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 [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)

whatever happens, we are deathless
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MessageSujet[MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Mar 11 Déc - 11:22
Van Frankenstein
you got two black eyes
Van Frankenstein
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timelapse : vingt-trois années et la chair gravée de bien plus de temps. carcasse de vieillard.
heart rate : le coeur scindé en cinq, il arrive même à donner des miettes à d'autres. palpitant fragile qui se fracture et se donne à la volée.
purpose : savant fou, médecin étrange, inventeur, chimiste brillant, collectionneur, faiseur de miracles. monstre à trois jambes, dont une en fer et une coupée. à vous faire flipper.
liability : une jambe en moins remplacée par une prothèse rouillée, une canne tout aussi rouillée, un caddie rempli de babioles pour compléter le tableau. des phalanges abîmées ou noircies, la peau constellée de cicatrices, un sourire un peu déglingué et des murmures à voix basse -à qui veut l'entendre.
loyalty : l'humanité cinglante et défendue jusque dans l'âme, profondément amoureux de son espèce qu'il cherche à élever par tous les moyens, rêve des temps anciens où les siens écrasaient les sorciers. loyal jusqu'à la moelle. enfant de la rébellion. enfant parmi les enfants, de son propre carnage attaché. sa meute d'abord, la résistance humaine ensuite, évidence ancrée.
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b r o u i l l a r d
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Amour fou-dingue
Peur panique
Yeux-flingues
Cœur-canif

Black Dimes : 1537
HUMAINS
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LIENS EN REFONTE/RECONSTRUCTION
NE PAS TENTER SVP SINON JE VAIS DEVOIR VOUS NEXT
DES BISOUS

Les enfants du carnage
0/5 de libres



LA MEUTE Ils sont six, comme les doigts d’une main anormale mais à la poigne plus puissante. Six entremêlés de près ou de loin depuis l’enfance, passée dans les dédales poussiéreux de Staten Island. Les esseulés, les gosses abandonnés aux genoux écorchés, ils n’ont toujours eu qu’eux-mêmes sur qui compter. Ils ont grandi dans cette ambiance de camaraderie sans faille, loin des masculinités toxiques, en embrassant les vices qui les rendent chacun profondément humains. L’amour qui les lie est inébranlable, gravé dans le sang - parfois un peu trop littéralement. Ils se sont accrochés n'importe comment, sans avoir le choix que de s'accrocher, les laissés pour compte, regards pleins de questions quand à leurs pieds flottait une mare d’hémoglobine. Déja avant les chaînes les liaient, pas forcément aux poignets de tous, mais le meurtre ne leur a donné aucune issue. De bagarres en colères, l'un d'eux a dérapé (c’était Van, mais il est le seul à l’ignorer), et ils étaient tous dans le même bateau: un corps sur les bras, des coups à effacer. On se fiche des cadavres dans le trou des humains, mais celui-là il fallait le cacher, la culpabilité en plus. C’était un mec important, il paraît. Van est le seul à avoir oublié qui a porté le coup de grâce et pourquoi ce type s’est retrouvé sans vie devant eux. Il a tout oublié de son meurtre malade, et les autres l’ont persuadé qu’ils étaient tous coupables, pour lui enlever un poids, sans doute. Si l’un deux tombent, ils tomberont tous ensemble.
C’était il y a des années déjà, plus gosses encore qu’ils ne le sont maintenant.
Depuis, ils s'aiment.
Ils s'aiment, parfois trop, parfois avec déraison, seraient prêts à crever l'un pour l'autre à n'importe quel moment. Ils s’aiment à s’en damner tous les six à leur propre façon, à envoyer paître la hiérarchie des sentiments, comme liés par un fil invisible que rien ne peut briser, sinon eux. Ils sont charognards mais ils sont avant tout loups: une meute que rien ne sépare, loin des trahisons. Les électrons libres des bas-fonds de Staten, qui montrent les crocs, et ne vivent que dans l'espoir d'une révolution. Ils ont recommencé leurs méfaits, commis quelques crimes, ils ne sont pas vraiment sains, tous autant qu’ils sont, qui pourrait les blâmer avec une telle éducation ? Les rois des caniveaux qui ne reculent devant aucun mauvais coup, mais qu’on sait dévoués, rien d’autre qu’une bande de gamins un peu allumés.



RÉSUMÉ/PRÉCISIONS Amours et déchirures, les enfants du carnage c'est du gros drama et des relations complexes. Chacun des garçons a son importance capitale au sein du groupe et en aura dans le futur.
- Ils sont tous des mômes perdus au fond de Staten, orphelins ou avec des parents négligents, ils ont du s'adapter et se débrouiller seuls, vite.
- Ils font tous partie de la rébellion humaine, plus ou moins officiellement, avec plus ou moins de conviction.
- Leurs pseudonymes sont ceux de personnages fictifs du temps humain, ou de figures historiques. Ils les ont choisis eux-mêmes.
- Avant, ils étaient sept. Une seule fille qui avait intégré leurs rangs, @sian ellis, la soeur adoptive de Bram. Elle les a laissés à dix-huit ans, ils en gardent rancoeur et tristesse.
- si avant ils étaient amis ou se croisaient juste, c'est le meutre de van il y a trois ans qui les a liés. van a fait un black-out, ne se souvient de rien, les autres ont dissimulé et détruit le corps. d'où le nom les enfants du carnage, oui c'est obvious mais on fait comme on peut frère
- ils vivent à staten island depuis au moins dix ans.
- je rajouterai des trucs si j'y pense mais y'a assez de lecture comme ça à mon avis mdr
- pour les exigences, va voir le post suivant wink wink





VICTOR “VAN” FRANKENSTEIN – le brouillard MOODBOARD - Pris (c moi lol) Personne ne sait exactement ce qu'il fabrique, Van, paraîtrait qu'il est fou, avec ses multitudes de tocs, sa démarche bancale et ses murmures incessants, avec ses sales manies, ses coups de sang, ses envies de réparer le monde, les autres et les innocents, avec son obsession de l'humain, sa passion des objets d’antan, avec ses cicatrices et le laboratoire planqué dans les sous-sols d’où s’échappent parfois des hurlements. Van il est instable, colères tempêtes et sourires solaires, tout noir ou tout blanc, un peu ermite quelque part quand il traîne derrière lui son caddie pleins de trésors poussiéreux en boitant sur sa jambe à la prothèse rouillée. Van est un mystère, les murmures quand on se retourne sur son passage et qu’on, grimace de dégoût, ou les secrets quand on vient se faire réparer au creux de son musée des rêves, les mains magiques qui rafistolent tout. Personne ne le cerne, sauf eux, qui n'ont jamais fui, qui se redressent tous quand l'un titube. Ils sont ses béquilles quand sa canne rouille, les bouées qui empêchent la noyade. Van fait l'homme fort et solitaire, au fond il sait que sans eux, il serait déjà mort. Sans doute que c'est ça qui le fait s'accrocher un peu trop fort.

LIEN DE MA FICHE
Avatar:
Ernest Klimko.



van/chaz Ils se sont connus dans l’enfer de leurs propres coups, car trop similaires, les deux carnes arrachées de Staten à se chercher et se trouver depuis qu’ils sont gosses. Chaz et ses airs de caïd ne plaisaient pas trop à Van qui s’amuse depuis toujours à le pousser à bout et à lui lancer tous les défis possibles, défis qu’ils relèvent main dans la main dans l’harmonie d’un jeu malsain. Ensemble, ils sont dangereux, mais imbattables. Si leurs colères s’épousent pour donner des feux d’artifices, elles explosent parfois et il faut s’y mettre à plusieurs pour les séparer et les empêcher de s’entretuer. Trop complémentaires pour leur propre bien, persuadés qu’un jour ils mourront de la main l’un de l’autre, Chaz écoute Van déblatérer sur ses expériences étranges d’un air intéressé, en refusant toujours d’y prendre part, peur d’y laisser sa vie. S’il fait entière confiance à Van, il sait aussi qu’il pourrait le tuer de ses propres mains -ce qui ne les empêche pas de s’aimer et d’avoir appris à s’apprivoiser, à leur manière particulière. Leurs accalmies sont passagères mais magnifiques à regarder, et même leurs coups de sang donnent l’impression d’un spectacle lugubre mais lumineux. Comme si au fond ils ne demandaient rien de plus que de jouer avec le feu.


van/gus Il était là lorsque Van ne suffisait pas, lorsque le poids d’être une carcasse à l’abandon était trop à porter. Gus ne montre sa douceur qu’aux cinq qui composent son coeur pour l’éviter de tomber en morceaux -mais Van a toujours été, après son frère, son point faible. Alors il a appris, Gus, à recoudre les plaies, à ramasser le corps presque mort d’épuisement sur le sol froid, à ranger les fioles par étiquettes et à apprivoiser le monstre se prenant pour Dieu dans un esprit à l’abandon. Il l’a aidé à enfiler sa prothèse les premiers jours, en le soutenant du mieux qu’il pouvait -parce que Gus n’a jamais trop de poids à porter. Mais il y a eu l’Expérience, celle de trop, celle où Lou a failli y rester. Tellement connecté à son frère qu’il s’est senti mourir en même temps que lui, qu’il en porte aussi les séquelles. Et s’il aime Van comme avant, une part de lui lui en veut aussi énormément, détourne les yeux quand il parle de ses découvertes, soupire quand il évoque ses expériences. Ils sont deux chiens toujours à la recherche de trésors, fouillent ensemble depuis gosses pour dénicher les cadavres de la grande guerre, mais parlent moins qu’avant. Un abcès à percer.


