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 haunted house of want and ruin

whatever happens, we are deathless
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MessageSujethaunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 9:28
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  • lazarus
    haefeli
    I belong to the sorcerers
    surname  L’exode fut brutal, le sang versé amer tribut imposé par les étoiles. Suivant l’éclat, l’écume, ils s’échouèrent de contrées arides en landes désertées. Enfants du soleil condamnés à la lune, ce fut sous le sacre fané de leurs airs révolus qu’ils ployèrent. Marin sans mer, oiseaux sans ailes, les Haefeli étaient sorciers sans ciel. Aucun astre vers lequel se tourner alors qu’on pourchassait leur reflet. De transhumance en espoirs inhumés, ils quittèrent la route, se délestèrent de l’errance alors que New York se fit berceau de leurs os fatigués. La rumeur les veut millénaires, sanguinaires barons oubliés d’une Europe spoliée de sa mémoire. La rumeur les veut éphémères, tristes polémarques capricieux portant les oripeaux de toutes causes. Ermites vivant à l’ombre des névroses ankylosées de leurs détracteurs, ils font partie de cette noblesse muette et ascétique d’un autre temps. L’élégance pour toute violence, c’est leur silence qui effraye alors qu’ils se distinguent par la richesse de leur altruisme. Soigneurs de parents en enfants, le don de soi est une valeur proéminente pour cette famille vivant à l’aube des mauvais jours.
    first name  Divinité hérésiarque d’une épopée avortée, l’enfant est gardien d’une mémoire commune que tous ont oubliée. Descendant de la sorgue, protégé des ombres, il porte à même l’ichor l’éclat défait d’un firmament embrasé par le divin. Petit prince arraché au royaume des morts, tel son éponyme, il fit de son suaire un manteau, son carmin à jamais tâché de de l’écume des contrées dont on ne revient pas. Titre conspué qu’il porte avec grâce, il est rare d’entendre le psaume de son nom s’échapper des lippes fendues. Lazarus, fantasmagorique idée d’une naissance sertie de son linceul, le presque homme porte à même l’écorce le feulement inhumain d’un être arraché à son sépulcre. D’éclats de rire éteints, en murmures inquiétés, s’élèvent le cantique désaimé de l’inconnu quand ils entonnent ces lettres maudites Lazar. Lazar. Hasard. Bazar. L’enfant porte le chaos en son buste, douloureusement conscient que sans lumière aucune ombre n’existe. C’est la carne pleine d’ébènes qu’il s’écaille, à se demander s’il ne serait pas mieux d’en invoquer le néant en une dernière profession de foi afin de sauver ce palpitant qui défaille.
    birth certificate Dépositaire d’une jeunesse s’étant faîte violence, c’est la douceur des premiers émois qui est devenu évanescente entre les doigts de l’immolé. Observateur délité par un temps assassin, le Haefeli n’a jamais cessé de poser un regard élégiaque aux années rompues sur son chemin. Téméraire chasseur des instants perdus, c’est toujours les yeux posés sur un passé révolu que le gamin s’éleva avec une aisance affolante. Précoce génie l’échine brisée à s’user le derme au contact de ces histoires oubliées, c’est encore la fièvre d’une innocence corrompue éclaboussant son faciès qu’il s’immerge en ces légendes. Pas plus de dix neuf années au compteur, c’est à reculons qu’il s’avance vers l’écume des jours figés dans le satin de ces rêves sans limites, contrées sans frontières, grimoires sans dernière ligne. Avant l’été de ses premiers instants, un douze juillet sacré par une aube mordorée bénissant de ses rayons les allées du Bronx qu’il apprendra très vite à qualifier de maison.
    heart rate L’organe atrophié exhale un désir rance. Les miasmes fiévreux des passions d’autrefois s’élèvent et pourtant le muscle se refuse au battement. C’est dans sa prison de glace, s’usant l’étoffe à même ses propres côtes, que l’animal crève la gueule béante de ne savoir que faire pour exister. Un soupire et puis la vie. Un soupire et puis l’oubli. Lazar est amoureux des amours mortes, de ces traînées d’ichor que laissent les corps esseulés. Il se repaît de ces sentiments factices, s’inoculant le mal avec une diligence martiale. Le poitrail saigné à l’aube du vide, il les aime blessés, pleurantes, les tristes désincarnées sur lesquels sont attention se porte. De femmes en hommes, d’hommes en femmes, il n’est de personne capable d’animer le loup qui s’effeuille seulement sous le poids de ces drogues dont il ne sait se passer. Célibataire depuis bien trop longtemps déjà, ses parents s’impatientent de voir leur bambin s’éprendre d’une autre âme quand ce dernier ne conçoit de prison plus rouillée que celle de ces sentiments qui consument. Qui consomment l’âme pour ensuite en régurgiter l’essence douloureusement digérée.
    occupation Pulsions maladives d’un organe putréfié, l’enfant est dévot rêveur des sacres oubliés. Chasseur d’étoiles perdu à l’envers des instants de clarté, il est de ces navigateurs échoué en des landes devenues terres brûlées. Archéologue des instants révolus, il ronge la moelle de ces livres sans épine dorsale, s’immolant au contact de ces grimoires sans âges. Etudiant à l’université d’Astoria, plus que de compléter sa pénultième année, l’Haefeli est mirage. Rivage le long duquel s’échouent les chimères d’un autre temps, Lazar s’effeuille au contact du papier froissé par les années. Le bout de ses doigts consumés par les histoires du temps d’avant. À force de s’y perdre, il en oublie avant quoi. Juste avant. Pas d’après, jamais. Aucun présent. Rien de plus que cette obsession délirante d’un pouvoir coincé dans le faste d’un passé hors de portée.
    perimeter Locataire permanent de la bibliothèque universitaire, Lazar est le genre d’individu peinant à séjourner en son propre lit. Comme ses ancêtres autrefois, le gamin est prisonnier des transhumances, aficionados d’une errance permanente qu’il qualifierait presque de maison. Étudiant à l’université de la ville, le blond possède une chambre bien vide en ces lieux. Espace de non-vie dans lequel il aime à oublier l’insensé de ces jeux d’enfants dans lesquels les adultes se perdent à en oublier le but de leur existence. Le reste du temps, le gamin existe entre les murs de sa geôle, bicoque sommaire s’élevant fièrement en plein centre du Bronx. Plein de cette élégance austère propre à la famille Haefeli, si l’habitation ne se perd pas dans l’horizon d’un faste inutile, cette dernière défère grâce et mesure comme ses habitants. Seul foyer pour Lazar, la bibliothèque familiale, ses murs couverts de livre, le fauteuil usé sur lequel il passait ses après-midi adulescentes. La douceur d’un monde oublié entre les pages fanées d’obscurs auteurs. La justesse d’un foyer n’existant qu’au creux d’un monde onirique pour un garçon l’étant tout autant.


