( h e l l f i r e )

surname  Cabot craché des entrailles fumantes d’une fin de monde. L’ombre famine dans les cahots des puissants, les crocs maculés du sang de ceux passant entre les mâchoires d’une justice couronnée. Zápolya qu’on murmurera quand approchera l’enfant milieu, chien fou à la morsure subtile, sourire enchanteur aux babines tatouées d’hémoglobine.
first name  Délicatesse à fleur de visage, pupilles sans fond d’une noirceur de géhennes. Semeur de désarroi, démon dandy d’outre-tombe, l’oracle avait prédit, qu’il serait distingué le marmot. A l’élégance damnée de ces êtres voués à tous les faire chuter, Dantalion, celui qui se dit Duc des enfers. Succube pour compléter la collection, le rejeton a sa préférence pour le murmure rauque de Dante et les allégories fébriles qui l’accompagnent. Légende disparue, à renaître tel un phénix de ses cendres, il sera la nouvelle écriture d’un mythe flamboyant.
birth certificate Jeunesse en vilaine marque à porter. L’erreur commise sans bavure, l’insolent ne sait rien, du haut de ses vingt-sept printemps. L’âme est celle d’un être qui a vécu tous les maux du monde, cristallisée dans la violence, percée d’une maturité à glacer le sang. Il a la sagesse des vieux, la mémoire de l’enfant, l’acuité assassine de ces entre-deux foutrement dangereux. Gueulée sa naissance sur les aurores sang et argent d'un seize novembre, fils de l'automne, second d'une triade armée au doux relent du souffre des enfers qu'ils représentent.
heart rate Rarement seul, butineur volage aux amours carnages. Célibataire au cœur crevé, à bouffer la trouille comme il dévore ces corps qu’il abandonne aux aurores. Certainement trop fragile pour réellement penser à aimer. Assurément trop fracassé pour savoir comment s’y prendre dignement. Chevalier servant mais pas prince charmant. Myocarde aux veines injectées de droiture et de devoir, les délices du vice en doux passe-temps. Infidèle insoumis, téméraire aux œillades frivoles dont les limites s'inscrivent dans un autre univers. Héritier murmuré, désigné sous silence, descendance outrage à assurer, utilité bête à pleurer, le gamin la renie, offre son corps à défaut d'offrir son coeur.
occupation Pas fait d’études, l’emmerdeur. Pas l’envie. Pas aussi génial que son aîné de frère, à quoi bon perdre son temps à comparer leurs cerveaux. Génial à sa manière pourtant, chiot agile de ses doigts aux neurones sans cesse en action, père qui voulait le coller sur les plus hautes marches du pouvoir. Aux côtés de son frère, les deux rejetons gravitant au milieu des Sept. Stratège et juge, ça sonnait si bien, à faire baver l’alpha d’envie et de fierté. Honneur fustige, il a dit non le gosse. Merde à la suprématie. Il l’aime, son Coven et son suprême, à n’en pas douter. Mais lui, il préfère utiliser sa matière grise pour autre chose. Employé modèle au bas de l'échelle de l'Infinite Corp, l'amoureux des trucs bizarres et dangereux. Promu depuis peu au rang de directeur , à faire gueuler les bouches baveuses de jalousie. Trop jeune qu'on dit.
perimeter Petit. Surchargé. Collectionne les machins sans importance, magiques ou non. Délires psychotiques mêlés à l’industriel, appartement misère devenu cocon, niche à la chaleur apaisante. Contraste avec l’image qu’ils cherchent à donner, les cabots du coven. Voisin exubérant difficile à ne pas remarquer, et pourtant oublié parfois, quand la porte à la peinture fatiguée reste muette, bruits absents de l’intérieur, propriétaire enveloppé dans le silence. Paie pas de mine mais ça lui va, c’est chez lui, son univers éclectique, royaume de l’excentrique et du bizarre où tout s’accumule, tout a sa place. Greenwich village en repère naturel pour un fils de l’Autumn.  

temper trap excentrique – distingué – loyal – mordant – cruel – mystérieux – violent – fracassé – fragile à la force brute – moqueur – impulsif – fier – joueur – réfléchi – calculateur – mutin – gamin parfois – tête brûlée – borné – sensuel – patient – téméraire – manipulateur
random facts bordeline – cette folie douce qui touche les rejetons Zápolya. Personnalité troublée, bien souvent cachée avec habilité, parfois avec difficulté. Humeur perturbée, angoisse et rejet des autres, on le dira sociopathe dans ses plus mauvais jours. A détester l’humanité toute entière, aspirer à sa destruction. C’est lui qu’il abîme, lorsque le trouble lui dévore le cerveau. Réactions impulsives, violence démente, comportement à risque d’un fou provoquant le carnage dans son sillage. Episodes chaotiques desquels il ne ressort jamais indemne, la honte lui bouffant le cœur, envie de s’arracher la tête pour que ça s’arrête. Ces pulsions tordues et ces voix qu’il a dans la caboche, la sienne, distordue qui lui souffle des choses, horreurs à accomplir avec ce sourire de clown horrible qui lui colle aux lèvres.
torn pages – accumule l’encre sur du papier fatigué. Multiplie les carnets aux pages raturées, envahies de ses pensées, ses délires, ses envies. Il confie son âme et son cœur à cet autre qu’il a créé entre les lignes pour la première fois à l’aube de ses onze ans. Pas des journaux intimes, il n’aime pas le nom, juste lui, qui se dévoile dans toutes les splendeurs de ce qu’il est. Paumé, horrible, fragile, monstrueux. Anciens modèles surpeuplés rangés à l’abri dans un endroit qu’il est le seul à connaître. L’actuel, toujours sur lui. Dans une poche, stylo à portée de doigts pour s’y vider la tête.
booster and cigarettes – premier réflexe de la journée, s’en allumer une. A ne plus les compter, toutes ses clopes qu’il grille, pour un rien, quand ça va bien, quand ça va pas. Pour se donner un genre, en doudou néfaste qu’il adore. Putain de cancer qui lui pend au nez, à s’en foutre et continuer, tous condamnés de toute façon. Il se drogue pas, jamais, pas envie d’essayer, et pourtant. Il use et abuse des boosters, ces machins banals à pleurer qu’on trouve n’importe où. Juste pour enchaîner sa folie, museler le borderline, et avoir l’air normal. Usage constant, la descente est affreuse quand il oublie sa dose.

theme song  Wildfire – Vault 51 ; Let the flames begin – Paramore ; I think I'm paranoïd – Garbage ; Kingdom fall – Claire Wyndham