van/lou Lou a été le premier à croire en lui, à voir autre chose qu’un savant fou, un enfant aux idées un peu bizarres. Il a été le premier cobaye vivant de Van, offrant son coeur et sa chair à des mains pas assez expertes à l’époque. Il aurait dû s’entraîner un peu plus avant de tenter l’expérience, la noyade qui a failli causer leur chute à tous les deux. Van a été son bourreau et son sauveur, son assassin et son Christ. Un décompte faussé et de l’eau plein les poumons. Lou a perdu le souffle et la vie, un corps froid dans des bras tremblants. Van a prié, pour la première fois depuis longtemps, attendu un miracle, a supplié les cieux de le prendre lui à la place et de lui faire payer son erreur, lorsque Lou s’est redressé, crachant l’écume. Mais ils affrontent tous les deux les conséquences: Van à la culpabilité grandissante et au regard fuyant, Lou aux démons qui l’appellent pour le récupérer, jusqu’à devenir lui aussi un peu fou. Avoir échappé à la mort n’est pas sans torts et ça lui prend, parfois, les crises où il vient supplier Van de le ranimer pour le bon, ne supportant plus l’entre-deux. Ces mêmes moments où les bras de Van deviennent impuissants contre lui, où les regrets coulent sur leurs joues qui deviennent froides. Jouer avec la mort ils n’auraient pas dû. Pourtant jouer ils continuent, et ne cesseront de s’aimer jusqu’à ce que celle-ci les emporte pour de vrai.


van/emi Leur lien a en apparence tout de la douceur des couples qui apprennent à s’aimer en caresses aériennes et en sourires cachés. Emi laisse Van le toucher comme si c’était naturel, panser les blessures du corps qu’il connaît par coeur. Pourtant derrière les portes closes, c’est quelque chose de plus malsain qui les anime tous les deux, Van et sa soif de savoir glauque et Emi et sa délicieuse envie de tout détruire -en particulier lui. On aurait jamais du les rassembler, ces deux là, cobaye et savant tous deux désignés par leurs esprits trop accrochés pour se décoller maintenant. Et quand Emi revient avec des plaies suturés à l’envers mais un sourire toujours plus grand, les regards se font pleins de reproches. Ils aiment leur petit jeu, et savent qu’aucun des deux n’y risque rien. Van aime Emilio beaucoup trop fort pour le briser, il ne le laissera jamais lui filer entre les doigts. Passion démesurée, à s’aimer à l’envers, on ne peut pas leur en empêcher. Appartenance semblable, ils se possèdent et s’attirent comme ils s’aiment et se déchirent, dans leurs sangs et leurs rires.


van/bram C’est Bram qui a réussi à faire tomber Van dans leur résistance tant chérie -ça n’a pas été très compliqué. Van et ses fantasmes de gosses tous exaucés en une personne, qu’il a mis directement sur un piédestal. Il l’aime, Bram, comme on aime une idole dont on ne verrait que des dents blanches au lieu de crocs acérés, passion d’adolescent qui ne s’est jamais effacée avec les années. Bram lui a servi de beaux discours accompagnés de caresses appuyées, peut être que tout était un jeu pour que les rangs de la révolution comptent un pion de plus, mais Van ne regrette rien. Ni l’amour qu’il lui porte, ni ses allégeances qui causeront sûrement sa perte. Maintenant, lui aussi a grandi, épousé ses choix, joue le jeu, voit derrière le masque. Van suspecte Bram de ne pas vraiment être parti contre son gré, les doutes malgré l’admiration, il sait reconnaître une vipère. Ce qui n’a jamais empêché son coeur de l’aimer plus que de raison et n’empêchera pas sa dévotion à leur quête pour le retrouver. Après tout, ils ont beaucoup fait l’un pour l’autre, plus que ce que Van ne pourrait soupçonner.


dothy/van en construction (coeur brisé)





CHARLES “CHAZ” BUKOWSKI - l'orage MOODBOARD - pris par chaz bukowski Chaz a l'air d'une brute mais n'a rien d'un loup solitaire. S’il connaît les coups de sang, s’il brûle par les deux bouts comme ses frères avec lui, si son corps porte les marques inconnues de coups donnés ou reçus, c'est aussi le plus réfléchi de leur meute. Le plus grand, le chef, celui qui élabore les plans de bataille et rêve dans l'ombre d'une grande révolution, Chaz il a au fond de lui la plus grande étincelle de toutes, celle de l’humanité. Un sourire prêt pour la guerre et des poings qui ne demandent qu'à en découdre, mais un esprit éclairé. Encore l'air d'un môme mais si respecté qu'on demande parfois ses conseils, dans la résistance. Au fond, Chaz est profondément humain, dans sa cruauté et sa sagesse. Respecté mais craint, il enseigne à l'école officieuse. On ne sait pas vraiment d'où il vient ni son bagage culturel mais il connaît beaucoup de choses sur l'ancien temps, sur la grande guerre, les ennemis sorciers et leurs manières de faire. Utile, un pion pour les grands, lui se sait instigateur d'une autre rébellion souterraine. Il reste silencieux, en attendant, comme le prédateur guettant sa proie. Et la meute sont les seuls à savoir comment le gérer quand tout lui échappe. Chaz cache beaucoup de choses sous une façade pour qu’on le respecte, comme un but ultime de reconnaissance. Jamais sans son chat noir, toujours sous les ongles un peu de peinture écaillée, on murmure sur son passage plus encore que sur celui des autres, c’est le gosse un peu solaire, au halo vermeil, qui parfois se réveille et devient fumée.

Avatar: sid ellisdon, dacre montgomery, maverick mcconnell, jack o'connell, joe cole... un mec qui en impose, une rage sourde, qui impressionne.



chaz/van Ils se sont connus dans l’enfer de leurs propres coups, car trop similaires, les deux carnes arrachées de Staten à se chercher et se trouver depuis qu’ils sont gosses. Chaz et ses airs de caïd ne plaisaient pas trop à Van qui s’amuse depuis toujours à le pousser à bout et à lui lancer tous les défis possibles, défis qu’ils relèvent main dans la main dans l’harmonie d’un jeu malsain. Ensemble, ils sont dangereux, mais imbattables. Si leurs colères s’épousent pour donner des feux d’artifices, elles explosent parfois et il faut s’y mettre à plusieurs pour les séparer et les empêcher de s’entretuer. Trop complémentaires pour leur propre bien, persuadés qu’un jour ils mourront de la main l’un de l’autre, Chaz écoute Van déblatérer sur ses expériences étranges d’un air intéressé, en refusant toujours d’y prendre part, peur d’y laisser sa vie. S’il fait entière confiance à Van, il sait aussi qu’il pourrait le tuer de ses propres mains -ce qui ne les empêche pas de s’aimer et d’avoir appris à s’apprivoiser, à leur manière particulière. Leurs accalmies sont passagères mais magnifiques à regarder, et même leurs coups de sang donnent l’impression d’un spectacle lugubre mais lumineux. Comme si au fond ils ne demandaient rien de plus que de jouer avec le feu.


chaz/gus  Les deux duos infernaux de Staten n’ont pas toujours eu un passif aimant. Les jumeaux contre les terreurs, les tonnerres contre les éclairs. Gus et Chaz en sont venus aux poings plusieurs fois, à force de marcher sur les mêmes plate-bandes et de fréquenter les mêmes adultes pas forcément sains d’esprit. Mais quand on se fait recracher il vaut mieux se serrer les coudes, et c’est à l’école seulement où ils se sont retrouvés tous les deux devant ses mioches apeurés que leur amitié a su voir le jour. Les colères apaisés par un Gus bien moins sanguin qu’avant, ils n’hésitent pas à se pencher tous deux sur une table aux pieds bancals pour allier leurs arts et leur savoir. Ils aiment les enfants, au fond, Gus et Chaz, sûrement parce qu’ils en sont aussi à l’intérieur, deux brutes au grand coeur, deux enfants terribles qui ravalent leur rancoeur. Et depuis que Bram a disparu, il faut que Gus le remplace, qu’il soit à son tour celui qui calme les orages quand gronde le ciel. Gus, c’est le plus clément de tous, celui qui pense aux blessures profondes avant de voir les égratignures. Il n’est plus rare que Chaz dans un instant qu’il qualifierait de “faiblesse”, s’endorme sur son épaule.


chaz/lou  Il ne reste de leurs rivalités d’antan que les étincelles qu’ils forment maintenant lorsqu’ils sont ensemble. Chaz semble être la seule personne à redonner des couleurs aux joues de Lou, là où même son frère échoue parfois à lui décrocher un sourire. On ne sait pas ce qu’ils se trouvent, ces deux là, le loup et le chien qui en apparence semblent opposés mais qui au fond se ressemblent assez. C’est Lou qui a en premier levé haut les mains pour arrêter leurs stupidités et leurs querelles minables, quatre gamins laissés pour morts dans les bas-fonds de Staten qui n’avaient plus d’autre choix que de s’entraider. Depuis c’est l’incendie immense qui les lie, quand leurs mains s’attachent et ne se lâchent pas, même si l’autre main de Lou sera toujours accrochée à celle de son frère -parfois bien malgré lui. Et Chaz semble dévoué, plus encore qu’avec les autres, à chercher tant bien que mal dans tous les ouvrages qu’il peut trouver pour en savoir plus sur la presque-mort, les esprits, les retours parmi les vivants bien compliqués. Ca lui déchire le coeur, à Chaz, de voir celui qu’il aime tiraillé entre deux mondes, pourtant bien impuissant, comme les autres, incapable de le faire revenir vraiment. Mais il essaye plus fort que la plupart, acharné comme à son habitude, dans la quête de le revoir pour de vrai, d’enlever le voile opaque de la mort qui sépare Lou des autres. Même si depuis la disparition de Bram, tout ça reste en suspens.