      we saw our heroes resurrected in the reflection of our own drowning

    temper trap Lazar est de ces hommes à la psychée avortée, créations monstrueuses ne portant leurs lettres de noblesse qu’à l’envers de cette carne à la beauté frivole, douloureusement assumée. Être déchiré entre ces pulsions le rongeant en dedans, c’est les pans de son être qu’il cherche à étirer pour offrir aux étoiles un endroit où exister. Fou d’obsessions lui offrant flamme, sa carne est faite de glace quand seuls l’envie et le pouvoir alimentent ses passions. Enfant obsédé par l’obsession, c’est le caractère prompt à la duplicité qu’il apprit à se faire autre afin d’être accepté. Un sourire toujours trop doux, sublime de toutes les façons qui dérangent, il est de ces individus admettant le fond de leur pensée avec beaucoup de difficulté. De ceux désireux de dépasser leurs limites, Lazar est un personnage un peu à part, presque littéraire. Il est douloureusement impudent, trop souvent inconscient. Suffisant Petit prince d’une acropole placée sous l’égide du soin, c’est le loup qui naquit au milieu des brebis. Monstre parmi le divin, il est une allégorie sanglante tatouant les murs de son propre foyer, les ombres dansant autant sous sa carne qu’en son crane. Supérieur, hautain, parfait petit con, c’est toujours de haut qu’il contemple ses égaux quand bien même ses traits juvéniles et son manque d’expérience devraient le faire inférieur.
    random facts Malade imaginaire, le Haefeli s’inocule toutes les drogues qui l’aideront à toucher l’infini pureté d’un instant se croire exister. Lazar est de ces êtres obsédés par la mort, par la vie aussi. Perdu dans ses livres, il s’use le corps au charnier de ces poudres érigeant son sépulcre. Dans les yeux du gamin, bien ni mal n’existent. Seul le savoir et ce besoin dévorant de toujours en posséder plus. Le besoin délitant de s’immoler au feu de ces concoctions ambré, fumer l’encens d’église et s’inoculer un peu de poussière d’étoile dans l’espoir d’un jour voler plus haut que les astres. Le blond est un enfant des désespérances, le corps défait de sensations il s’agrippe à tout ersatz capable de lui offrir un instant d’embellie. Il y a quelque chose qui cloche dans son être, quelque chose qui manque à son âme. Il prend des drogues pour ressentir tout et n’importe quoi. Pour aimer lui qui n’aime rien plus que ses recherches. Pour étudier, car c’est tout ce qui fait sens en sa vie. Pour oublier le manque de culpabilité face aux actes qu’il a commis. Créature en manque d’une seconde naissance, il se construit chaque jour un peu plus sous le vernis de ce costume trop large pour ses épaules trop étroites.
    Enfant papillon, le gamin passa sa vie dans une chrysalide, sans jamais pour autant cesser d’être attiré par les flammes. Lazar est de ces excentriques, le battant coincé entre la première et la quatrième couverture d’un livre. Ne goûtant au monde extérieur qu’au travers des mots qu’il écuma toute sa jeunesse, il lui fallut des années avant de se découvrir une voix. Pourtant, s’ouvrant les veines à même le papier, il découvrit très vite ses mots. Les mots. Ceux qui plus que de lui offrir un écho, sanctifieraient son nom. Adolescent précoce pour son âge, il s’immergea dans les méandres de manuscrits dont peu évoquaient le nom. Pour toute pierre de rosette, une volonté propre aux enfants de l’aube, le gamin apprit les langues oubliées d’une ère révolue, déchiffrant du bout des doigts les propos de mystiques que personne n’évoquait plus. La tête perdue dans les manuscrits, s’il ne connaissait rien à la vie, le Haefeli avait à peine seize ans que déjà on publiait ses premières traductions. Réédition des œuvres de Méroé, le gamin donna vie au mythe. D’annotation dans les marges en reformulation de rituels antiques, le blond s’était découvert des ailes et un appétit pour l’obscur des apprentissages qu’il exhume.
    Corps dépossédé de sa pureté immatérielle, c’est l’enveloppe qui se mit à flétrir sous les assauts répétés de l’ébène du néant. De ses prunelles délavées à ses lippes enroulées autour du vide peuplant son être, Lazar est la représentation fantasmagorique d’un mal envoûtant. Le sourire toujours trop tiré, le regard absent, les étoiles oublièrent leur essence à même l’être sur le point de naître. Forcé de porter l’indicible et l’immonde de l’étoffe onirique de sa propre psychée, le gamin finit par ployer sous le poids de ses propres travers. De sa soif ivre, à ses aspirations délétères, le Haefeli s’est disloqué sous la masse du néant habitant sa chair. S’évidant à même le sol, l’encre en ses veines noircissant les pages de symboles abscons, il n’est de limite à ces folies pour lesquelles le gamin s’immole. Ses pulsions mensongères, cette violence dans la pensée, il porte des trous à même la chair, sans plus même savoir comment il s’est lacéré. Depuis toujours, comme une ombre, l’écho d’un défaut. Depuis les beaux jours une différence, froideur lancinante que sa famille ne sut jamais comment endiguer.
    theme songex:re, ( the dazzler )
    fleetwood mac, ( dreams )
    gregory alan isakov, ( caves )
    first aid kit, ( rebel heart )
    banks, ( 27 hours )
    keaton henson ft ren ford, ( la naissance )
  • coven Enfants des astres, désastres d’émotions docilement ravalées, ils offrirent leur ferveur dévoyée à une aurore bien trop éphémère que pour être aimée. L’amer de leurs regrets ronge leurs gorges déployées, quand leurs bras en croix implorent un destin qui ne les entend pas, ne les entend plus depuis trop longtemps déjà. Dépositaire d’une soif lui lacérant l’envers de la chair, Lazar porte le néant en son buste, fieffé gamin refusant l’absolu de ces néons fatigués. Fils de l’aurore, il est de ces individus consumés par ce désir d’élévation, cette soif de pouvoir les traînant vers l’avant. Pourtant, il manque de leur altruisme aliénant, ce péché de bonté qu’il ne peut concevoir du haut de son égoïsme maladif.
    powerplay Nerf à vif, plaie ouverte sur l’immatériel de sa condition, l’enfant à des trous dans la chair de la taille de ces regrets qu’il ne peut digérer. Lacérant sa propre carne au revers de ses échecs, le Haefeli est de ces amants conspués vouant à la souffrance une foi défaite. Dépositaire d’un devoir imposé aux individus de son étoffe, ses pouvoirs sont un rappel constant de cette caste à laquelle il appartient et pourtant à laquelle il ne s’identifie pas, ou bien peu. Animal attiré par le mal de ces échauffourées malheureuses, il hume les miasmes fiévreux de ces peines qui ne se voient pas. Lazar peut contrôler la souffrance chez autrui. Celle-ci chassée de la carne étant sienne vient à chercher nouvelle sépulture pour ses larmes. La chair du gamin laisse alors à contempler le foyer d’un mal qui n’est pas sien quand ses prunelles deviennent laiteuses et que son être vibre au rythme des cors sourds faisant trembler l’Achéron. Désarmé, le blond se fait réceptacle de ces douleurs arraché à d’autre, son derme violenté par l’entrée inconsciente d’un mal sans nom en son être. A l’inverse, l’impétueux peut soumettre autrui à ses maux, arrachant à son essence l’ébène de ces douleurs ineffables. Se perdant au détour des fragments de son âme, le gamin se perd à prendre tant d’autrui et donner trop de lui. Déchiré entre ces souffrances lui étant étrangères et ce vide nouveau en son buste, il est de ces loups alités, incapable de ressentir chaleur en ses os brisés. Ses tentatives restent minimes, le gamin incapable de conserver les filaments de sa conscience entre ses doigts quand du bout de ses ongles il soulève l'entrelacs de sa chair pour y déposer ou en arracher ces choses que personne ne devrait troubler.
    magic scale Le diamant est brut dans ses veines, cristal obscur miroitant monts et merveilles à l’indolent. Depuis son plus jeune âge, le garçon s’est toujours considéré en harmonie avec le flux de ces énergies le traversant. Enfant des ombres, voué aux lumières rutilantes de ces néons fatigués, le Haefeli convoita les embruns de ces volutes néfastes entourant ceux possédant des puissances dépassant l’entendement. Avide de savoir, de cette force inhérente à l’entité des plus grands, le gamin n’est rien de plus qu’un rêveur amer. S’arrachant à ces bouquins dans lesquels il se noie, malgré un grand savoir, l’enfant reste dans la norme. Un pouvoir considéré de niveau 2 s’écoule dans ses veines alors qu’il contemple ses aînés en rêvant arracher la sève de leur ichor afin de goûter à ces dons lui étant inconnus.
    specialty Parasite suçant la moelle des individus l’entourant, Lazar est de ces mortifères pestes s’invitant dans les foyers endormis. Un sourire affable lui sciant les lèvres, une soif ineffable grondant en ses veines, le gamin contemple le carmin de ses maux avec une avidité troublante. L’esprit délité de ces folies qu’il consomme une fois le soir venu, il se perd de ligne en ligne à se noyer dans des grimoires trop grands pour lui. Petit prince des légendes révolues, il se balade de landes désertées en capitale enflammées avec une assurance démoniaque. Esprit cartésien d’un empereur romain guidant ses hordes infernales d’une main de fer, Lazar est passionné de connaissance rituelle, s’étant spécialisé très jeune dans cet art occulte. Bien que son savoir soit principalement théorique, le gamin s’éprend parfois à rêver mettre ses acquis en application peu importe puisse en être le prix. Jusqu’à présent, à s’user le fessier sur des bancs trop étroits, ses talents dans l’accomplissement de rituel lui a valu les congratulations de ses tuteurs. Leurs craintes aussi, lui qui ne veut s’arrêter aux frontières de l’inconnu.
    this is gospel
    for the fallen ones
    This is the
    road to ruins
    and we're starting at the end


