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 now that you're six feet underground

whatever happens, we are deathless
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MessageSujetnow that you're six feet underground      #☾.      posté le Mer 26 Déc - 11:23
Lou Lumière
you got two black eyes
Lou Lumière
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timelapse : vingt-trois années à bouffer du gravier, à traîner ses pieds sales dans le caniveau et à hurler son désespoir.
heart rate : le cœur en morceaux, irréparable. chaque pièce est bien cajolée par les mains brisées des enfants du carnage.
purpose : il troque, joue des coudes et des poings pour obtenir ces antiquités ; les classiques américains, les chefs-d’œuvres d'antan. gérant cabossé d'un cinéma secret apprécié de beaucoup.
liability : depuis sa noyade et son retour à la vie, il oscille entre le monde des vivants et celui des esprits. victime d'hallucinations, de cauchemars ou de crises de paranoïa, il n'a jamais réellement ressuscité.
loyalty : les enfants du carnage, la rébellion humaine ; c'est tout ce qui compte pour lui. il donne son être à la cause, son âme à la meute.
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there's a mystery inside my head
it was you dripping all in red
did i hurt you?
let me make you safe and sound

can you feel me breathing down your neck?
you're just a little perfect wreck
i like you
enough to destroy you, tear you down


theme song


Il a l’air d’un spectre errant dans les rues de Staten, une main autour de la gorge. Il respire trop vite, chancelle trop souvent. Vêtu d’un pantalon trop grand et ayant oublié de couvrir son torse, il est frigorifié. Et dans son esprit tourne sans cesse la même mélodie.

Les démons de minuit sont venus taper à sa porte, une nouvelle fois. Et comme toujours, ils n’ont fait preuve d’aucune douceur. Assaillant ses rêves, les transformant en cauchemars, ils l’ont tiré de son sommeil de la plus violente des manières. Ils l’ont poussé, l’ont traîné dans la boue, lui ont fait bouffer la crasse qui pourrit à ses pieds. Et le voilà qui fuie, à présent, qui tente de se défaire de leur emprise. Il a quitté ses draps et son logis de fortune pour emprunter une route qu’il connaît trop bien. Un chemin qui l’emmènera chez son bourreau, un chemin tortueux qu’il ne peut se résoudre à oublier.

Il veut mourir. Ou vivre. Mais pas survivre, pas avancer à l’aveugle dans cet entre-deux qu’il ne supporte plus, qu’il exècre plus que tout. Ça pue la mort tout autour de lui, et pourtant, son myocarde ne cesse jamais sa course effrénée. Il sombre ; il se noie dans les ténèbres que renferme son être.
Et pour trouver du réconfort, de l’amour, il aurait pu se réfugier auprès de n’importe quel enfant du carnage. Et pourtant, il se dirige vers le responsable de son trépas. Inexorablement, il fonce droit dans le mur. Et ça lui arrive malheureusement bien trop souvent.

Il fait nuit noire, l’aube attend sagement son heure, et il ouvre violemment la porte déglinguée du laboratoire de Van. Le son du métal qui s’écrase contre le mur résonne dans tout l’immeuble ; il n’en a absolument rien à faire. Guidé par cette voix incessante qui lui broie le cerveau, il se précipite vers le jeune homme et s’agrippe à ses épaules. Lou, il a l’allure d’un fou furieux, d’un gosse effrayé par l’obscurité et traumatisé à jamais. « Putain, Van… » Ça sonne comme une supplication, un énième appel au secours. « Fais quelque-chose… » Il en tremble de douleur, ne peut lutter contre son esprit qui se joue de lui. Alors il s’accroche désespérément, se réfugie contre le torse du savant fou. « J’en peux plus… fais quelque-chose putain ! »


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MessageSujetRe: now that you're six feet underground      #☾.      posté le Mer 26 Déc - 23:19
Van Frankenstein
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Van Frankenstein
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timelapse : vingt-trois années et la chair gravée de bien plus de temps. carcasse de vieillard.
heart rate : le coeur scindé en cinq, il arrive même à donner des miettes à d'autres. palpitant fragile qui se fracture et se donne à la volée.
purpose : savant fou, médecin étrange, inventeur, chimiste brillant, collectionneur, faiseur de miracles. monstre à trois jambes, dont une en fer et une coupée. à vous faire flipper.
liability : une jambe en moins remplacée par une prothèse rouillée, une canne tout aussi rouillée, un caddie rempli de babioles pour compléter le tableau. des phalanges abîmées ou noircies, la peau constellée de cicatrices, un sourire un peu déglingué et des murmures à voix basse -à qui veut l'entendre.
loyalty : l'humanité cinglante et défendue jusque dans l'âme, profondément amoureux de son espèce qu'il cherche à élever par tous les moyens, rêve des temps anciens où les siens écrasaient les sorciers. loyal jusqu'à la moelle. enfant de la rébellion. enfant parmi les enfants, de son propre carnage attaché. sa meute d'abord, la résistance humaine ensuite, évidence ancrée.
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(maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi)