chaz/emi C’est l’oiseau qui se cache dans l’ombre du chien-loup, qui montre les crocs quand on tente de lui couper les ailes. Chaz est protecteur, sûrement trop, à la déraison, plus encore qu’il ne l’est avec les autres de sa meute. Il ne voit pas la flamme qui brûle dans les yeux d’Emilio, celle qui l’électrise quand il se met en danger, le voit sûrement trop comme un enfant. Jaloux, il l’est avec tous. A ce point, seulement avec lui. Amoureux, il l’est sûrement, mais ne sont-ils pas tous amoureux les uns des autres, à leur manière unique de s’accrocher et de ne pas se lâcher? C’est ce qu’Emi lui murmure entre deux baisers quand ils se retrouvent le soir et que Chaz prend un vieux pinceau poussiéreux pour redonner vie à ses traits. Depuis que Chaz l’a sauvé d’une chute certaine dans le vide une nuit où Emi se croyait un peu trop invincible, il ne l’a jamais lâché, toujours au creux de ses bras, même quand il lui échappe, ce n’est jamais pour longtemps. Il le fait parce qu’il l’aime, c’est ce qu’il se dit souvent.
(chaz est la seule personne à savoir qu'emi est un red thief)


chaz/bram Ces deux là entretiennent une amitié qu’on pourrait croire millénaire. Ils se sont connus il y a de longues années et ne se sont plus jamais lâchés, à deux avant d’être à six. Ils se connaissent par coeur, lorsque Chaz s’emporte comme la tempête qu’il est, c’est toujours Bram qui arrive à apporter la douceur de la pluie derrière lui. Lorsque Bram fait des plans sur la comète, c’est le calme froid et calculateur de Chaz qui souffle sur la bougie allumée. Comme les deux doigts d’une main qu’on aurait croisé derrière son dos en faisant une promesse, malicieux qui se comprennent d’un regard quand il s’agit de plans élaborés. Les disputes ressemblent à celles d’un vieux couple mais on ne les a jamais vus fâchés longtemps, deux parcelles d’un même coeur impossible à briser, lorsque leurs regards se croisent et se comprennent instantanément. La disparition de Bram a laissé un pieu profondément enfoncé dans le coeur de Chaz, et c’est le plus désespéré de le retrouver, parce que sans lui, il n’y a plus de raison de se battre.


dothy/chaz trahison, confiance perdue, il lui en veut à mort (uc)





AUGUSTUS “GUS” LUMIERE - la météorite MOODBOARD - PRIS La météorite frappe le sol dans un impact immense et reste en tête même après avoir cligné des paupières. Gus est un peu comme ça: les poings qui démangent et la lumière qui inonde, mâchoire serrées. S’il inspire méfiance à ceux qui ne le connaissent pas, et que sa confiance est difficile à gagner, les rares personnes à se glisser sous sa carapace n’en sont jamais ressorties. C’est un artiste né, Gus, en charge de la caméra la plupart du temps, un fossile tout usé volé à un vieux collectionneur et jamais rendue depuis. Il passe sa vie à tout filmer, par peur sûrement d’oublier les rires de ceux qu’il grave pour toujours au creux de son instrument. Magouilleur aux mains traînantes et au sourire confiant, accompagné de son frère dont il ne lâche jamais la main sauf pour la glisser dans les poches d’inconnus, il se prend parfois pour un justicier, rêve de pouvoir se glisser dans les covens les plus riches pour inonder Staten d’or et les gens qu’il estime de richesse -il méritent bien plus que ces sorciers qu’il méprise profondément. En attendant, si c’est un petit voyou, il n’hésite jamais à aider, homme à tout faire du cinéma clandestin et de l’école. Impossible à fatiguer, pourtant portant un poids trop lourd à l’intérieur, il brûle comme une étoile, la sensibilité qui se cache sous un sourire mutin et des mots grossiers.

Avatar:
taron egerton, yuri pleskun, cole mohr, micky ayoub, lenny müller, bill skarsgård... une tête de petite canaille, de magouilleur des caniveaux.



van/gus Il était là lorsque Van ne suffisait pas, lorsque le poids d’être une carcasse à l’abandon était trop à porter. Gus ne montre sa douceur qu’aux cinq qui composent son coeur pour l’éviter de tomber en morceaux -mais Van a toujours été, après son frère, son point faible. Alors il a appris, Gus, à recoudre les plaies, à ramasser le corps presque mort d’épuisement sur le sol froid, à ranger les fioles par étiquettes et à apprivoiser le monstre se prenant pour Dieu dans un esprit à l’abandon. Il l’a aidé à enfiler sa prothèse les premiers jours, en le soutenant du mieux qu’il pouvait -parce que Gus n’a jamais trop de poids à porter. Mais il y a eu l’Expérience, celle de trop, celle où Lou a failli y rester. Tellement connecté à son frère qu’il s’est senti mourir en même temps que lui, qu’il en porte aussi les séquelles. Et s’il aime Van comme avant, une part de lui lui en veut aussi énormément, détourne les yeux quand il parle de ses découvertes, soupire quand il évoque ses expériences. Ils sont deux chiens toujours à la recherche de trésors, fouillent ensemble depuis gosses pour dénicher les cadavres de la grande guerre, mais parlent moins qu’avant. Un abcès à percer.


chaz/gus Les deux duos infernaux de Staten n’ont pas toujours eu un passif aimant. Les jumeaux contre les terreurs, les tonnerres contre les éclairs. Gus et Chaz en sont venus aux poings plusieurs fois, à force de marcher sur les mêmes plate-bandes et de fréquenter les mêmes adultes pas forcément sains d’esprit. Mais quand on se fait recracher il vaut mieux se serrer les coudes, et c’est à l’école seulement où ils se sont retrouvés tous les deux devant ses mioches apeurés que leur amitié a su voir le jour. Les colères apaisés par un Gus bien moins sanguin qu’avant, ils n’hésitent pas à se pencher tous deux sur une table aux pieds bancals pour allier leurs arts et leur savoir. Ils aiment les enfants, au fond, Gus et Chaz, sûrement parce qu’ils en sont aussi à l’intérieur, deux brutes au grand coeur, deux enfants terribles qui ravalent leur rancoeur. Et depuis que Bram a disparu, il faut que Gus le remplace, qu’il soit à son tour celui qui calme les orages quand gronde le ciel. Gus, c’est le plus clément de tous, celui qui pense aux blessures profondes avant de voir les égratignures. Il n’est plus rare que Chaz dans un instant qu’il qualifierait de “faiblesse”, s’endorme sur son épaule.


gus/lou  Liés par le sang mais aussi par l’âme, jumeaux plus que fusionnels qui font partie de la meute mais restent un duo. L’un ne vit pas sans l’autre, toujours dans le même sillage si bien qu’on en serait persuadés qu’ils s’éteindront à quelques secondes d’intervalle seulement. Les Lumières, enfants terribles de Staten, n’ont jamais vraiment eu besoin d’aide, on s’en sort toujours mieux à deux, même un pied dans la tombe. Tandem mortel qui n'hésite pas à sortir leurs plus beaux sourires pour amadouer, ils sont magiciens des images quand Emi est celui des mots. Dans les mains un peu plus souvent de Gus que de Lou se trouve toujours une caméra toute usée. Elle marche encore depuis et certains pensent à une malédiction, leur trésor le plus précieux, pas si bien gardé. Dramatiques au possible à l’image de leur art, comme s’ils vivaient dans une tragédie grecque aux émotions démesurées, dans un autre monde on aurait fait d'eux des stars. En attendant, ils sont abonnés au fond de trottoir. Ils finissent même les phrases l’un de l’autre, Gus et Lou sont comme les deux facettes d'une même pièce qui tournerait en continu. Impossibles à fatiguer. Même si depuis l’Expérience, rien n'est pareil. L'un se croit mort et l'autre aimerait le réveiller, mais malgré les claques et les coups de fouets parfois désespérés, rien ne marche. Lou qui reste bloqué dans ses cauchemars permanents et Gus qui s’enfonce dans la mélancolie constante, ils sont au fond à deux doigts de sombrer.


gus/emi Emilio n’est pas réel, les jumeaux partagent tous deux la même impression. Celle d’avoir devant eux une apparition divine, un autre monde dessiné dans des yeux trop grands. Lorsqu’il le voit, ce sont ses pupilles à lui qui se dilatent et ses mains qui s’agitent, l’art sous toutes ses formes logé dans le creux de sa bouche. Gus a pris Emilio pour muse, s’il savait dessiner il le ferait constamment, comme il surprend parfois Chaz à s’y adonner parfois, mais il n’a pas hérité du don des pinceaux, seulement celui de capturer l’instant. Dans ses pièces macabres ou solaires, Emi est toujours le point central, le personnage principal, qui sonne le début et la fin. Il le met en scène, le maquille, ils se déguisent parfois tous deux pour jouer à des jeux d’enfants sur pellicule. C’est beau quand leurs sourires s’épousent et se gravent sur le papier glacé. Gus ne demande pas plus qu’un amour de cinéma.


gus/bram Tous deux colères sourdes plutôt que colères explosives, ils se sont d’abord jaugés d’un air méfiant pendant des années avant de se rapprocher, en secret puis en pleine lumière. Disputes d’adolescents qui finissaient en cris étouffés sur l’oreiller, Bram et Gus n’était aux yeux du monde que deux lumières incandescentes prêtes à brûler à deux. Source de tensions et de jalousie de la part de leurs moitiés respectives, ils ont su tirer profit de cette alchimie inexplicable pour s’allier et s’aimer plus fort, ensemble. Gus et Bram étaient beaux dans leur grandeur et leur ambition, lorsqu’on les surprenait en haut d’un toit effondré pour refaire le monde sous les étoiles qui un jour ont vu des hommes meilleurs qu’eux faire ployer les sorciers. Mais, plutôt que Chaz, c’est surtout Gus qui connaît les véritables doutes et pensées de Bram quant à la rébellion. S’il sait que, sur les derniers mois avant sa disparition, il hésitait à changer d’allégeance ou du moins pesait le pour et le contre dans toute sa conscience politique, il n’en a rien dit aux autres et retient la colère qui l’anime depuis sa perte. Il lui en veut, au fond, d’avoir abandonné tout le monde, sciemment ou pas. Gus n’est même pas certain d’un enlèvement ou d’une fugue, mais plus le temps passe et plus il se dit que Bram ne veut pas être retrouvé. L’impression d’avoir été amputé d’une moitié et d’avoir sans cesse du mal à respirer -comme son frère, lui aussi, un peu noyé.