      emptiness
      is a place of possibility

    Extrait de la postface de la réédition des œuvres de Méroé

    De par le lyrisme propre à ces langues oubliées qu’use avec talent la légendaire Méroé, il est nécessaire de comprendre la portée métaphorique des rituels anciens exposés dans cet ouvrage. Outre l’abstraite énonciation des ingrédients nécessaire à la bonne réussite de ses sorts, cette sorcière couverte d’infamie par les mots d’Apulée a été louée à travers les âges pour la richesse de son vocabulaire et son soin des mots. Au travers de l’ouvrage Les Métamorphoses, Apulé confère à la magicienne des dons tels que la pétrification de fleuves, la liquéfaction de montagne, l’extinction des étoiles et même l’abaissement des cieux. De tels pouvoirs nous semblent à nous, maigres mortels, insaisissables et bien trop souvent utopiques. Néanmoins, à en croire le soin pris par Méroé dans la tenue du grimoire renfermant ses connaissances, ces pouvoirs fantasmagoriques ont étés une réalité. Du fait de son lyrisme et cette marque poétique tachant les mots de la sorcière, il est à noter que certaines libertés littéraires ont été prises par mes soins dans la retranscription de son oeuvre. Il est dès lors nécessaire de croire que lorsque celle-ci évoque “attendre la fin des jours de grâce pour enfin consommer le fruit du mal” nous faisons face à une rhétorique poétique obligeant le lecteur à imposer sa compréhension limitée de cet art obscur à un rituel dont la complexité nous apparaît presque chimérique.
    Sur base de cet œuvre et du nombre incommensurable d’éléments exemplifiant cette problématique, il m’apparaît nécessaire l’approfondissement des recherches portant sur les grimoires anciens et considérés intraduisibles. Plus que cela, il est de notre devoir, en tant que société sorcière, de protéger ces savoirs trop longuement négligés dans nos bibliothèques. La traduction systématique, mais plus encore, l’application de ces savoirs est d’une importance capitale dans le développement de la compréhension de nos dons. Bien qu’il apparaît être folie d’inviter le désordre de ces rituels souvent considérés comme primaires et primaux dans nos vies, il en incombe à notre congrégation de protéger cette sagesse immémoriale. C’est pourquoi il nous faut mettre à l’épreuve ce que conte cet ouvrage comme tant d’autres, afin d’en connaître leur réalité, mais plus encore leur mécanisme. Il me semble aujourd’hui que ce n’est qu’à travers la redécouverte de savoirs oubliés que nous pourrons avancer vers de nouvelles découvertes magiques.


    Bien que cet ouvrage s’adresse à une caste élitiste de notre société, les aficionados des allées obscures de bibliothèques bien trop souvent oubliées au profit d’allées plus éclairées des méandres de notre cité, ce dernier ne se veut en aucun cas être un fruit défendu pour le néophyte. La portée littéraire des mots de Méroé et l’approche lyrique de ses enseignements peuvent paraître âcres et en rebuter plus d’un, néanmoins si vous vous êtes accroché jusqu’ici je pense que comme moi vous avez su percevoir la beauté de son art. Peut-être, aussi, que vous trouverez en ces lignes le désir d’accomplir cet œuvre titanesque qu’est le désensevelissement d’un passé riche en savoir et prolifique.
  • You got
    two black eyes
    from loving too hard  
    pseudo  dirge, also known as amandine
    age  24 y.o., la vieillesse est en train de faucher ma prime jeunesse.
    type pré-lien, mais largement inventé.
    feat  max barczak, ishtar(ava), gcdblood.tumblr(headers) deathisamotherofbeauty.tumblr (second ava)
    split  nope
    bitch please  on est venu me souffler dans l'oreillette c'était de la bombe, puis à force de manipulation perverse, @barth fitzgerald a réussi à m'attirer dans vos filets. jsp à qui vous avez vendu votre âme pour créer une oeuvre aussi titanesque que ce forum, mais je veux bien son petit num histoire de devenir sa bitch et être aussi cool que vous.