Dans les songes de ses nuits vaines, les démons se repaissent. Van ne connaît pas le sommeil paisible des justes, simplement le repos d'épuisement et les terreurs des damnés, comme si une fois les yeux clos les fantômes venaient festoyer dans son crâne, murmures incessants qui lui soufflent des idées. Sans cesse les réveils en sursauts, larmes figées sur les joues ou cahiers noircis à la va vite de rêves déjà en train de s'effacer. Il a la chance de rarement être seul, il déteste les lits vides et les draps froids, mais personne n'est là, cette nuit, pour l'entourer de ses bras. Sauf ses fantômes. Son fantôme, à lui, bien vivant ou bien mort. Il n'en sait rien non plus, encore moins quand la porte se fracasse contre le mur et que le bruit de métal lui fait grincer les dents, soubresaut du cœur quand il se redresse déjà prêt à saisir le revolver ne quittant jamais le dessous du matelas. Mais c'est autre chose que la menace qui surgit, plutôt la Mort elle-même qui vient se réfugier dans ses bras, le transperce à coups de sanglots. Les cris de Lou sont déchirants et tout en lui pourrait réveiller un défunt -il n'y a que lui qui ne se lève pas de sa propre tombe. Il se la voyait déjà creuser la terre à mains nues, ongles noircis par le charbon lorsque sans lui était étendu le corps sans vie qu'il s'efforçait de ranimer à la force de ses lèvres, vidant ses poumons pour les siens. Étreintes désespérées qui n'ont pas changé depuis ce jour là, parce qu'il s'accroche, si fort, à ancrer ses ongles dans les muscles fondus de son dos, à détester son impuissance crasse qui lui a toujours fait défaut. Combien de fois l'a-t-il relevé, giflé, embrassé avec déraison comme le jour de sa mort, pour ne rien changer. Lumière redevenue poussière et embrassée le sombre des défunts. Van retient sa respiration et le berce comme un enfant -sachant pertinemment que ça ne changera rien, comme à chaque fois. La lame du couteau luit au bord du lit, quand il le saisit et le plante entre ses deux omoplates. Mais transparent est le sang, quand il rouvre les yeux l'arme a disparu. Le couteau n'a jamais été là, et lui serait bien incapable de l'achever. Il a toujours choisi la vie, lui qui a si souvent vu la mort défiée. « Là, je suis là... » Ca ne change rien, ça ne change jamais. « Je suis là Lou, réveille-toi. » Peut être long cauchemar ou torpeur maladive, comme ça lui arrive parfois. Peut être fantasmagories malades, démons qui ont pris le dessus. Lui n'a jamais laissé les ombres gagner, mais sait qu'au fond des yeux de Lou il s'est laissé emporter. Il aura beau tout essayer, fatalité constante. Ses mains qui caressent et arrachent et s'accrochent et se posent, pour qu'il les sente, pour qu'il le serre plus fort, pour que peau contre peau ils soient tous les deux en vie. « Tu es vivant Lou, tu es vivant, j'te le promets. » Mais il lui ment, n'en est même pas certain.
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MessageSujetRe: now that you're six feet underground      #☾.      posté le Mer 6 Fév - 21:35
Lou Lumière
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C’est l’espoir qui vrille encore entre ses tripes, la conviction que Van trouvera une solution ; la désillusion qui lui bouffe l’âme, qui lui crève le cœur. Parce qu’il y croit, le gosse, aux mots du savant fou. Il le pense capable de le ramener à la surface comme il l’a projeté jusqu’aux abysses. L’amour pose un voile d’innocence sur ses yeux ; les démons qui hurlent à lui percer les tympans le forcent à trouver du réconfort chez celui qui ne le sortira finalement jamais de ce gouffre infini. La Mort se régale de les voir ainsi, aussi désemparés l’un que l’autre.