dothy/gus  en construction





LOUIS “LOU” LUMIERE - la comète MOODBOARD - pris par lou lumière Plus volatile que son frère mais moins lumineux, Lou a toujours été le plus démesuré des deux. Les grandes émotions qui l’habitent font de Gus un héros et de lui un brasier, instable dans son humanité. Lou, c’est un rien qui abrite un tout puisque de son feu intérieur jaillissent les cris et le désespoir: il a toujours eu cette impression d’être vide, l’envie de se sentir plus vivant encore. Une passion du danger qu’il partage avec les membres de sa meute, comme si se trouver était une évidence, Lou c’est celui qui tient tête aux adultes, qui refuse l’autorité et accepte la révolte, d’ailleurs le premier des deux à s’intéresser à la rébellion d’un oeil curieux qui n’avait rien d’enfantin. La caméra derrière son oeil cachée sous un manteau pour filmer les débordements, un jour, il en est sûr, on l’acclamera comme premier informateur d’un soulèvement bien mérité. Mais plus rien n’est pareil depuis l’Expérience, il a perdu la flamme, noyée en même temps que ses poumons, resté au fond de l’eau, il est en apnée en permanence. Lou n’est plus qu’une ombre qu’il dissimule derrière les rires d’avant quand au fond de la carcasse l’assaillent les démons. La mort qui lui somme de revenir, dans les profondeurs de l’Hudson où est sa place. Cauchemars éveillés, hallucinations et crises de paranoïa, ça le rend fou, d’être mort à moitié, ce qu’il voudrait c’est ressusciter ou alors crever pour de bon, en attendant il se retrouve bloqué et tente tout ce qu’il peut pour vivre au moins un peu, épouse le danger là où avant il n’y voyait qu’un jeu. Il se noie, pour de vrai. Lou ne devient petit à petit plus qu’un déchet qui flotte à la surface des eaux troubles.

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taron egerton, yuri pleskun, cole mohr, micky ayoub, lenny müller, bill skarsgård... une tête de petite canaille, de magouilleur des caniveaux. le même que son frère, évidement.



lou/van Lou a été le premier à croire en lui, à voir autre chose qu’un savant fou, un enfant aux idées un peu bizarres. Il a été le premier cobaye vivant de Van, offrant son coeur et sa chair à des mains pas assez expertes à l’époque. Il aurait dû s’entraîner un peu plus avant de tenter l’expérience, la noyade qui a failli causer leur chute à tous les deux. Van a été son bourreau et son sauveur, son assassin et son Christ. Une fausse noyade, un décompte faussé et de l’eau plein les poumons. Lou a perdu le souffle et la vie, un corps froid dans des bras tremblants. Van a prié, pour la première fois depuis longtemps, attendu un miracle, a supplié les cieux de le prendre lui à la place et de lui faire payer son erreur, lorsque Lou s’est redressé, crachant l’écume. Mais ils affrontent tous les deux les conséquences: Van à la culpabilité grandissante et au regard fuyant, Lou aux démons qui l’appellent pour le récupérer, jusqu’à devenir lui aussi un peu fou. Avoir échappé à la mort n’est pas sans torts et ça lui prend, parfois, les crises où il vient supplier Van de le ranimer pour le bon, ne supportant plus l’entre-deux. Ces mêmes moments où les bras de Van deviennent impuissants contre lui, où les regrets coulent sur leurs joues qui deviennent froides. Jouer avec la mort ils n’auraient pas dû. Pourtant jouer ils continuent, et ne cesseront de s’aimer jusqu’à ce que celle-ci les emporte pour de vrai.


lou/chaz  Il ne reste de leurs rivalités d’antan que les étincelles qu’ils forment maintenant lorsqu’ils sont ensemble. Chaz semble être la seule personne à redonner des couleurs aux joues de Lou, là où même son frère échoue parfois à lui décrocher un sourire. On ne sait pas ce qu’ils se trouvent, ces deux là, le loup et le chien qui en apparence semblent opposés mais qui au fond se ressemblent assez. C’est Lou qui a en premier levé haut les mains pour arrêter leurs stupidités et leurs querelles minables, quatre gamins laissés pour morts dans les bas-fonds de Staten qui n’avaient plus d’autre choix que de s’entraider. Depuis c’est l’incendie immense qui les lie, quand leurs mains s’attachent et ne se lâchent pas, même si l’autre main de Lou sera toujours accrochée à celle de son frère -parfois bien malgré lui. Et Chaz semble dévoué, plus encore qu’avec les autres, à chercher tant bien que mal dans tous les ouvrages qu’il peut trouver pour en savoir plus sur la presque-mort, les esprits, les retours parmi les vivants bien compliqués. Ca lui déchire le coeur, à Chaz, de voir celui qu’il aime tiraillé entre deux mondes, pourtant bien impuissant, comme les autres, incapable de le faire revenir vraiment. Mais il essaye plus fort que la plupart, acharné comme à son habitude, dans la quête de le revoir pour de vrai, d’enlever le voile opaque de la mort qui sépare Lou des autres. Même si depuis la disparition de Bram, tout ça demeure en suspens.


lou/gus  Liés par le sang mais aussi par l’âme, jumeaux plus que fusionnels qui font partie de la meute mais restent un duo. L’un ne vit pas sans l’autre, toujours dans le même sillage si bien qu’on en serait persuadés qu’ils s’éteindront à quelques secondes d’intervalle seulement. Les Lumières, enfants terribles de Staten, n’ont jamais vraiment eu besoin d’aide, on s’en sort toujours mieux à deux, même un pied dans la tombe. Tandem mortel qui n'hésite pas à sortir leurs plus beaux sourires pour amadouer, ils sont magiciens des images quand Emi est celui des mots. Dans les mains un peu plus souvent de Gus que de Lou se trouve toujours une caméra toute usée. Elle marche encore depuis et certains pensent à une malédiction, leur trésor le plus précieux, pas si bien gardé. Dramatiques au possible à l’image de leur art, comme s’ils vivaient dans une tragédie grecque aux émotions démesurées, dans un autre monde on aurait fait d'eux des stars. En attendant, ils sont abonnés au fond de trottoir. Ils finissent même les phrases l’un de l’autre, Gus et Lou sont comme les deux facettes d'une même pièce qui tournerait en continu. Impossibles à fatiguer. Même si depuis l’Expérience, rien n'est pareil. L'un se croit mort et l'autre aimerait le réveiller, mais malgré les claques et les coups de fouets parfois désespérés, rien ne marche. Lou qui reste bloqué dans ses cauchemars permanents et Gus qui s’enfonce dans la mélancolie constante, ils sont au fond à deux doigts de sombrer.


lou/emi Lou partage avec son frère une adoration presque divine, incompréhensible, pour le poète au coeur d’orage. Si pour Gus, Emilio est une muse éthérée à l’inspiration sans limites, pour Lou c’est plus complexe, rempli de sentiments contradictoires. Les deux ont connu ou connaissent la déshumanisation de la chair, l’envie de se détruire et de jouer au corps-à-corps avec le docteur aux mains tremblantes. Lou autrefois cobaye de choix, Emi qui a pris sa place sur la table d’opération. Lou voudrait le mettre en garde, mais est toujours incapable de parler de sa maudite noyade avec précision. Et au fond, il y a une de ces voix pernicieuses au fond du crâne qui lui souffle qu’Emilio serait meilleur que lui, sauveur de leurs chairs et immortel ange que rien ne fait vaciller. Il ne comprend pas pourquoi Emi ressort toujours avec un sourire du laboratoire, pourquoi, avec lui, rien ne dérape jamais, malgré les brèches recousues et les marques et les plaies. Il a sûrement envie de voir si lui aussi peut survivre à ce que Van lui a fait subir, l’impression de voir devant lui un traitement de faveur quand lui n’a pas survécu à son propre sacrifice. Mais il aime Emilio trop fort pour lui faire du mal, lui aussi, spectateur d’une chute qu’il n’a que trop bien connue sans se résoudre à tendre la main pour le sauver ou l’enfoncer plus profond encore.


lou/bram S’ils s’épousent dans leurs esclandres publiques jusqu’à se donner en spectacle, faisant rire non seulement les autres mais surtout eux-mêmes, c’est qu’entre ces deux là il y a un amour mêlé à de la haine qu’il est parfois impossible de dissocier. Bram et Lou dansent en serpents dans leurs folies des grandeurs respectives, c’est beau parfois, sanglant d’autres, toujours avec passion. Peut être que la jalousie contenue entre les deux a fini par les dévorer tout crus et qu’ils n’ont pas trouvé d’autres moyen pour gérer ça que de s’unir avec déraison. Au fond, ils ne peuvent pas se résister, n’ont jamais pu, même au tout début lorsque leurs yeux se sont croisés. C’est seulement lorsqu’ils sont entourés de la meute qu’ils laissent tomber les masques et acceptent de se toucher. Je t’aime, moi non plus et leurs colères qui se transforment en baisers, l’illusion que leur relation restera ainsi jusqu’à la fin des temps -jusqu’à la disparition et la transformation de Bram en coup de vent. S’il est aussi affecté que les autres, Lou est le seul à refuser les recherches, le plus dans le déni, celui persuadé que Bram reviendra de lui-même. Il n’aurait pas pu les abandonner, eux. Il n’aurait pas pu le laisser, lui.