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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 9:28
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You got
two black eyes
from loving too hard
you got two black eyes from loving too hard and a black car that matches your blackest soul, i wouldn't change it no oh


I do not want to be a person.
I want to be unbearable.
Qu’importait les règles du jeu, Priam était toujours vainqueur. Icare avait contemplé les flammes de l’astre, s’échouant hors de porté, l’Haefeli lui aurait pu attrape le divin entre ses doigts et arracher à l’incandescent les secrets de l’univers. Si Lazar évoquait la mort. Priam invoquait la vie. Peu importait les raisons, l’instant. Le garçon portait à même l’échine le sacre d’un destin tracé par les astres. Son cadet, en comparaison, peinait à exister en dehors des murs de sa chambre, autrement que sur ces bouts de papier où il se répandait en ébène jusqu’à ce qu’il n’existe pas un recoin immaculé pour continuer à saigner. L’ainé Haefeli représentait sobrement leur famille, cette grâce innée incombant aux individus de leur caste, la douceur du labeur qu’il épaulait avec élégance quand tant d’autres rechignaient à l’effort. Depuis l’enfance, Lazar contemplait Priam déchiré entre l’émerveillement et la jalousie qu’il ressentait pour ce dernier. Quand bien même celui-ci n’était qu’altruisme, gardien silencieux de sa jeunesse, le cadet s’effritait à son contact sans jamais pouvoir se l’expliquer. Il était des pulsions sur lesquelles l’enfant n’aurait su mettre de mots, des comportements impulsifs gravés à même sa chair que le temps ne lavera pas. Les yeux posés sur l’animal enfermé dans une cage de fortune, le Haefeli cherchait à arracher à son être les germes d’un mal sans nom. Poignant dans l’abysse béant de son être, il sentait l’ébène tacher sa carne, l’amertume coincée là dégoulinant le long de ses doigts sans qu’il ne puisse verbaliser cette sensation. Oiseau aux ailes brisées, la chute avait été rude pour l’animal désormais prisonnier du sorcier. Caressant le plumage de la bête, il se rappelait l’être similaire que ses parents lui avaient offert à l’aube de sa consécration. Triste bête souffrant les doléances invisibles d’un univers réclamant son dû. Sous les encouragements des siens, il avait bordé le souffrant, apprenant la grâce parcimonieuse que lui offrait son don. Jour après jour, pas plus de quelques instants, il tentait de soulager ses maux. Plus d’une fois, le cœur défaillant, l’enfant s’était effondré, l’animal retrouvant un souffle jusque là écrasé par la douleur. Pourtant, quelques jours plus tard, l’animal périt sous les assauts inconsidérés de la vie. L’enfant découvrant entre ses doigts le reliquat d’un éclat perdu sous la douceur de son suaire. Les doigts posés sur le flanc de l’oiseau qu’il bordait sous le linceul de sa souffrance, un sourire tuméfié étira les lèvres de l’enfant alors qu’il sentait l’éther en son buste se délier imperceptiblement. Entre ses doigts, les mouvements rendus lents par la souffrance, le volatile s’agitait tant bien que mal, cherchant à chasser l’immonde de cette horreur imparfaitement humaine. Les lippes étirées sous cette satisfaction égocentrique qu’il ressentait, le Haefeli sentit s’échapper de sa narine les larmes rougies de son coeur. Organe putréfié se rompant au plus l’enfant s’amusait à la démence ces jeux horrifiques. S’écoulant en douceur, tachant la carne de ce pourpre séant la statue marmoréenne que Lazar était si souvent, le sang quittait son détenteur implorant l’immolé d’arrêter ce massacre de la décence. L’innocence coincée entre ses doigts, le gamin en lacérait le flanc, s’amusant d’ainsi goûter à ce pouvoir qu’il détenait sur autrui, cet autre infime grain de poussière dans les rouages de l’univers. “Lazar?” Détournant les prunelles de la bête coincée en sa geôle, le gamin n’eut pas le temps de poser ses prunelles sur l’adolescent à la porte de sa chambre que déjà ses membres devenaient lourd, ses paupières aussi. Icare de pacotille destinée aux flots, le cadet de la famille Haefeli n’avait rien de cette grandeur d’âme que tant louaient chez son frère. Pas même l’altruisme que ce dernier dévoilait sans pudeur à qui souhaitait en contempler l’ardeur. Lazar était imparfait, gamin oiseau contemplant les astres alors que la cire lui rongeait la carne, ses plumes l’abandonnant au poids de cette gravité prête à rompre son buste. Les os soudainement faits de verre, l’enfant ne put éviter l’impact, son corps flagellé épousant la forme du sol alors que l’espace d’une seconde son palpitant sembla cesser de battre. Affolé, Priam hurla à plein poumon invoquant à la vie n’importe quelle âme à proximité. Les prunelles opalescentes, l’enfant ne ressentait rien. Pas même le souffle intangible de cette existence reposant en son poitrail. Pas même les doigts du garçon s’enfonçant en sa carne dans l’espoir insensé d’en arracher les maux indicibles. L’ironie était immense, lancinante comédie dont les principaux intéressés ne percevaient l’amusement. Ils l’avaient rêvé soigneur, louant le ciel de cette douceur offerte au fruit de leurs chairs déliées. Pourtant, le souffle court, les prunelles fatiguées, l’enfant la carne aux teintes délavées n’était rien de plus que le tribut de leur arrogance mal digérée. “C’est insensé mon chéri, tu ne peux pas empêcher les êtres vivants de ressentir toutes leurs souffrances. Heureusement que c’était seulement un rouge-gorge, qui sait ce qui te serait arrivé si tu avais tenté d’adoucir les peines d’un adulte ou d’un enfant? Que les astres soient loués pour leur miséricorde.” Affairé autour du gamin, inquiété pour le bien-être de celui qu’ils pensaient magnanime, à aucun moment les Haefeli ne pouvaient contempler l’infime possibilité que les desseins de leur cadet soit bien différents des leurs.