Lou s’enlise dans l’étreinte, espère fusionner pour enfin trouver la paix. Ses larmes amères laissent des sillons humides au creux de ses joues mais ça fait bien longtemps qu’il ne s’en formalise plus. Le temps où il jouait au caïd en traînant les rues est révolu ; à présent, il longe les murs en espérant semer ces voix qui grincent à chaque recoin de son crâne. Les perles salées sont devenues ses plus régulières amantes et la solitude la reine de ses nuits. Car ça fait bien longtemps qu’il n’entend plus les appels désespérés de ses proches pour le ressusciter. Pendant que ceux qu’il aime s’accrochent à son bras pour l'empêcher de glisser, il flirte avec les ténèbres éternelles. Il va tomber, une fois de plus ; une dernière fois, le clou du spectacle.

Il n’est pas lucide – l’a-t-il seulement été un jour ? – seulement coincé dans sa psychose. Pas totalement endormi, pas totalement éveillé. Il baigne dans cet entre-deux glaçant, terrorisant. Ses phalanges sont en contact avec la peau de Van, et pourtant, c’est comme s’il ne la sentait pas ; ou pas assez. Ses mots résonnent dans la pièce, effleurent sa conscience mais ne vont pas plus loin ; ils restent en surface, ne l’aident pas à rationaliser ses pensées. Elles sont les mêmes depuis des mois, l’accompagnent dans sa chute qui n’en finit pas. « J’la vois… » il murmure faiblement. La voix basse et la lenteur avec laquelle il prononce chaque syllabe contrastent horriblement avec l’agitation qui s’est emparée de son être. Il tremble, jette des regards furtifs et horrifiés par-dessus l’épaule du garçon ou derrière la sienne, est prêt à se laisser totalement emporter. « Pourquoi j’la vois ? »…si j’suis pas vraiment mort ?

Un cri retentit ; puissant, strident, accablant. Il lui arrache le cœur et précipite son corps pour le faire rencontrer le carrelage. Ses mains se plaquent sur ses oreilles, ses cordes vocales s’agitent pour rivaliser avec la plainte qui n’existe qu’au creux de son esprit. Il est là, recroquevillé sur lui-même, inatteignable et définitivement perdu.


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MessageSujetRe: now that you're six feet underground      #☾.      posté le Dim 10 Fév - 23:00
Van Frankenstein
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Le désespoir d'un dieu face à une création bien vaine, c'est seulement le désespoir et la culpabilité qui priment lorsque Lou se tient entre ses bras à hurler à la mort, à le supplier de l'emporter. Van qui trébuche sous le poids de ses propres actions passées comme si lui aussi avait trop d'eau dans les poumons pour pouvoir inspirer, malgré les étreintes, malgré les mots qui rassurent et l'envie de le secouer, de le voir vivre encore, comme avant. Actions inefficaces, mais il essaiera jusqu'à la fin. Jusqu'à ce que leurs yeux s'éteignent et que les doigts de Van s'effacent contre sa peau. Les bras se font forts sans l'être et serrent sa carcasse là où un jour il aurait rêvé de l'écarteler. Cœur battant à tout rompre sous le poids du doute et le regard qui suit celui de Lou par dessus son épaule, rien d'autre que la pénombre et les ombres parfois inquiétantes de son laboratoire, loin d'être inhabituelles. « Qu'est-ce que tu vois ? » L'autre ne lui répond pas et les regards se font plus vifs et saccadés, les soubresauts de son cœur contre le sien, il s'efforce de le garder contre lui sans y arriver. Folie hors de contrôle que même lui n'a jamais réussi à saisir, Lou glissant entre ses doigts comme de la fumée une fois la mort passée. « Lou ? » Mais rien n'y fait et le corps chéri rampe hors de ses griffes, bourreau se déguisant en amant même dans son propre esprit. Lou heurte le sol dans un bruit sourd comme un cadavre au fond de l'eau emporté à la vitesse de celui qui n'a plus de lumière que le nom, le cri qui lui glace le sang, impuissance, impuissant. Il saute hors de son lit sans jamais pouvoir rivaliser avec la Faucheuse elle-même quand elle prend possession de celui pour qui il donnerait sa vie. « Lou ! » les cris qui continuent et Van qui prend ses mains dans les siennes, qui contre vents et marées ramène l'amant contre lui, bras qui enserrent la cage thoracique et mains frénétiques contre ses joues, qui l'obligent à le regarder. « Y'a personne Lou, y'a personne, calme toi je t'en prie... » Yeux dans les siens et sa voix qui s'oblige à être calme, qui en retour rencontrent le vide. « Y'a que moi, regarde que moi, n'écoute que moi. S'il te plait. Respire. » Il ne rompt jamais le contact sans même savoir si ça marchera puisque ce n'est pas la première fois, confronté à ses conséquences macabres. Des milliers de plans qui se sont déjà échafaudés pour le sauver sans jamais aboutir, pour finir raturés sur des cahiers infinis. Van pose son front contre le sien, tremblant et tâché de sueur, une main ferme mais rassurante sur sa nuque. Ses lèvres s'échouent contre les siennes comme l'écume sur un rivage maudit, leurs baisers qui ces jours-ci n'ont plus que des allures de bouche-à-bouche. « Je t'aime et j'la laisserai pas te voler à moi. Tu m'entends ? Elle peut crier, elle te prendra pas. » Dans les rouages de son cerveau malade, il y a une issue qu'il a toujours vue comme trop saugrenue et qu'il évite par déni. Une seule solution qui pourrait marcher, trop risquée, le cœur battant à tout rompre sous le poids des conséquences. Il a merdé une fois, s'enfoncer plutôt que réparer serait bien insensé. Mais quand il voit le regard de Lou et qu'il goûte ses larmes, il se dit que peut être, ça pourrait marcher. « Est-ce que tu penses que si on renouvelait l'expérience, ça pourrait te guérir ? » Folle idée balancée à la voler sans vraiment y penser. Autant creuser le début de sa tombe et le pousser dans le vide. Il regrette ses pensées aussitôt prononcées et se mord la lèvre. « Pardon, oublie. J'ai rien dit. J'suis désolé. »
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MessageSujetRe: now that you're six feet underground      #☾.      posté le Ven 29 Mar - 15:15
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Il revoit la cuve ; l’eau si calme qui l’appelle ; la voix de Van chatouille ses oreilles, le rassure, le cajole. Il se souvient avoir avancé, peut-être qu’il a vacillé, un peu ; puis il a plongé. Il ne savait pas ce que le savant cherchait à prouver, quelles étaient ses intentions. A vrai dire, il n’a même pas voulu lui soutirer ces informations ; il s’est laissé faire, a accepté de jouer au cobaye une fois de plus. Et il l’a fait par amour, parce qu’il lui vouait une confiance aveugle, maintenant encore d’ailleurs. Il a frôlé la Mort, se trouve sans cesse aux prises avec elle, et pourtant, il est toujours dévoué.