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EMILIO “EMI” BRONTË - la lune MOODBOARD - PRIS PAR @cendre a. brontë (RED THIEF) Il est fragile comme une plume malmenée par le vent, Emilio, Emilio qui n’est qu’un bambino écrasé par le temps de son propre tempo. Dans sa bouche au sourire trop grand ou parfois trop rare se bousculent des histoires, inventées ou entendues, sur les autres et le gens. On l'écoute, paraîtrait-il qu'il conte l'avenir et qu'il est souvent brillant. On le bat, parce qu'un gosse avec des rêves trop grands, ça fait flipper les géants et trembler les puissants. En silence, quand il ne rêve pas, il écrit. Emilio a dans ses mains un épais carnet, plus lourd que lui, petit poids-plume. Des mots et des songes, des promesses et des murmures: c'est le magicien des mots. Celui avalé par un monde plus cruel que lui, recraché. Le petit protégé. Mais Emi, il a cette férocité instable d'un enfant-loup: le besoin de se détruire, d'être inconscient, dans cette mélancolie enfantine de quelqu'un qui ne sait pas vraiment ce qu'il fait. Enfant perdu bercé de comptines, qui sait à peine faire ses lacets mais mord sans hésitation, on a envie de le fuir ou l'aimer, de le protéger ou le cogner, le garçon. Emilio c’est un mystère qui flirte avec l’inconnu: à peine humain, plutôt étoile, au fur et à mesure il a appris à plaire et à aimer plus grand, à utiliser au lieu de se laisser souiller. Quand on le gâche, c’est qu’il le sait, qu’il en a pleinement conscience et qu’il en a envie. Au fond de lui il a ces désirs malsains de destruction qui l’habitent et le poussent toujours à toucher la mort du bout des doigts. Il se croit immortel, à force de vivre dans ses songes constants, au bord du fil, le gouffre béant sous ses pieds de gamin. Mais un jour viendra la chute et il a plusieurs fois trébuché, les inexplicables visions passé-futur-présent qui ne cessent de le hanter sans qu’il n’y comprenne rien. Il a toujours été un vulgaire humain, lui qui n’a jamais rien vu de plus que la poussière de ses immeubles et le noir et blanc des cartes tirées qu’il a lui-même fabriqué pour émerveiller les passants. Se demande si à force de côtoyer les autres, il n’est pas devenu lui aussi un peu taré. Après tout, c’est avec sa meute qu’il a commencé à connaître le goût de la chair et du sang.

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erin mommsen, froy guttierez, lucas bin, sam way, luke powell, timothée chalamet, nathan saignes... un mec au visage doux, à la fragilité cinglante.



emi/van Leur lien a en apparence tout de la douceur des couples qui apprennent à s’aimer en caresses aériennes et en sourires cachés. Emi laisse Van le toucher comme si c’était naturel, panser les blessures du corps qu’il connaît par coeur. Pourtant derrière les portes closes, c’est quelque chose de plus malsain qui les anime tous les deux, Van et sa soif de savoir glauque et Emi et sa délicieuse envie de tout détruire -en particulier lui. On aurait jamais du les rassembler, ces deux là, cobaye et savant tous deux désignés par leurs esprits trop accrochés pour se décoller maintenant. Et quand Emi revient avec des plaies suturés à l’envers mais un sourire toujours plus grand, les regards se font pleins de reproches. Ils aiment leur petit jeu, et savent qu’aucun des deux n’y risque rien. Van aime Emilio beaucoup trop fort pour le briser, il ne le laissera jamais lui filer entre les doigts. Passion démesurée, à s’aimer à l’envers, on ne peut pas leur en empêcher. Appartenance semblable, ils se possèdent et s’attirent comme ils s’aiment et se déchirent, dans leurs sangs et leurs rires.


emi/chaz C’est l’oiseau qui se cache dans l’ombre du chien-loup, qui montre les crocs quand on tente de lui couper les ailes. Chaz est protecteur, sûrement trop, à la déraison, plus encore qu’il ne l’est avec les autres de sa meute. Il ne voit pas la flamme qui brûle dans les yeux d’Emilio, celle qui l’électrise quand il se met en danger, le voit sûrement trop comme un enfant. Jaloux, il l’est avec tous. A ce point, seulement avec lui. Amoureux, il l’est sûrement, mais ne sont-ils pas tous amoureux les uns des autres, à leur manière unique de s’accrocher et de ne pas se lâcher? C’est ce qu’Emi lui murmure entre deux baisers quand ils se retrouvent le soir et que Chaz prend un vieux pinceau poussiéreux pour redonner vie à ses traits. Depuis que Chaz l’a sauvé d’une chute certaine dans le vide une nuit où Emi se croyait un peu trop invincible, il ne l’a jamais lâché, toujours au creux de ses bras, même quand il lui échappe, ce n’est jamais pour longtemps. Il le fait parce qu’il l’aime, c’est ce qu’il se dit souvent.
(chaz est la seule personne qui sait qu'emi est un red thief)


emi/gus Emilio n’est pas réel, les jumeaux partagent tous deux la même impression. Celle d’avoir devant eux une apparition divine, un autre monde dessiné dans des yeux trop grands. Lorsqu’il le voit, ce sont ses pupilles à lui qui se dilatent et ses mains qui s’agitent, l’art sous toutes ses formes logé dans le creux de sa bouche. Gus a pris Emilio pour muse, s’il savait dessiner il le ferait constamment, comme il surprend parfois Chaz à s’y adonner parfois, mais il n’a pas hérité du don des pinceaux, seulement celui de capturer l’instant. Dans ses pièces macabres ou solaires, Emi est toujours le point central, le personnage principal, qui sonne le début et la fin. Il le met en scène, le maquille, ils se déguisent parfois tous deux pour jouer à des jeux d’enfants sur pellicule. C’est beau quand leurs sourires s’épousent et se gravent sur le papier glacé. Gus ne demande pas plus qu’un amour de cinéma.


emi/lou Lou partage avec son frère une adoration presque divine, incompréhensible, pour le poète au coeur d’orage. Si pour Gus, Emilio est une muse éthérée à l’inspiration sans limites, pour Lou c’est plus complexe, rempli de sentiments contradictoires. Les deux ont connu ou connaissent la déshumanisation de la chair, l’envie de se détruire et de jouer au corps-à-corps avec le docteur aux mains tremblantes. Lou autrefois cobaye de choix, Emi qui a pris sa place sur la table d’opération. Lou voudrait le mettre en garde, mais est toujours incapable de parler de sa maudite noyade avec précision. Et au fond, il y a une de ces voix pernicieuses au fond du crâne qui lui souffle qu’Emilio serait meilleur que lui, sauveur de leurs chairs et immortel ange que rien ne fait vaciller. Il ne comprend pas pourquoi Emi ressort toujours avec un sourire du laboratoire, pourquoi, avec lui, rien ne dérape jamais, malgré les brèches recousues et les marques et les plaies. Il a sûrement envie de voir si lui aussi peut survivre à ce que Van lui a fait subir, l’impression de voir devant lui un traitement de faveur quand lui n’a pas survécu à son propre sacrifice. Mais il aime Emilio trop fort pour lui faire du mal, lui aussi, spectateur d’une chute qu’il n’a que trop bien connue sans se résoudre à tendre la main pour le sauver ou l’enfoncer plus profond encore.


emi/bram Sa première véritable vision, claire et nette, était pour lui. Un Bram à l’insolence effacée, perdu entre les flammes d’un brasier imaginaire, dans un coucher de soleil baigné de carmin. Le mauvais présage qui vous fait trembler à vous donner des spasmes. Il a tenté de les prévenir, les autres, Bram lui-même, que quelque chose de terrible allait se produire et qu’ils allaient le perdre, mais on ne prend pas au sérieux Emilio et ses délires fantasques, et ses rêveries poétesses, et ses visions spectaculaires emplies de contes et de légendes. Un autre drame inventé pour se donner le goût de vivre, l’habitude du spectacle ancrée dans les veines du gamin. Emilio, il s’est accroché, cette nuit là quand il a insisté pour partager le lit de Bram et dormir dans ses bras, quand au matin il a réalisé que les draps sales étaient froids et qu’il n’était plus là -qu’il ne reviendrait pas. Il a pleuré, Emi, le genre de larmes qu’on efface pas parce qu’elles partaient d’un pressentiment terrible, et maintenant il erre comme les autres à la recherche d’un corps -à la seule exception qu’il est persuadé qu’ils le trouveront mort. Lui ne croit pas à ces murmures d’enlèvement, il veut simplement lui offrir un digne enterrement, et faire le deuil en paix d’un coeur qui s’est retrouvé arraché -l’espoir amaigri.


