu’il reconnut aussitôt. L’odeur de la chair grillée. Des sorciers de l’Autumn étaient passés par là. Foutus flics. « Accroche-toi. » Il la souleva, poussa la porte d'un violent coup d’épaule et s’empressa de l’allonger sur son propre lit, sous le regard curieux de son chat Pop-Corn. « Bon sang, Mairead, t’as vraiment pas choisi ta soirée » ronchonna-t-il pour dissimuler son angoisse, fouillant dans la table de chevet à la recherche d’une potion anesthésiante à lui faire boire. Vu l’étendue des dégâts, elle aurait besoin d’en avaler une triple dose. « Ouvre la bouche et avale jusqu’à la dernière goutte » ordonna-t-il en s’asseyant à côté d’elle. Il passa un bras autour de sa taille, l’aida à se redresser et porta le flacon à ses lèvres. Il espérait qu’elle ne s’étoufferait pas en le buvant ; elle semblait au bord de l’inconscience, son regard était lointain. Il craignit soudainement qu’elle ne se soit déjà évanouie, terrassée par la douleur et la fièvre.

Afin de sonder sa température, et comme ses deux mains étaient prise (la première par sa taille, la seconde par le flacon de potion), il posa son front contre le sien et attendit quelques secondes, les mèches de la jeune femme chatouillant sa joue.

Nom d’un nain de jardin, elle était brûlante ! Il recula la tête et dégagea son bras de sa taille. Dès que la potion ferait effet, il entreprendrait de soigner ses brûlures. « Tu es toujours avec moi, Mairead ? Hoche la tête si tu m’entends. Il faut que je vois si la potion fait effet. Est-ce que tu sens quelque chose ? » Il prit sa main et la pressa fermement, essayant de ne pas être trop brutal, mais l'angoisse et l'alcool rendaient ses gestes un peu maladroits.


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MessageSujetRe: [valentine's day] Light Up My World (alistair+mairad)      #☾.      posté le Jeu 21 Fév - 12:48
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On dit que la brûlure est l’une des pires douleur. C’est pire que ça. On se sent totalement démunie, prise au piège de son corps. J’ai déjà vécu cela. Une fois. Il y a un peu plus d’un an. Lors de cette nuit où les étoiles sont tombées, où elles ont redistribué les cartes du destin. C’était les autumns, c’est toujours eux qui nous abîment. Toujours eux qui manient si bien le feu. Qui ne le craignent pas. C’est toujours eux. Et eux vous direz que c’est toujours nous qui provoquons. La douleur me rappelle les événements du passé, ceux que j’aimerais oublier. J’ai envie de me recroqueviller sur moi-même. D’attendre que le mal passe, que tout s’arrête. L’espace d’une seconde, j’ai juste envie d’accepter la fatalité, elle semble si accueillante… si facile. Je sais pourtant que je ne devrais pas. Le combat c’est toute ma vie, comment j’en arrive à laisser tomber ? La faiblesse n’est pas dans mes gènes et j’entends presque à nouveau mon père me dire : « - Bats-toi ma fille ». Alors j’avance. Tant qu’il semble être près de moi, juste un souvenir que mon cerveau ressort, je me bats, je ne supporte pas l’idée de le décevoir.

Je marche. C’est qu’à la force du mental que mes pieds acceptent de coopérer. Je voudrais m’écrouler, juste rester là, sur le trottoir et attendre qu’on vienne me chercher. Si je suis prise, je n’en sortirais pas vivante. Une humaine, une red thieves qui plus est dans les rues sorcières ? Inadmissible ? Je serais arrêtée, voir pire. Je dois atteindre mon objectif, soit traverser une bonne partie de la ville à pied. Habituellement, cela ne me pose pas de problème. J’ai l’habitude de tout faire à pied. Seulement, là, c’est différent. La douleur me ralentit considérablement. Elle est pénible et le voyage n’en parlons pas. Je crois que je mets presque la nuit à rentrer. Je n’en sais trop rien, coincée entre le jour et la nuit, j’arrive à destination. J’ai perdu tout notion du temps.

Je prie pour qu’Alistair soit là. Je pris pour qu’il ne soit pas loin, qu’il me sauve, encore. Il passe son temps à s’occuper de moi, alors que je lui rends la vie impossible. Comment fait-il pour me supporter ? Je ne sais pas vraiment. Et me revoilà. A espérer qu’il fasse des miracles, à espérer que mon corps ne garde pas les séquelles que j’ai déjà .. si ses mains avaient pu faire des miracles à l’époque, peut-être que je ne porterais pas les coups d’une altercation sur le visage.

Mon corps se laisse aller devant sa porte, impossible de tenir plus long sur mes deux jambes. Je sombre. Je chute. Je ne sais pas combien de temps je reste là, à désirer la mort, juste pour qu’elle me soulage. Mon corps est fiévreux, brûlant, il convulserait presque. Je ne sais pas combien de temps cela fait que je l’attends quand enfin, je l’entends. Sa voix. Mon coeur repart un peu plus, comme s’il s’était économisé, l’espoir renaît, littéralement, à nouveau, je suis capable de me battre. Pour combien de temps ? Je ne peux pas encore le dire, je l’ignore.

Je me laisse faire, je m’oppose pas la moindre contradiction lorsqu’il me porte, même si cela ravive une douleur constante… il peste contre moi, qui ne le ferait pas ? Je sais que ce n’est pas le bon jour. Pourtant, j’arrive encore à user de l’ironie, je me sens détestable mais cela veut dire que je me bats. « - Tu devrais t’estimer heureux de m’avoir pour toi tout seul » C’est un marmonnement plus qu’une phrase claire mais je pense que l’idée y est et qu’il aura compris que je cherche toujours à le provoquer, le taquiner, le chercher. Une passion que j’aime de plus en plus avec lui.

