"Welcome to the heartache" (Silas+Hazel)

« I'm gonna party, see how intoxicated I can get and how many rules I can flaunt. That's my motto. »

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Il n’avait rien remarqué d’étrange. Cette page, il l’observait prudemment depuis quelques heures. Il se méfiait souvent des pages ainsi rapportés, fussent par des alliés de choix. Elles étaient souvent teinté de mystère, et rarement elles contenaient des secrets pour lesquels un meurtre se justifiait. Silas n’avait jamais commandité de meurtre, bien qu’il songea souvent à faire assassiner l’usurpateur. Mais il refusa de nombreuses fois d’avoir recours à cette ultime solution. Voir Angelo défait de son pouvoir lui donnait des sueurs froides tant l’idée paraissait agréable. Mais si Silas était d’une prudence ultime, c’était parce qu’il se savait espionné de toute part. Si Angelo ou un de ses fidèles savaient ce qu’il trafiquait, il le donnerait en pâture aussi vite que possible aux autres sorciers. Il se savait être une épine désagréable dans le pied de ce suprême de malheur. Alors, il était prudent. Il le fallait. Et pour cela, il étudiait ces pages de grimoire dans son repaire, dans son club. Personne ne connaissait ce repère, si ce n’est la personne en qui il faisait le plus confiance. A vrai dire, elle était la seule à qui il faisait confiance.

Ainsi, lorsque l’aquarium – porte d’entrée du repère – s’ouvrit, il ne tilta pas de l’intrusion d’une mystérieuse ombre. Il était trop concentré. Il commençait à peine à saisir le sens des symboles. La magie était si particulière par moment, si envoûtante. Il ne perçu sûrement pas l’ombre de la petite Hazel, ce chaton calineur qu’il aimait tant. Il sursauta naturellement lorsqu’elle le salua physiquement par un câlin. Il sursauta si fort qu’il la repoussa en arrière. Il leva subitement la main, paume orientée vers elle, comme pour se défendre. « HAZEL ! » nota t-il lorsqu’il la vit, baissant immédiatement sa paume. Sa plus vieille et sa meilleure amie venait de se faufiler derrière lui. Il n’aimait pas ça le bougre, et pourtant elle continuait à le faire. « Toi aussi tu m’as manqué » dit-il simplement comme si c’était évidence.

Il l’écouta prudemment. Il ne comprenait pas un mot de ce qu’elle disait. Une personne qui ressemble à une personne de son passé ? Était-elle donc si incompréhensible, ou avait-il la tête ailleurs ? Il hésita avant de répondre. « Eh bien, je suppose que ça dépend de la personne. » Elle changea si subitement de sujet que Silas le remarqua immédiatement. Elle s’intéressa à la pléthore de bouquin présent. Silas jeta un œil. Son bureau était une catastrophe en matière de rangement. Il en souriait. Comme pour changer de sujet, il attira Hazel à lui pour lui faire un câlin. C’était le meilleur moyen de lui ôter sa curiosité. Il n’y avait plus câline que la jeune femme. Toujours lié par cette accolade amicale, le géant demande immédiatement « Quel est le problème ? » . Si quelque chose la préoccupait, il voulait savoir.