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ABRAHAM “BRAM” LINCOLN - l’éclair MOODBOARD - pris par @bram lincoln Bram l'équilibriste, Bram funambule lorsque sous ses pieds s’agitent tous les fragments de la lune. Les immeubles à moitié décrépis n'avaient pas de secret pour lui c’était un acrobate, le plus grand de tous, qui faisait lever la tête et serrer les dents, pester les grands et les passants. C'était déjà le frère presque de sang de Chaz quand ils se sont tous retrouvés enfouis dans les bras l'un de l'autre, celui qui les a rassemblés tant bien que mal devant le fait accompli, une mare de sang un homme parti et Van évanoui. Bram était celui qui avait des rêves de grandeur, l'accalmie toujours passagère de leurs colères, celui qui avait l'esprit le plus malin, aussi. Un vrai renard, les mots pour convaincre et l’esprit pour jouer, débrouillard qui n'est jamais tombé au fond du caniveau car trop de magouilles mais jamais foireuses, plutôt ambitieuses. Expert aux cartes et aux tours de passe-passe, le sourire-soleil cachant les crochets d’un serpent, c’était celui qu’on envoyait pour faire distraction et mieux voler les moins méritants -dans une société crachat, il faut bien se battre ou se faire piétiner. Il a failli intégrer la société sorcière, une fois, paraîtrait que son père avait gagné le concours mais a refusé, il refuse d’en parler et déteste son passé, les parents et les adultes, les sorciers et les conventions. Bram c'était celui au sourire toujours trop grand, aux yeux levés vers le ciel -rempli de bonnes intentions mais plein de mauvaises actions. Celui qu’on arrivait jamais à arrêter de parler, des plans sur la comète et des mains tendues vers le ciel, le plus enclin à la résistance mais sans doute le plus instable aussi, le grand frère et l’ami et l’amant, parfois, aussi. On le soupçonnait d’être un sorcier, accusations jamais prouvées quand il bougeait trop vite pour l’oeil humain ou que des étincelles voletaient sur ses mains. Bram était comme l’éclair, insatiable, explosif. Le plus beau de tous les phénomènes du ciel.
Et un jour, le vide.
On ne l'a plus retrouvé, tout le quartier passé au peigne fin, dans leurs cris, dans leurs songes, c'était gravé: Bram disparu. On a accusé la terre entière et pleuré des nuits durant, mais malgré tous les efforts il n’y a eu que le silence. Plus rien. Mais il y a eu cette étincelle, quelques mois plus tard, et les murmures qui se font de plus en plus forts: la Dawn Court et ses expériences, d’abord secrètes puis chuchotements. Certitude que Bram est retenu là bas. Pas de son plein gré, bien sûr, jamais il ne les trahirait, n'est-ce pas ? Une confiance aveugle de la part de sa meute qui s'est juré de le sauver, mais plus les recherches continuent, plus l’espoir s’amenuise. Et au fond, il aurait très bien pu partir et les laisser derrière, le seul sans doute digne de se relever du caniveau, promis à un meilleur avenir qu’eux. Le déni qui habite toute la bande, et eux qui continuent leurs fouilles acharnées: ils ont fait le pacte de le retrouver, et d’arracher tous ceux qui pourraient se mettre sur leur route, humains comme sorciers.

PRECISIONS:
- il peut être officiellement un red thief, comme il peut avoir menti sur ça et être un humain normal.
- soit il a fui, soit il s'est fait enlever, c'est toi qui vois.
- s'il s'est fait enlever, @declan emerson est reponsable de la chose, oups.
- son réel nom de famille est ELLIS, c'est le frère adoptif de @sian ellis, jusqu'à ce qu'elle se barre à dix-huit ans.


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bram/van C’est Bram qui a réussi à faire tomber Van dans leur résistance tant chérie -ça n’a pas été très compliqué. Van et ses fantasmes de gosses tous exaucés en une personne, qu’il a mis directement sur un piédestal. Il l’aime, Bram, comme on aime une idole dont on ne verrait que des dents blanches au lieu de crocs acérés, passion d’adolescent qui ne s’est jamais effacée avec les années. Bram lui a servi de beaux discours accompagnés de caresses appuyées, peut être que tout était un jeu pour que les rangs de la révolution comptent un pion de plus, mais Van ne regrette rien. Ni l’amour qu’il lui porte, ni ses allégeances qui causeront sûrement sa perte. Maintenant, lui aussi a grandi, épousé ses choix, joue le jeu, voit derrière le masque. Van suspecte Bram de ne pas vraiment être parti contre son gré, les doutes malgré l’admiration, il sait reconnaître une vipère. Ce qui n’a jamais empêché son coeur de l’aimer plus que de raison et n’empêchera pas sa dévotion à leur quête pour le retrouver. Après tout, ils ont beaucoup fait l’un pour l’autre, plus que ce que Van ne pourrait soupçonner.


bram/chaz Ces deux là entretiennent une amitié qu’on pourrait croire millénaire. Ils se sont connus il y a de longues années et ne se sont plus jamais lâchés, à deux avant d’être à six. Ils se connaissent par coeur, lorsque Chaz s’emporte comme la tempête qu’il est, c’est toujours Bram qui arrive à apporter la douceur de la pluie derrière lui. Lorsque Bram fait des plans sur la comète, c’est le calme froid et calculateur de Chaz qui souffle sur la bougie allumée. Comme les deux doigts d’une main qu’on aurait croisé derrière son dos en faisant une promesse, malicieux qui se comprennent d’un regard quand il s’agit de plans élaborés. Les disputes ressemblent à celles d’un vieux couple mais on ne les a jamais vus fâchés longtemps, deux parcelles d’un même coeur impossible à briser, lorsque leurs regards se croisent et se comprennent instantanément. La disparition de Bram a laissé un pieu profondément enfoncé dans le coeur de Chaz, et c’est le plus désespéré de le retrouver, parce que sans lui, il n’y a plus de raison de se battre.


bram/gus  Tous deux colères sourdes plutôt que colères explosives, ils se sont d’abord jaugés d’un air méfiant pendant des années avant de se rapprocher, en secret puis en pleine lumière. Disputes d’adolescents qui finissaient en cris étouffés sur l’oreiller, Bram et Gus n’était aux yeux du monde que deux lumières incandescentes prêtes à brûler à deux. Source de tensions et de jalousie de la part de leurs moitiés respectives, ils ont su tirer profit de cette alchimie inexplicable pour s’allier et s’aimer plus fort, ensemble. Gus et Bram étaient beaux dans leur grandeur et leur ambition, lorsqu’on les surprenait en haut d’un toit effondré pour refaire le monde sous les étoiles qui un jour ont vu des hommes meilleurs qu’eux faire ployer les sorciers. Mais, plutôt que Chaz, c’est surtout Gus qui connaît les véritables doutes et pensées de Bram quant à la rébellion. S’il sait que, sur les derniers mois avant sa disparition, il hésitait à changer d’allégeance ou du moins pesait le pour et le contre dans toute sa conscience politique, il n’en a rien dit aux autres et retient la colère qui l’anime depuis sa perte. Il lui en veut, au fond, d’avoir abandonné tout le monde, sciemment ou pas. Gus n’est même pas certain d’un enlèvement ou d’une fugue, mais plus le temps passe et plus il se dit que Bram ne veut pas être retrouvé. L’impression d’avoir été amputé d’une moitié et d’avoir sans cesse du mal à respirer -comme son frère, lui aussi, un peu noyé.


bram/lou  S’ils s’épousent dans leurs esclandres publiques jusqu’à se donner en spectacle, faisant rire non seulement les autres mais surtout eux-mêmes, c’est qu’entre ces deux là il y a un amour mêlé à de la haine qu’il est parfois impossible de dissocier. Bram et Lou dansent en serpents dans leurs folies des grandeurs respectives, c’est beau parfois, sanglant d’autres, toujours avec passion. Peut être que la jalousie contenue entre les deux a fini par les dévorer tout crus et qu’ils n’ont pas trouvé d’autres moyen pour gérer ça que de s’unir avec déraison. Au fond, ils ne peuvent pas se résister, n’ont jamais pu, même au tout début lorsque leurs yeux se sont croisés. C’est seulement lorsqu’ils sont entourés de la meute qu’ils laissent tomber les masques et acceptent de se toucher. Je t’aime, moi non plus et leurs colères qui se transforment en baisers, l’illusion que leur relation restera ainsi jusqu’à la fin des temps -jusqu’à la disparition et la transformation de Bram en coup de vent. S’il est aussi affecté que les autres, Lou est le seul à refuser les recherches, le plus dans le déni, celui persuadé que Bram reviendra de lui-même. Il n’aurait pas pu les abandonner, eux. Il n’aurait pas pu le laisser, lui.


bram/emi  Sa première véritable vision, claire et nette, était pour lui. Un Bram à l’insolence effacée, perdu entre les flammes d’un brasier imaginaire, dans un coucher de soleil baigné de carmin. Le mauvais présage qui vous fait trembler à vous donner des spasmes. Il a tenté de les prévenir, les autres, Bram lui-même, que quelque chose de terrible allait se produire et qu’ils allaient le perdre, mais on ne prend pas au sérieux Emilio et ses délires fantasques, et ses rêveries poétesses, et ses visions spectaculaires emplies de contes et de légendes. Un autre drame inventé pour se donner le goût de vivre, l’habitude du spectacle ancrée dans les veines du gamin. Emilio, il s’est accroché, cette nuit là quand il a insisté pour partager le lit de Bram et dormir dans ses bras, quand au matin il a réalisé que les draps sales étaient froids et qu’il n’était plus là -qu’il ne reviendrait pas. Il a pleuré, Emi, le genre de larmes qu’on efface pas parce qu’elles partaient d’un pressentiment terrible, et maintenant il erre comme les autres à la recherche d’un corps -à la seule exception qu’il est persuadé qu’ils le trouveront mort. Lui ne croit pas à ces murmures d’enlèvement, il veut simplement lui offrir un digne enterrement, et faire le deuil en paix d’un coeur qui s’est retrouvé arraché -l’espoir amaigri.


dothy/bram  en construction (frère adoptif, anciens partners in crime, abandon)





DOROTHY "DOTHY" DIETRICH - la déserteuse MOODBOARD - prise par @sian ellis avant d'être six, ils étaient sept. six garçons et une fille : jolie fleur qui s'était imposée, qui s'était créé une place. jolie rose aux épines acérées. elle était des leurs, jusqu'à ce qu'une vie meilleure se présente. et elle a filé, elle a disparu, abandonnant fraternité et valeurs partagées aux loups. elle était belle, trop ; elle n'était rien de plus qu'un mirage. ses sourires complices ne sont plus que souvenirs d'antan que l'esprit se plait à ressasser, une torture pour le myocarde écarlate.