Recroquevillé contre le sol, il tremble. Il a froid et pourtant il brûle. Il sent les mains de son bourreau sur lui mais ne parvient pas à les différencier de toutes les autres qui l’attirent, qui le veulent pour elles, exclusivement. Il ne sait plus quoi faire si ce n’est hurler, tenter de repousser ces démons à coups de cris. Le laboratoire est empli d’êtres, d’entités, mais Van ne les voit pas ; il ne les verra jamais puisque c’est son propre esprit malade qui les crée. Alors il ferme les yeux, refuse de contempler son œuvre.

Ce sont finalement les lèvres du jeune homme qui le ramènent à la surface, comme souvent. Comme s’il lui redonnait l’oxygène, la force nécessaire pour soulever ses paupières sans tomber nez à nez avec le néant. Il s’y raccroche, pose ses doigts sur ses joues pour être sûr qu’il est bien là, que c’est lui qui le tient dans ses bras et pas une autre folle illusion. Son rythme cardiaque ralentit, cesse enfin sa course effrénée. Et soudain, le cri disparaît, laissant sa place à un mal de crâne, synonyme de la fin de la crise. Le regard baigné de larmes, il se perd dans celui de Van, assimile lentement ses mots. Il les fait tourner en boucle au creux de ses méninges. Il tente même d’en déceler le piège, mais il est bien trop brisé et désespéré pour songer à l’absurdité de cette proposition. Dans un coin de son esprit, le plus affaibli, il songe à ce jour où il est presque mort ; il s’en est fallu de peu. Peut-être que, finalement, il a simplement eu de la chance. Peut-être que la seconde fois ne pardonnera pas. Peut-être qu’il pourra enfin mourir. Alors il hoche la tête. « D’accord… » il dit dans un souffle, tandis que ses bras viennent enserrer les épaules du garçon et que son front se presse contre le sien. « Je veux qu’on réessaye. » Et c’est totalement fou, comme décision ; et comme il a peur que Van ne découvre la véritable raison de sa volonté de réitérer l’expérience, il ajoute : « Gus l’a lu quelque-part. Confronter quelqu’un à sa peur permet de la supprimer. » Ça ne s’applique pas à son cas, mais il se garde bien de le préciser. Frissonnant, il se blottit un peu plus contre son corps, refuse de laisser le moindre espace entre eux. Et il espère. « S’il-te-plaît… »


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