Blades like me dull
if we ain’t been pulled
through the throat of
something we can’t name
Il était des lieux en lesquels le Haefeli était un géant. Créature chimérique toisant de ses hauteurs un univers exempt de son impétuosité, incapable de se décider s’il se devait de couver ce dernier entre ses doigts ou d’écraser la bête pour goûter à son essence fantasmée. Son index imposant une pression sur la monture de ses lunettes, le gamin observait les diagrammes obscurs d’une œuvre bien trop vieille que pour encore exister en pareil état. Son carnet de notes martialement posé à côté du grimoire, le blond recopiait de temps à autre certains algorithmes obscurs, annotant de ses réflexions les détails pour lesquels il songeait une modification pertinente. Maître d’un royaume défait de toute âme, rares étaient les inconscients osant s’aventurer en cette alcôve de la bibliothèque que le Haefeli avait réquisitionnée pour ses recherches absconses. Il n’empêchait qu’une âme avait osé s’inviter au royaume des ténèbres, festoyer à la table des dieux comme si elle même faisait partie de ce secret mystérieux qui nouaient leurs lèvres sans qu’ils ne puissent trouver la clé capable de les desceller. Pendant des semaines Lazar avait fulminé du haut de ses dix-sept années, pérorant à qui voulait l’entendre que tous auraient dû savoir que ce coin de la bibliothèque lui appartenait. L’année précédente, certains étudiants s’étaient frottés à son pelage, croyant irrationnellement que la bête ne dévoilerait pas les crocs s’ils se contentaient de suivre un silence religieux. Depuis lors, plus aucune âme n’avait osé déranger le cocher, troubler ce calme en lequel il valsait en ce ballet déroutant où le savoir flirtait avec la déraison. Elle, pourtant, avait osée. Laissant s’écraser ses os dans le fauteuil le plus distant de celui dans lequel Lazar présidait. Contre toute attente, elle était restée. Le blondinet apprenant à composer avec la présence de l’adolescente une fois que ses tentatives insensées n’arrivèrent à l’arracher à ces lieux. Les yeux posés sur le texte qu’il s’évertuait à déchiffrer, les diagrammes énigmatique triste tentative d’explication de mots qui ne signifiaient rien, le sorcier n’avait pas eu besoin de lever les yeux pour savoir qu’elle était là. Trois pas en avant, deux pas de côté, l’ensemble était envoûtant, routine lancinante vouée à les prévenir d’une altercation délétère. À croire que les deux adolescents ne pouvaient exister dans le même espace, les forces les ayant poussés en ce même endroit se refusant de contempler les conséquences de leurs os brisés dans l’impact de leurs consciences se rencontrant. Son stylo grattait le papier jauni de son cahier, ses prunelles cherchant les angles du diagramme pour en comprendre l’inconsistance, lorsque le morceau de tissu chuta mollement sur les pages du grimoire qu’il étudiait. Finissant les annotations de son schéma, Lazar repositionna ses lunettes avant de poser ses prunelles douloureusement indifférentes sur Opale. “La prochaine fois, il serait bon de rendre le défi moins idiot.” Roulant des yeux, le jeune homme ne prit pas même la peine de masquer le désagrément de cet échange verbal, alors que de précieuses minutes de son temps d’études s’évaporaient entre ses doigts. “Est-ce que quelqu’un dans cette université à part moi sait ce qu’est une scytale au moins? Peut-être le but de ce jeu était de te sentir moins seul en trouvant quelqu'un capable de résoudre tes énigmes? Désolé, je ne suis pas intéressée." Sans prendre la peine de répondre, le Haefeli tendit sa main vers sa besace, sortant des tréfonds du sac un cahier marqué par les âges qu’il avait traversé. Le jetant sans ménagement en direction de la jeune femme, il lui offrit un sourire avant de dire : “J’espèrais que tu prennes toute l’année pour en comprendre le mécanisme. Félicitation, tu n’es pas aussi limitée que je le pensais. Maintenant, Beauregard, vas jouer dans ton coin.” Sans plus un mot, signifiant clairement à la jeune femme que la conversation était finie, il reposa ses prunelles sur l’obscur problème lui faisant face. “Comment as tu su que je m’intéressais à ces artéfacts?” Un soupire las s’échappa des lippes du sorcier alors qu’il se retrouvait à raturer les derniers mots qu’il avait écrit. Sur un ton défait de toute chaleur, Lazar semblait statuer des faits ne les concernant pas: “Tu puais le désespoir à te noyer dans des bouquins qui n’avaient clairement pas les réponses à tes questions. Maintenant, retourne dans ton coin et laisse-moi tranquille.