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lee jieun.



dothy/van en construction (coeur brisé)


dothy/chaz trahison, confiance perdue, il lui en veut à mort (uc)


dothy/gus  en construction


dothy/lou  en construction


dothy/emi  en construction


dothy/bram  en construction (frère adoptif, anciens partners in crime, abandon)




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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Mar 11 Déc - 11:34
Van Frankenstein
you got two black eyes
Van Frankenstein
http://twoblackeyes.forumactif.com/t434-aux-innocents-les-mains-pleines-van#3233 https://twoblackeyes.forumsrpg.com/t549-voleur-de-soleil-van#537 http://twoblackeyes.forumactif.com/h41-profil-test http://twoblackeyes.forumactif.com/t553-meute-les-enfants-du-carnage-4-5-libres
image : [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres) EtnSzw5
pseudo : impératrice neptune (lola).
credits : le vent du nord (av), moi, columbine, twenty one pilots (sign).
Faceclaim : ernstklmk
Multifaces : rip
Inscription : 09/12/2018
Messages : 660
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timelapse : vingt-trois années et la chair gravée de bien plus de temps. carcasse de vieillard.
heart rate : le coeur scindé en cinq, il arrive même à donner des miettes à d'autres. palpitant fragile qui se fracture et se donne à la volée.
purpose : savant fou, médecin étrange, inventeur, chimiste brillant, collectionneur, faiseur de miracles. monstre à trois jambes, dont une en fer et une coupée. à vous faire flipper.
liability : une jambe en moins remplacée par une prothèse rouillée, une canne tout aussi rouillée, un caddie rempli de babioles pour compléter le tableau. des phalanges abîmées ou noircies, la peau constellée de cicatrices, un sourire un peu déglingué et des murmures à voix basse -à qui veut l'entendre.
loyalty : l'humanité cinglante et défendue jusque dans l'âme, profondément amoureux de son espèce qu'il cherche à élever par tous les moyens, rêve des temps anciens où les siens écrasaient les sorciers. loyal jusqu'à la moelle. enfant de la rébellion. enfant parmi les enfants, de son propre carnage attaché. sa meute d'abord, la résistance humaine ensuite, évidence ancrée.
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Les exigences
petits trucs à savoir
Bien le bonjour petit être!!!! Si tu as lu jusqu’ici, bravo, parce qu’au moment où j’écris ce document compte 15 pages word, au cas où tu l’aurais pas remarqué je suis plutôt déter pour ces pré-liens je les aime comme mon propre perso, comme mes ENFANTS ok. TU ES TOUJOURS LA C’EST QUE T’ES DETER POUR PRENDRE UN DE MES MIOCHES DE TOUTE FAÇON DONC C’EST FOUTU T’ES OBLIGE.E DE CRAQUER HAHAHAHAHA
Mais avant… On va parler des petites choses chiantes et administratives qui, j’en suis sûre, ne causeront aucun problème (mais si c’est le cas mp moi j’suis un chou tu verras)

Les avatars sont parfaitement négociables, c’est des pré-liens c’est pas pour rien. J’ai construit les personnages avec un type de visage en tête donc j’ai mis des exemples pour que tu voies le genre, mais n’hésite pas à proposer, j’aime de tout, des types farfelus, inconnus, plus connus, des visages atypiques !!!! Je me réserve un petit droit de veto si je déteste l’avatar (genre les mecs de riverdale mdr) mais en général j’suis pas super difficile, du moment que tu prends pas genre un gros baraqué pour faire emi ou un fragile de la night pour faire chaz on s’entendra tkt mdr

Les pseudos aussi sont négociables (si si j’te jure), sous une certaine limite évidemment. Je tiens vraiment à ce pseudo type de : personnage historique qui correspond à la personnalité du mec (genre un serial killer pour chaz makes sense, un poète maudit pour emi makes sense aussi), avec un petit surnom raccourci pour faire petit caïd des bacs à sable. La seule exception c’est les frères lumière, que je vois pas changer de nom de famille, mais tu peux changer leur prénom sans problème !

Les âges tournent tous autour de celui de Van qui a 23 ans, donc entre 20 et 25. Après c’est toi qui vois, avec ta chrono et ce que t’imagines pour le perso. Chaz a le profil type pour être le plus vieux et Emi pour être le plus jeune mais c’est pas obligé.

Les histoires sont à ta guise. Pense néanmoins à ce qu’ils soient à Staten Island depuis au moins 10 ans, tu te doutes bien que des amitiés pareilles ne se forgent pas en un jour. Mais si tu veux faire un bâtard inconnu ou un pur humain, c’est ton choix. (Je me disais par exemple que Chaz pourrait être un bâtard et genre personne est au courant même lui idk???) Ils ont tous pas vraiment de parents, c’est des gosses des rues, élevés par eux-mêmes et trimballés n’importe comment donc leur passé est up to you. Mais ils ne sont pas forcément tous humains WINK WINK

Les liens sont modulables (à part genre, ceux que j’ai mis avec van, le lien des jumeaux, et le lien de vieux couple entre chaz et bram). Le reste c’est des trucs auxquels j’ai pensé comme ça, pour donner des idées et parce que j’aime lier mes persos entre eux mais si t’as des meilleures idées et/ou des trucs à étoffer, je suis toute ouïe !!! Garde juste à l’esprit la base de la bande: des gosses des bas-fonds, enfants de la rébellion, tous un peu violents, un peu cassés, mais qui s’aiment d’un amour infini. Ils ont tous aidé à camoufler le meurtre de Van y’a des années, et continuent leurs conneries qui finiront sûrement par les perdre. Ils sont tous plus ou moins amoureux les uns des autres, pas avec la même intensité, pas avec la même santé d’esprit, mais restent soudés. C’est une meute comme on en fait plus.

Concernant la présence, j’aimerais que tu prennes conscience de l’importance de ces préliens pour mon personnage, pour la plupart c’est ce qui aidera Van à avoir des liens avec d’autres castes que des humains (sans compter que Van c’est un peu un bolosse de la night donc y’a pas des liens qui tombent tous les 3 jours mdr), donc j’aimerais quelqu’un d’actif et de motivé.e -évidement!!! J’te dis pas de rp 8 fois par jour hein, on a toustes une vie en dehors des forums, mais le minimum syndical pour qu’on avance genre une fois par semaine serait top top, et participer un peu au flood et s’intégrer, tout ça tout ça!!! J’aime quelqu’un qui s’investit vraiment et qui soit actif, genre qu’on puisse fangirler sur discord et s’envoyer des memes t’as vu. La base quoi. Si tu te prépares à prendre un des pré-liens, faut aussi que tu sois motivé.e à faire des tc de groupe, parce qu’entre leurs relations de base et la recherche de Bram, + la rébellion, je pense qu’il va y avoir de jolis trucs pleins de dramAAA à faire en bande ;))) bref si tu sais que t’auras pas le temps de t’investir comme il se doit c’est peut être mieux de faire l’impasse plutôt que de bloquer tout le monde et de briser mon kokoro :///

Pour la plume, je déteste être élitiste sur ce point là donc viens comme tu es!!! J’aime rp avec tout type de personnes, des poètes et des pavés et des simples et des compliqué.e.s, je m’en fous! L’essentiel c’est qu’on ait une bonne alchimie, qu’on puisse s’amuser à écrire ensemble et à se donner des feels comme jaja!!! Je verrai à ta fiche si j’aime ou pas de toute façon mais no worries je suis vrmt chill sur ça! J'avoue que j'ai bcp de mal sur l'orthographe, mais c'est le seul truc qui me gêne vraiment à priori.  Et pour les rp, je tourne en général autour de 400/500 mots (oui on dirait pas avec la longueur de ce roman ptdr), mais je m’adapte oklm. Oui c’est la fin du pré-lien je tourne en mode kikoo flemme de garder ma plume des beaux jours  
mais bref t’as compris
clique sur s’enregistrer pour du glauque et du lol et du drama et plein de bonnes choses comme dans les super nanas -oui oui même l’explosion qui provoque des trucs radioactifs chelou, ça aussi Van il sait faire tkt  
JE T’AIME DEJA ET JE T’OFFRIRAI DES PERLES DE PLUIE VENUES D’UN PAYS OU IL NE PLEUT PAS
AINSI QUE MON CORPS
ET DU LOVE EN TONNEAUX
VIENS DONC !!!!!

(ah et j'ai pas mis de smiley sinon ça fait foirer le code mais je sais faire aussi)