Il me dépose sur le lit, son lit ? Je tente de ne pas faire réplique, de me concentrer. Il veut que je boive un truc… mon corps refuse d’obtempérer. Je commence encore à chuter dans un autre monde, la douleur est forte et mon cerveau nerveux tente de me protéger. Il me maintient, m’aide à boire sa potion infâme, je manque de la recracher mais je ne suis pas sûre que cela fasse le meilleur effet. « - Tu sais que tu n’as pas besoin de me droguer pour profiter de moi » J’en ressors une couche. Je grogne, j’ai toujours mal mais doucement, petit à petit, je sens la douleur passer. En tout cas mes petits excès d’ironie lui prouve que je suis toujours là. Je lâche un petit rire, je crois que je commence à planer. « -  Je crois que je plane littéralement, je suis censée sentir quoi ? » J’ouvre péniblement mes yeux, je vois le beau médecin au-dessus de moi. Je souris. « - Tu sais que tu es mon héro ? Qu’est-ce que je ferais sans toi ? » Je caresse sa joue, étonnant, je ne sens rien, je fronce les sourcils, désagréable cet effet. « - Je ne peux plus de tripoter… je suis déçue » Je tente de respirer, je suis gênée. « - Tu vas me réparer hein ? » Parce que d’un coup, j’ai peur de finir encore marquée… D’un coup je panique un peu, je ne devrais pas et pourtant...

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MessageSujetRe: [valentine's day] Light Up My World (alistair+mairad)      #☾.      posté le Jeu 7 Mar - 19:38
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Les grognements de Mairead le rassurèrent : si elle avait encore l’énergie de râler, c’était que sa vie n'était pas en danger.

Alistair décida tout de même d’accélérer la cadence, peu désireux de prolonger les souffrances de sa patiente. Il s’assura qu’elle avait bien ingurgité toute sa potion, et il entreprit de l’installer plus confortablement sur son lit, s’agenouillant à ses côtés, lissant ses vêtements et repoussant les mèches qui s’attachaient à son front et ses joues. « Si j’avais voulu profiter de toi, je t’aurais donné un somnifère. J’aurais peut-être dû, ça m’aurait épargné tes commentaires » marmonna le Dawn, épongeant le sang de la jeune femme avec un drap propre.

Malgré tout, les piques de l’humaine apaisaient les battements angoissés de son coeur, et pour rien au monde il n’aurait voulu qu’elle s’enfonce dans les bras de Morphée. Il ne voulait pas que la lumière de vie qui pétillait sous ses cils s’éteigne.

Il sursauta lorsque sa petite main frôla sa joue, et il resta immobile, ne sachant pas s’il devait la repousser ou à la laisser passer les doigts sur son visage pour vérifier que l’anesthésie faisait bien effet. Il opta finalement pour une réponse polie : « C’est à cause de la potion que je t’ai donné. Maintenant, arrête de gigoter comme un asticot, s'il te plaît. » Sur ces bonnes paroles, il passa le doigt contre le cou de Mairead, puis décida qu’il était temps de la déshabiller.

La chose aurait été plus simple, si elle n’avait pas prononcé les mots « te tripoter ». Lui, s'amuser à tripoter ses patientes ? A tripoter Mairead Rosenberg ??? Alistair en avala sa salive de travers. « Ahem ahem. Range tes mains, Mairead. Et ne bouge pas, je vais devoir t’enlever tes vêtements, ça ne sera pas facile si tu continues de remuer. Promis, je ne regarderai pas tes fesses. » Doucement, il commença à la défaire de ses vêtements. Il essayait d’insuffler de la douceur à ses gestes, mais ce n’était pas simple ; il n’avait ni la précision chirurgicale ni la délicatesse de certains de ses collègues. « Je ne peux pas te promettre que ça ne laissera pas de cicatrice, mais je vais faire de mon mieux. » Ses doigts caressèrent doucement la gorge de la jeune femme, commençant déjà à réparer la chair calcinée. Son autre main la débarrassait une bonne fois pour toute des tissus qui le dérangeaient.

Il s’arrêta net en voyant une pierre reposer contre la poitrine de sa patiente et son coeur manqua un battement. La beauté de la gemme le surprit, et l’espace d’un battement de cils, il fut tenté de l’effleurer - mais ça aurait été de la folie. Ces pierres étaient trop dangereuses, trop mystérieuses. C’était bien pour cela que la Dawn effectuait des expériences sur les red thieves.
Cette pensées le fit grimacer. Si la Dawn mettait la main sur Mairead…

Non. Non ! Tant qu’il était vivant, jamais la Dawn ne mettrait la main sur elle. Mais… et si on découvrait qu’elle avait fait un tour dans son lit - même si ce n’était que pour des soins -, que lui arriverait-il, à lui ? Il serait banni.

Et elle serait torturée.

Alistair soupira et continua de passer les paumes sur les brûlures de la jeune femme, fixant la pierre. « Tu devrais mieux la cacher. » Il jugea utile de préciser :  « Ta pierre. Pas ta poitrine. » Puis, réalisant que ses paroles pouvaient prêter à confusion : « Enfin, tu fais bien ce que tu veux de ta poitrine, je m'en fiche. Mais je ne me fiche pas de ça. » D’un mouvement du menton, il désigna la gemme. « Où est-ce que tu l’as trouvée ? »


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