because its hard to bleed
when the blood is curdled
and the veins are ashes
when everything inside is a graveyard
and everything outside is in mourning
La nuit s’était levée sans un bruit, épaulant son manteau d’ébène avec diligence quand ses enfants exhalaient leurs doléances maudites. Les yeux posés sur les fenêtres de la salle de classe, le jeune homme enviait le ballet des astres. Cette assurance que les filantes possédaient en leur position dans l’univers. À les voir briller, scintiller de cet éclat aveuglant, il ne ressentait qu’envie malsaine d’arracher leur soie afin de goûter aux embruns de leurs rêves. Comprendre ce qui animait le ciel et pouvoir plier entre ses doigts l’étoffe de l’univers. Dans son dos, Barth s’affairait, guide intangible d’une épopée sur laquelle aucun des deux n’aurait pu poser de mots, il était chef d’orchestre impassible apprêtant sa suite pour qu’enfin s’élèvent les premières notes de leur mélopée. Entre les doigts du blond se trouvait un grimoire qu’ils avaient réussi à dénicher dans les tréfonds de la bibliothèque, ce dernier offrant les indications obscures nécessaires à la découverte du bouton de manchette que s’arrachaient les argonautes. Prix maudit d’une course à la mort dans laquelle les adolescents s’étaient jetés tête la première. Indolente maîtresse d’un ciel obscurci par l’ampleur de son ébène, l’opalescente contemplait les gamins avec une tendresse que Lazar pouvait sentir jusqu’à sa moelle. Déposant l’ouvrage, il se tourna vers son ami, découvrant impassiblement le spectacle éhonté de leur dépravation. Un sourire mielleux étira les lippes du sorcier alors qu’il contemplait son le garçon de son année s’agiter sur la chaise à laquelle il était attaché. La voix de Barth se mit à résonner, clou d’un spectacle que son ami observait avec révérence, conscient de n’être qu’un acteur secondaire attendant son heure derrière le rideau, prêt à tout moment goûter l’éclat de ces lumières jetées sur lui. L’intrigue était épaisse, le mystère entourant la position de l’objet une énigme qu’il avait fallu du temps aux scyllas à percer. Voguant au plus près de l’absurde, ils avaient fini par retrouver les plans des résidences universitaires, parchemins rongés par le temps sur lesquels peinaient à percer les anciens noms de ces locaux réaménagés. Une fois ces informations obtenues, il n’avait pas fallu longtemps pour que Lazar découvre la nouvelle demeure de la chambre appartenant autrefois au défunt émissaire sans nom liant les éléments de leur quête. Toutefois, souffrant les aléas d’une magie si prompte à se retourner contre ses enfants, il leur fallait composer avec la réalité de leur situation. L’intrusion, péché d’orgueil que les jeunes hommes se refusaient à accomplir quand ils savaient les jeux pipés d’avance. “Tout ce que nous désirons c’est l’accès à ta chambre, disons, une heure ou deux. Nous sommes entre individus respectables, il serait fâcheux d’utiliser des méthodes qui ne le sont pas.” Une main posée sur le bureau faisant face à leur victime, les doigts de Barth s’approchaient dangereusement du couteau reposant là. L’argent de l’arme pulsant au rythme de cette soif que l’objet ressentait. Cette soif que les trois hommes contemplaient, l’urgence de l’instant les enlaçant sans qu’ils ne puissent s’accorder sur sa signification. Le bâillon reposant entre les lippes de leurs victimes, Lazar retira le morceau de tissu l’ayant fait mutique, dernière chance de clémence offerte à cet autre qui ne comprenait pas les raisons de ce harcèlement. “Quelle assurance ai-je que vous n’allez pas piégé ma chambre ou y ...” Spectateur envoûté par le spectacle, le Haefeli observa son opposé attraper la lame avant de l’agiter en un mouvement exigeant le silence. “Mauvaise réponse.” Un instant, presque une éternité, le blond senti son palpitant fleurir entre ses lippes closes. Contemplant la possibilité de ce qui s’apprêtait à se produire, il implorait qui voulait bien l’entendre de lui offrir le tribut de cet incarnat ne demandant qu’à se déverser hors de sa proie. La vie s’échapper de veines devenues cendres une fois la substance les animant les ayant quitté. Ses prunelles animées d’un désir qu’aucun mot n’aurait pu traduire, le sorcier s’humecta les lèvres alors qu’il espérait contempler son meilleur ami commettre l’ineffable de ses propres pensées. D’un mouvement du couteau, Barth sembla pourtant arracher toute vie en Lazar, la lame le pointant avant qu’un mouvement sec ne lui indique la marche à suivre. Sans un mot, pas plus qu’un regard, le soldat de plomb s’affaire, ses doigts s’arrêtant sur le scalp de leur victime alors qu’il nouait son autre main sur sa trachée. Ses veines étaient devenues l’Achéron, l’ébène s’écoulant en leur lit peinant à véhiculer une énergie vitale qui désormais lui faisant défaut. S’immergeant dans l’horreur de ce charnier qu’était son propre corps, le gamin exhumait ses démons, invitant les fleurs de ses maux à faner une fois encore. Dans le silence de ces instants volés, l’Haefeli était défait de ses sensations, ses doigts s’enfonçant dans la carne de sa victime alors que ses prunelles laiteuses contemplaient l’infinie de ce champ semé de tombe que devenait progressivement son être. La clameur du silence était assourdissante alors que Barth contemplait le spectacle, maestro fier de son œuvre. Des narines du blond se mit à s’écouler ce sang noirci par son âme. L’organe défaillant, le gamin lâcha prise, les doigts rongés par ces sensations l’habitant. Le souffle court, il se perdait en inhalation saccadée, titubant en arrière jusqu’à se laisser choir sur le premier banc qu’il percuta. Sa victime exhalait difficilement, la fébrilité qu’il éprouvait lui lacérant encore l’échine sans qu’il ne puisse expliquer la nature de cet échange contre nature. Sa douleur n’était qu’effroi et si déjà il ne ressentait plus rien, si aucun cri ne s’était échappé de ses lippes, celui-ci ne pouvait arracher cette sensation étrange l’ayant secoué en dedans. Un instant s’était écoulé, peut-être deux, pas plus d’une minute où ses nerfs s’étaient éveillés sous les assauts répétés d’une douleur imaginaire. La main portée à son buste, Lazar exhalait péniblement, incapable d’arracher le vide qui s’installait en ses bronches. Incapable d’endiguer ces landes nouvelles que le néant accaparait un peu plus quand lui prenait la folie d’user de ses dons. “Merci pour ta clé, ce fut un plaisir de trouver un arrangement.” Thanatonautes voguant au naufrage, les deux inconscients buvaient la tasse sans même goûter le sel de leurs erreurs. En un mouvement mesuré, conférant cette sensation de sécurité que l’Haefeli n’avait jamais trouvée chez personne d’autre, Barth épongeait le sang tachant le visage de son ami, le liquide ombragé offrant à ses traits un sentiment d’horreur. “Est-ce que ça va?” Hochant vivement la tête, une main plaquée contre son buste tel un animal blessé, Lazar sentait la chair flétrir sous ses doigts, le mal cherchant n’importe quel orifice pour s’échapper de sa geôle. “J’ai juste besoin de m’allonger.” Un peu trop vivement, le gamin chercha à se remettre sur ses jambes, tanguant douloureusement avant que les mains de son ami ne le stabilisent. “Je te tiens.

So maybe I’m not in love with the boy,
just with the chaos he creates.
With the knife fights.
With turning myself into a ghost story.
With having a story worth telling.
La question était avide d’une réponse qui ne serait jamais sienne. Quand était-ce qu’un corps n’était plus corps? Était-ce la mort qui arrachait à l’enveloppe son état? Ou bien, la disparition de l’immatérielle âme rendait l’objet défait de son essence? Qu’était-ce donc qui définissait les limites de l’enveloppe, permettait aux amants de jurer ne faire qu’un ? Les lèvres posées sur l’autre, le garçon était rongé par ces questions endiguant les feux de l’instant. Pourtant, sous ses doigts, la chose se tordait, courbait l’échine en implorant un pardon divin que seul l’Haefeli semblait pouvoir lui accorder. Les mains posées sur sa carne, ses ongles s’enfonçant dans la chair en rêvant pouvoir y planter les crocs, le garçon s’interrogeait sur le sens de son être. Le sens de leurs êtres défaits et qui répondant à des pulsions sans noms convulsaient jusqu’à une conclusion entachée de sa propre fugacité. Les yeux plantés sur le satin de cette carne étrangère, le gamin se demandait ce qu’il lui aurait fallu faire pour que l’autre gronde. Dévoile ses crocs et n’en viennent à sortir ses propres griffes. Quelle violence était interdite dans les ébats maudits d’amant unis sous les astres? Lazar ne concevait pas d’autre religion que celle des douleurs qui l’étreignaient, cette tension en son bas ventre menaçant de s’immoler s’il ne trouvait liberté dans l’autre. Pourtant, le gamin avait froid. Ses prunelles indolentes reposaient sur la carne, longeaient la courbe de la nuque, rêvaient s’épancher au fleuve de sa vie pour goûter l’amertume de son ichor. Lazar n’en fit rien. Détournant son attention de la chose, misérable assemblage de membres reposant en ce lit, il se pencha vers sa besace, sortant le baume infernal avant d’en recouvrir ses lippes en soif d’un incarnat différent. “Est-ce qu’on a vraiment besoin de ça?” Offrant à voir l’éclat de ses crocs, l’Haefeli laissa éclater en son buste l’écho d’un rire que rien ne pouvait contenir. L’auditorium de sa cage thoracique vibrant sous les assauts de ce dégoût qu’il éprouvait. “Parce que tu pensais que j’étais intéressé par ta personnalité?” Le silence était lourd, écrasant alors que le chérubin contemplait sa proie du mépris dégoulinant de ses iris assassines. “Peut-être pensais-tu que c’était donc ton corps qui m’intéressait?” Sa voix était douce, un baume amer qu’il imposait à la plaie, s’amusant de la chair tuméfiée qui s’offrait à ses doigts plus ses mots s’invitaient en ces horizons où on ne les attendaient pas. S’humectant les lèvres, le jeune homme posa sa main sur le poitrail de son opposé, jouant de son poids pour que ce dernier se fasse avaler par la douceur de leurs draps défaits. “Rien ne m’intéresse chez toi, n’est-ce pas plus intéressant?” Avalant le feulement étonné de la chose en son lit, le Haefeli passa une main dans la crinière de cet autre alors qu’il s’amusait de son corps avec une aisance effarante, ses lippes découvrant le nectar que renfermait la prison de sa bouche. Les secondes s’écoulaient alors que cette sensation étrange éclosait en son être, le fantôme d’une passion venant exhumer les amours mortes d’une âme à jamais figée par le sacre d’obsessions la dépassant. Lazar était vide, entité désincarnée de sa sève. Il savait tromper l’infini, affronter le néant en s’agrippant à ces instants délictueux durant lesquels quelques drogues qui fut lui rendaient un souffle autrement maudit. Portant les mains de la poupée désarticulée en ses draps à sa trachée, il rêvait parfois endiguer le poids de l’abysse sans nom ayant pris possession de son corps. Il rêvait un jour que l’autre ne s’arrête pas et que les bronches à jamais délestées du poids de cet air l’écrasant il en vienne à découvrir les rivages dont on ne revenait pas. Au lieu de quoi, la violence pour tout bastion des instants de grâce, il sentait l’organe putréfié entre ses côtes s’agiter tel un animal arraché à son hibernation. Pour un instant exister encore. Un instant trouver un sens à l’insensé quand bien même il finirait personnage secondaire de son propre récit, condamné à hanter les lignes de sa propre histoire.