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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Mar 11 Déc - 17:31
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timelapse : le quart du siècle a sonné pour la belle. malgré ses traits trompeurs, le compteur affiche bien ((vingt-cinq années)).
heart rate : ((célibataire)) l'amour fuit, l'amour toujours à porter de main mais inaccessible. gamine brisée qui ne sait faire confiance, qui garde son coeur enfermé dans une prison dorée. jolies lèvres sucré deviennent amères lorsque le coup de minuit sonne ; des relations sous limite de temps, la peur de s'attacher et d'être trahie comme elle trahit les autres.
purpose : ((espionne)) au mille et uns visages gardés secrets, actrice aux talents infinis s'infiltre, glisse entre les failles. loyauté infinie pour les ((bardugo)), seuls maîtres de ses faits et gestes.
magic scale : sept années seulement ont suffit pour qu'elle atteigne le même niveau de maitrise que d'autres qui y ont dédier leur vie. un fier ((niveau deux)) qui attend de continuer sa croissance sous l'ambition obsessionnelle de la belle.
powerplay : ((emprunt d'attribut animal)) sian, l'enfant animale. gamine chérie par les animaux, elle s'est toujours senti confortable en leur présence, peu importe la taille. amitié incompréhensible pour certains, ils sont le coeur du don de l'enfant. plus l'amitié est forte, plus la gamine peut puiser dans ses forces, faire sienne une de leurs capacités pour un bref instant.
loyalty : sept ans qu'elle a prononcé ses voeux, qu'elle s'est donnée coeur et âme au ((spring coven)). loyauté infaillible, l'enfant étrangère voue une confiance aveugle en eux. exemple de candeur, elle navigue les eaux troubles de la magie sans comprendre, sans savoir. petite humaine qui ne demande qu'à être abusé, qui donne sans rien attendre en retour. loin semblent être les horreurs de la rue. et si son langage garde les séquelles de dix-huit ans de survie à staten island, son esprit semble avoir oublié les méandres mesquins de la société. l'illusion commence à s'effriter, s'estompe petit à petit, et la gamine découvre que tous sont semblable ; humains comme sorciers.
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@bram lincoln
brooooothaaaaa (adoptif mais chut) :aya:
trop heureuse que tu sois déjà là :cutie:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Mar 11 Déc - 20:57
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@Bram Lincoln OMG TROP BIEN QUE TU SOIS LÀÀÀ !!! :heart: :heart: Hâte de lire ta fiche ! :cute:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Sam 15 Déc - 19:39
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timelapse : vingt-trois années à bouffer du gravier, à traîner ses pieds sales dans le caniveau et à hurler son désespoir.
heart rate : le cœur en morceaux, irréparable. chaque pièce est bien cajolée par les mains brisées des enfants du carnage.
purpose : il troque, joue des coudes et des poings pour obtenir ces antiquités ; les classiques américains, les chefs-d’œuvres d'antan. gérant cabossé d'un cinéma secret apprécié de beaucoup.
liability : depuis sa noyade et son retour à la vie, il oscille entre le monde des vivants et celui des esprits. victime d'hallucinations, de cauchemars ou de crises de paranoïa, il n'a jamais réellement ressuscité.
loyalty : les enfants du carnage, la rébellion humaine ; c'est tout ce qui compte pour lui. il donne son être à la cause, son âme à la meute.
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yo les ptits merdeux :hehe:
hâte qu'on se fasse des bisous :shy:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Sam 15 Déc - 20:34
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timelapse : vingt-trois années et la chair gravée de bien plus de temps. carcasse de vieillard.
heart rate : le coeur scindé en cinq, il arrive même à donner des miettes à d'autres. palpitant fragile qui se fracture et se donne à la volée.
purpose : savant fou, médecin étrange, inventeur, chimiste brillant, collectionneur, faiseur de miracles. monstre à trois jambes, dont une en fer et une coupée. à vous faire flipper.
liability : une jambe en moins remplacée par une prothèse rouillée, une canne tout aussi rouillée, un caddie rempli de babioles pour compléter le tableau. des phalanges abîmées ou noircies, la peau constellée de cicatrices, un sourire un peu déglingué et des murmures à voix basse -à qui veut l'entendre.
loyalty : l'humanité cinglante et défendue jusque dans l'âme, profondément amoureux de son espèce qu'il cherche à élever par tous les moyens, rêve des temps anciens où les siens écrasaient les sorciers. loyal jusqu'à la moelle. enfant de la rébellion. enfant parmi les enfants, de son propre carnage attaché. sa meute d'abord, la résistance humaine ensuite, évidence ancrée.
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MON BEBE ZOMBIE :ready: :ready: :ready:
je t'aime fort
on va faire de grandes choses
JTE FAIS DES ENFANTS :gay: :gay: :gay:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Sam 15 Déc - 22:17
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loyalty : sept ans qu'elle a prononcé ses voeux, qu'elle s'est donnée coeur et âme au ((spring coven)). loyauté infaillible, l'enfant étrangère voue une confiance aveugle en eux. exemple de candeur, elle navigue les eaux troubles de la magie sans comprendre, sans savoir. petite humaine qui ne demande qu'à être abusé, qui donne sans rien attendre en retour. loin semblent être les horreurs de la rue. et si son langage garde les séquelles de dix-huit ans de survie à staten island, son esprit semble avoir oublié les méandres mesquins de la société. l'illusion commence à s'effriter, s'estompe petit à petit, et la gamine découvre que tous sont semblable ; humains comme sorciers.
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:gay: :gay: :gay: @Lou Lumière
bienvenue chez les :gay: :riri:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Sam 15 Déc - 22:20
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@Lou Lumière CHÉRI D'AMOUR JE T'AIME :heart: :heart: !!!!!
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Dim 16 Déc - 2:57
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LA MIFA BONJOUUUUUUR :hairflip:
J'GOGO POUR VOUS TOUS
JVM, LA BISE

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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Dim 16 Déc - 3:01
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BRO
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poste cette fiche que je te ken comme il se doit
jtm
:cheers:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Dim 16 Déc - 3:04
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CHAZ LE PLUS BO ♥️
hâte qu'on se hate passionnellement contre tous les murs de ny ♥️
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Dim 16 Déc - 7:23
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@Chaz Bukowski OLALALA LE BBY EST LAAAA :heart: :heart: :heart: LOVE :heart:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Lun 24 Déc - 5:45
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vous êtes les plus beaux dszxjhjk
je vous aime :coeur:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Lun 24 Déc - 8:10
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MON AMOUR :heart: :heart: :heart:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Lun 24 Déc - 15:49
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VOUS ETES TOUS TROP PIPOU COMME DIRAIT MISS OPHE
on se retrouve tous au lit big bisous

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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Ven 28 Déc - 10:43
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j'avais oublié de poster ici
alors :
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Sam 16 Mar - 16:45
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l'orage est toujours dispo ? :hoho:
si oui, j'me demandais si c'était ok pour sasha ???
et le pseudo ???
(en sachant, bien entendu, que mika provient d'mikhail popkov - surnommé le loup garou - qu'a fait 78 victimes :creepy: oui, j'ai tout lu alors rien qu'pour ça vous avez pas l'choix d'm'aimer :red: pcq c'était long mdr)
dans tous les cas, j'change tout si y a l'moindre soucis - pcq j'suis cool tahvu ? :keu:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Lun 18 Mar - 9:42
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timelapse : vingt-trois années et la chair gravée de bien plus de temps. carcasse de vieillard.
heart rate : le coeur scindé en cinq, il arrive même à donner des miettes à d'autres. palpitant fragile qui se fracture et se donne à la volée.
purpose : savant fou, médecin étrange, inventeur, chimiste brillant, collectionneur, faiseur de miracles. monstre à trois jambes, dont une en fer et une coupée. à vous faire flipper.
liability : une jambe en moins remplacée par une prothèse rouillée, une canne tout aussi rouillée, un caddie rempli de babioles pour compléter le tableau. des phalanges abîmées ou noircies, la peau constellée de cicatrices, un sourire un peu déglingué et des murmures à voix basse -à qui veut l'entendre.
loyalty : l'humanité cinglante et défendue jusque dans l'âme, profondément amoureux de son espèce qu'il cherche à élever par tous les moyens, rêve des temps anciens où les siens écrasaient les sorciers. loyal jusqu'à la moelle. enfant de la rébellion. enfant parmi les enfants, de son propre carnage attaché. sa meute d'abord, la résistance humaine ensuite, évidence ancrée.
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Mika Shayk a écrit:
l'orage est toujours dispo ? :hoho:
si oui, j'me demandais si c'était ok pour sasha ???
et le pseudo ???
(en sachant, bien entendu, que mika provient d'mikhail popkov - surnommé le loup garou - qu'a fait 78 victimes :creepy: oui, j'ai tout lu alors rien qu'pour ça vous avez pas l'choix d'm'aimer :red: pcq c'était long mdr)
dans tous les cas, j'change tout si y a l'moindre soucis - pcq j'suis cool tahvu ? :keu:

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
:amen: :amen: :amen: :amen: :amen:
MIKA C'EST BIEN TROP COOL COMME SURNOM
SASHA L'AMOUR DE MA VIE
JE TE VEUX DANS MON EQUIPE
DSL DU TEMPS DU REPONSE MON WEEKEND ETAIT CHARGE MAIS JTM
JE VIENS DANS TES MP
TE COUVRIR D'OR ET DE LUMIERE
:keurkeur: :keurkeur: :keurkeur: :keurkeur: :keurkeur:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Lun 18 Mar - 9:50
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jzfeojgporjopgjfopezkpofkegeorjfkpdkezfopkopkhrtojfgojrfgjjfgdkljdkljgrlkdjfgrthgvkgnrkldrekgfjklgrfklgrkl

i'm dead

jpeux venir dans tes mps aussi à un moment?

t'as discord?

tu veux bien m'épouser? :shy:

j'aime troooop mika sérieux franchement ça lui va trop trop bien (et l'histoire derrière aussi d'ailleurs!!!) :heart:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Lun 18 Mar - 12:47
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j'suis trop trop trop content qu'ça vous plaise !!! :keu:
j'vais vite poster ma fiche - vide snif - pour pas être supprimé mdr
oui, bombardez ma boîte mp d'vos belles gueules là :hehe:
(sinon, ofc j'ai discord :dentcruelle:)
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Lun 18 Mar - 14:31
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DONNE LE DISCORD OU JMEURS
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Dim 24 Mar - 13:48
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le Lun 22 Avr - 17:10
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:slt: :slt: :slt:

¡Hola papi! :fab:

SO
Je me meurs d'amour pour la meute,
mais faut avouer que les fesses bien rondes du p'tit Chaz remuent beaucoup de choses en moi. :wai: assez pour vouloir le tenter à tout prix. :salut:  

PI J'AI VU CA :
LIENS EN REFONTE/RECONSTRUCTION
NE PAS TENTER SVP SINON JE VAIS DEVOIR VOUS NEXT
DES BISOUS

donc j'aimerais savoir s'il impactent énormément Chaz (j'ai pas vu bcp de modifs à son niveau) ou c'est à venir ? :tears:
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MessageSujetRe: [MEUTE] LES ENFANTS DU CARNAGE (0/5 libres)      #☾.      posté le
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