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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 9:37
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golden globe de la personne la plus swaggée de ce forum wOW :drama: :drama: :drama:
PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE AVEC TA PLUME
OSCAR DE LA VICTIME PCK ON DIRAIT JE SUIS LA CAUSE DE TES TOURMENTS

A STANDING OVATION FROM THE PUBLIC COMPOSE DE MOI ET TOUS MES ALTER-EGOS ET MES EGOS SURDIMENSIONNES :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:

continue de me faire rêver la baleine :bisou:

trop hâte de tout défoncer entre bros et ouvrir les portes de l'enfer HIHI

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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 9:40
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Bienvenue parmi nous !  hâte de découvrir ton personnage ! :aya:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 9:54
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Bienvenue et bon courage pour ta fiche :cutie:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 10:07
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Bienvenue sur TBE, très belle plume, courage pour ta fiche :cutie:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 10:24
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Bienvenue :faint: bon courage pour la suite !
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 10:27
Van Frankenstein
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Van Frankenstein
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pseudo : impératrice neptune (lola).
credits : le vent du nord (av), moi, columbine, twenty one pilots (sign).
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Multifaces : rip
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timelapse : vingt-trois années et la chair gravée de bien plus de temps. carcasse de vieillard.
heart rate : le coeur scindé en cinq, il arrive même à donner des miettes à d'autres. palpitant fragile qui se fracture et se donne à la volée.
purpose : savant fou, médecin étrange, inventeur, chimiste brillant, collectionneur, faiseur de miracles. monstre à trois jambes, dont une en fer et une coupée. à vous faire flipper.
liability : une jambe en moins remplacée par une prothèse rouillée, une canne tout aussi rouillée, un caddie rempli de babioles pour compléter le tableau. des phalanges abîmées ou noircies, la peau constellée de cicatrices, un sourire un peu déglingué et des murmures à voix basse -à qui veut l'entendre.
loyalty : l'humanité cinglante et défendue jusque dans l'âme, profondément amoureux de son espèce qu'il cherche à élever par tous les moyens, rêve des temps anciens où les siens écrasaient les sorciers. loyal jusqu'à la moelle. enfant de la rébellion. enfant parmi les enfants, de son propre carnage attaché. sa meute d'abord, la résistance humaine ensuite, évidence ancrée.
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intrigue cards : 3
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b r o u i l l a r d
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Amour fou-dingue
Peur panique
Yeux-flingues
Cœur-canif

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ah ben enfin depuis le temps que je stalke :frodon:
bref je vais pas tarir d'éloges parce que tu te la pètes déjà assez comme ça :hairflip: (PLZ MAKE BABIES TO ME)
perso je vote max pour l'avatar mais c'est parce que je joue bvdd ailleurs oui je suis purement égoïste y'a quoi
qu'il est chou
on aurait presque envie de le manger
et avec van tu sais jamais si c'est litteraly ou pas :dean:
la bise
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 10:48
Noah Moriarty
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Noah Moriarty
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pseudo : beylin
credits : astrée + bazzart icons
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Inscription : 10/01/2018
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timelapse : 27 ans, les deux poings sanglants, les souvenirs gravés dans la peau, la rage au ventre, la haine.
heart rate : celibataire, pas du genre à s'attacher, marre de s'abimer le coeur, il crache sur l'amour, il en veut pas.
purpose : Employé dans une station service rebel with a cause, employé d'une station service qui revend de la marchandise de contrebande.
liability : underco
loyalty : rebellion, il était pas question qu'il en soit autrement. Il a intégré la rebellion dès qu'il a réussi à s'enfuir de l'orphelinat. Il en veut aux sorciers, il les hait trop pour les laisser faire et tant pis s'il y laissera sa vie, au moins sa mort aura servi à quelque chose.
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object cards : 0
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intrigue cards : 0
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I'D TRADE ALL MY TOMORROWS FOR



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cette fiche est beaucoup trop stylée :tears: :tears: :tears:
bienvenue parmi nous :keu:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 10:50
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je vote max What a Face :keu:
Bienvenue parmi nous :hairflip: :hairflip:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 11:41
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y a trop de beauté par ici, c'plus possible :bouh:
courache pour ta fiche et bienvenue parmi nous :hehe:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 12:27
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Ton personnage, ta plume, ton avatar :breathe: J'ai tellement hâte d'en apprendre plus sur Lazar ! (Ce blaze même omg :cute:). Tu es F A N T A S T I Q U E !
Lune et lui ont le même âge (hyper rare ici ptn), donc y a moyen qu'ils se soient déjà croisés quelque part, j'vais venir polluer ta fiche de liens désolée sisi :superman:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 12:46
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bienvenue par ici :heart:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 13:32
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Bienvenue & bonne chance pour ta fiche :heart:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 14:57
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Ca promet ce gamin :mdr:
Bienvenue & bonne chance pour le reste de ta fiche !
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 17:33
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très sincèrement je crois qu'on peut tous se tirer une balle :tears:
tu as une plume à se damner poulala Arrow
bienvenue parmi nous et courage pour choisir ta trogne :heart:
:feels:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 17:40
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Bienvenue parmi nous :globul:
MAIS QUELLE PLUME :feels:
Vite vite faut terminer cette fiche, je veux en savoir plus :aya: :heart:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 17:42
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:elmo: :elmo: :elmo:
Gosh, j'aime toujours autant ta plume. :faint:

Bienvenue officiellement chat. :heart:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 18:28
Solveig O. Sicomore
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Solveig O. Sicomore
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pseudo : Sammix
credits : Tumblr & Twisty.Rain
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Inscription : 08/12/2018
Messages : 5023
true color : #ff6600
timelapse : Presque 30 ans
heart rate : Et si l'amitié devenait amour ? Officiellement célibataire, en couple avec Rosaline en secret
purpose : Propriétaire du Mermaid Bar
gemstone : Peut être que je vais me trouver une pierre oui ou pas
loyalty : Je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux, voilà c'est tout
Black Dimes : 20325
HUMAINS
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@Lazar Haefeli Bienvenue par ici :aya:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 18:40
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@reyna saab thanks darling  :keurkeur:

@erheÿbe grimstone merci boté   :breathe:

@idreïs salahuddin riz  :breathe:  :ready:  
de la dawn en plus, faut qu'on fasse des bébés ( :gay: )  :frodon:

@elizabeth devlin  OMG EMILY  :hiii:  :touched:
je l'adore dans 12 monkeys  :elmo:  :sob:
i'm in love  :fab:

@van frankenstein on peut pas mettre la pression à la perfection  :kween:
j'ai pris mon temps pour apprendre à mes doux sujets le prix de la qualité. ma qualité  :fab:
well, come to daddy, i dare you to make babies to me avec un mec/perso comme le tien  :breathe:
non, mais tu sors avec ton égoisme eukay. ici on partage tout (même le lit  :magic: ).
max il a trop une tête de pure cinnamon roll  :hiii:
bite me, darling  :dean:


@noah moriarty eukay, c'est quoi cette attaque sur ma personne. :babtou:
911, je crois je suis en pls là. :feels:
trop de gentillesse en toi, jpp. :touched:

@aeduan morningstar qui t'as permis de prendre dieu en avatar? :gurl:
(tbh, j'ai jamais vu aucun de ses projets, mais avec une gueule pareille je dis oui :biensur: ).
je retiens ton vote, merci pour l'avis, ça va m'aider. :gina:

@declan emerson EUKAY? NO
c'est qui qui a permis au cast de 12 monkeys de rappliquer, i mean, they're fucking perfect :shriek:  (deacon :pluie: )
merci pour l'accueil.

@lune murphy comme noah, toi c'est la case prison direct. :gurl:
c'est qui qui vous a donné le droit de vous attaquer à ma personne? :srx:
i mean, i am perfection, but still :babtou:
j'ai un coeur des fois sous toutes ces couches de beauté, de charme, d'intelligence. :touched:
si t'as des idées de lien, viens faire la fête dans mes mps, i'm open :leo:
merci pour cet accueil. :bisou:

@rosaline evergreen jsp c'est qui qui a dit que vous pouviez tous venir avec des têtes de babe, mais jlc c'est de la triche :marre:
merci pour l'accueil :hiii:

@orion bloodchild thanks :magic:

@adam galloway can i call you daddy? :ready:
j'espère que le petit con sera à la hauteur des attentes, i mean they're pretty low :ross:  i guess he'll go lower :smart:

@leda crane aghfkjhsgazhjbrzkj
akjhgfhjakhzekahjkj
:drama:
je crois t'as vu ton reflet et tu t'es donnée une pep talk, y a zéro chance que tu t'adresses à moi là. :marre: :soule:
surtout que j'ai lu ta plume and i mean, you just :micdrop:

@ivy sorensen pwease stop it all :babtou:
c'est qui qui a décidé qu'aujourd'hui c'était la journée du mensonge et des gentils. :soule: :justin:
j'irais presque à croire que vous allez arriver à me foutre la pression
(lazar = chill af :kween: ; me = not chill, never been chilled, gonna die :shriek: )

@hestia d'amovic que du love sur toi, tu sais bien. :bisou: :keurkeur:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 19:06
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haunted house of want and ruin Joey-Chandler-Dance-In-The-Apartment-On-Friends

YOU

ME

HERE

NOW

TOO MUCH FOR MY HEART

parce que je pleure et que j'te love(lson):

peut on parler de ce début de fiche ?
non non non. tu restes là parce que,
je suis amoureuse de lazar ok. en plus, lazar, laserian, on est connectées. mais on le savait déjà donc

TA PLAYLIST. je dis OUI. et ex:re j'm'en suis pas remise

voilà approximativement ma tronche en rentrant et en voyant que t'as posté ta présentation

haunted house of want and ruin Giphy

:salut:  :salut:  :salut:  :salut:  :salut:  :salut:  :salut:  :salut:

trop de beauté, trop de plaisir à te relire, trop de TOUT.

:breathe:  :breathe:  :breathe:  :breathe:  :breathe:  :breathe:

BISOUS
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 19:17
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@barth fitzgerald babe, jsp ce qui c'est passé, je croyais je t'avais répondu, please, don't leave me alone  :feels:  on sait bien je suis rien sans toi ouesh  :babtou:  

merci pour les lauriers,  :drama:
but we all know who's the real queen => Y O U  :hiii:  :bravo:

euh, en vré, t la cause de toutes mes souffrances et de toutes mes joies  :soule:
ptn, toi et tes alter-ego, je suis shook par ce love.  :evilchild:  :fab:

bazar is coming to get you all, chaos is coming and no one will be safe from us
ils peuvent pas test, on défonce tout  :gina:  :kween:
haunted house of want and ruin Tenor


@laserian hyde je, mais je.  :babtou:  :sob:  :feels:
forever my love gurl.  :bisou:

omg, les babes  :feels:
tellement de souvenir, de feels.  :babtou:  
ramène le défibrilateur, j'crois tu viens de m'arracher le coeur.  :uglycry:


excuse-moi? quoi? j'entends rien.  :gina:  
diantre, que ce passe-t-il je suis subitement aveugle.  :shriek:

j'suis forever master du jukebox, mais ça on le savait déjà.  :gina:  :kween:

pourquoi t'es toujours trop douce avec moi, je sais plus où me mettre ptn.  :feels:

haunted house of want and ruin Tenor

je suis joie de te retrouver :gurl: :sob: :nick: :breathe:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 19:20
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bienvenuuue :heart:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 19:20
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ok donc moi ce serait pour savoir à qui vendre mon âme pour avoir une plume au moins approchante de la tienne. c'est magnifique, vraiment sophistiqué, et on sent que ton personnage le sera aussi. j'ai vraiment hâte de voir évoluer lazar, qui a un si joli prénom en plus de tout ça. vraiment, merci et félicitations pour cet excellent début de fiches et pour mes petits yeux et mes gros feels, j'ai tellement hâte de lire la suite, et de voir quel coven aura l'honneur d'accueillir une telle personnalité!

bon courage pour la suite :heart:
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le Mer 12 Déc - 19:23
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toi, tu mérites un gros bisou pour ces gentillesses !
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MessageSujetRe: haunted house of want and ruin      #☾.      posté le
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