Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 à nos souvenirs. (lucius)

whatever happens, we are deathless
Aller en bas 
 
MessageSujetà nos souvenirs. (lucius)      #☾.      posté le Mar 26 Fév - 17:12
Basil Delmar
you got two black eyes
Basil Delmar
http://twoblackeyes.forumactif.com/t1926-delmar-the-dawn-will-come#42662 https://twoblackeyes.forumsrpg.com/t1969-basil-million-eyes#4266
image : à nos souvenirs. (lucius) Giphy
pseudo : lionheart
credits : avatar : HOODWINK, gif de profil : tumblr
Faceclaim : hugh dancy
Multifaces : l'homme de flamme : leonhard a.
Inscription : 09/02/2019
Messages : 170
timelapse : (quarante-quatre ans) s'imprime à même la peau, à même le sang maudit, pourri. l'âge n'a jamais eu d'importance pour toi.
heart rate : (célibataire) s'élance sur les lippes au grand dam de mère et soeurs. de fiançailles avortées en idées de mariage brisées, on a vite compris ton désintérêt pour les affaires de coeur. on a vite compris que tu t'entichais d'avantage de mystères magiques, d'amour de la science que de corps de femmes. tant et si bien qu'on t'imagine vierge, innocent de tous jeux d'amour et du hasard.
purpose : (chirurgien spécialisé en urgence) était le chemin tout tracé pour toi, la voie d'exception qui te tendait les bras. cela n'aurait jamais pu être autrement ; ton pouvoir le hurlait, ta lignée te l'ordonnait. tu passes ta vie dévouée aux autres, mais surtout à tromper la mort.
magic scale : (niveau 3) depuis une poignée d'années maintenant, parce que l'utilisation de ton don est quasi quotidien. et puis, c'était une suite logique, tu as toujours cherché l'excellence dans chaque pan de ta vie, ton don ne pouvait pas t'échapper, y échapper.
powerplay : (controle du sang) roule sur la pulpe de tes doigts. véritable cadeau ou fléau, tu détiens les secrets de globules rouges, les stoppant dans les veines pour souffler l'arrêt cardiaque ou bien le diluant, le purifiant pour y purger les maladies. don utile, tu l'utilises au quotidien, en faisant un allié perpétuel, éternel. mais la magie a toujours un pris ; l'usure et l'abus ne pardonne pas. à chaque fin de journée, les migraines sont vivaces, le corps parfois fébrile. il t'épuise parfois.
liability : (malédiction) les delmar sont une famille maudite : tous ceux qu'ils aiment finissent par mourir ; (matriarchie) depuis qu'adélaïde delmar a accédé aux rênes de sa famille, elle a instauré au sein des delmar une matriarchie, ne voulant privée son aînée, virginia de son droit de naissance ; (fratrie) tu possèdes deux soeurs : virginia et iphigenia ; (uc)
loyalty : (loyauté à l'aube) s'érige en tradition dans ta famille. ce coven est tout pour vous. ce coven qui vous a mal aimé, désavoué & que pourtant, vous ne cesserez jamais de protéger, sur lequel vous voulez veiller. tu lui dois tout à l'aube. et toi et les tiens voulez être aimés, respectés de lui.
Black Dimes : 916
Staff
Staff

à nos souvenirs. (lucius) Empty
à nos souvenirs
lucius & basil


Les yeux bleus se posent sur le cadran de ta montre, figeant l’heure dans la course de ses aiguilles d’un regard, d’un égard. Ça va, tu n’es pas encore en retard. C’était toujours un peu le dilemme avec toi ; le temps qui finit par te manquer, te rattraper. Le temps qui s’enfuit en un clin d’œil, te causant toujours les soucis des retards, des rendez-vous annulés à la dernière minute, des excuses soufflées avec une pointe de regret et de lassitude. Ceux qui te connaissent savent qu’il n’est pas rare, dans le meilleur, d’avoir une attente d’une poignée de minutes, dans le pire, de voir le rendez-vous piteusement annulé parce que tu as oublié ou que tu n’as pas pu te libérer. Ton existence semble à jamais liée à l’urgence, à la cadence des vies volées à la mort, de celles qui t’ont échappé, que tu n’as pas su rattraper.   Il te faut plus. Il te faut davantage. Alors tu cours après le temps, tu cours après ce que tu n’arrives pas à tenir, retenir. Tu cours après les heures, les minutes.

Lentement, tu époussettes la blouse blanche, observant le sang séché sur la pureté du tissu. Ce sont les dernières traces de l’urgence qui a déboulé à San Junipero, tu revois le crachat de sang, la magie fuyante, déclinante. Tu vois les conséquences de cette fichue nuit à chaque nouveau problème médical, et toujours l’inquiétude te dévore, te picore (pour ta sœur) (pour ton coven). Tu roules le vêtement en boule, le jetant dans le panier de linge sale de l’hôpital. Et pourtant, tu ne montres rien, ne détaillant aucunement l’ombre de tes sentiments. Tu sais qu’il te faut observer, cultiver tes pensées, rester, pour le moment, en retrait. Tu sais qu’il faut laisser du temps au temps.

D’un mouvement sec, tu fermes ton casier, le verrouillant, signant la fin de ta journée.  Tes doigts filent sur le clavier de ton téléphone, envoyant un simple : « pour une fois, je crois que je vais être à l’heure. ». L’humour est en filigrane, te moquant doucement de toi-même. L’évidence n’est pas là, on ne sait jamais quand tu blagues ou non, on ne sait jamais vraiment sur quel pied danser. Un silence de plomb tombe après un trait d’humour sorti, échappé de tes lippes le plus souvent, il te faut souvent souffler « c’était de l’humour » après un coup de coude d’une de tes sœurs.  En général, tu ne te soucis pas de savoir si les blagues sont saisies au vol. Tu n’as que faire des relations humaines et pourtant, tu te sens obligé de te stopper, de faire jongler tes doigts sur le clavier, ajoutant un simple : « c’était une blague ». Il y a peut-être un peu de préoccupation envers les sentiments de l’ancien élève. Il y a peut-être aussi un peu d’inquiétude vis-à-vis de ce que pourrait penser l’homme.

Il faut dire que le froid a parfois soufflé entre vous deux, que, parfois, tu ne le comprends pas. Il est resté une amertume entre vous deux ; tu n’as pas su comment prendre sa décision de ne pas aller plus loin, de ne pas vouloir plus de la magie qui lui a été donnée. Il a eu un simple « ah » échappé de tes lèvres, n’exprimant qu’un froid, un cruel désintérêt alors qu’en toi, se jouait l’hésitation, l’incompréhension.

Tu n’as jamais été doué pour t’exprimer, pour savoir ce qui t’étreint le cœur, assassinent ton ventre de milles douleurs, rancœurs. Tu n’as jamais vraiment su ce qui t’agitait l’âme. Et souvent, tu le balayes sans une once d’hésitation. Et sans hésiter, ni tanguer, tu as laissé les années abîmer, ébranler les liens tissés avec Lucius. Pourtant, il t’arrive maintenant de réaliser que Lucius a sans doute pris la meilleure décision, qu’il s’est créé une vie où il peut librement, facilement s’épanouir. Qu’il n’avait pas besoin de cette magie pour se réaliser, embrasser toute sa destinée.

Le bar est un peu tape-à-l’œil dans ses dorures et son style léché, parfait. La table à laquelle tu t’es installé est à l’abri des oreilles indiscrètes et des regards. « Monsieur désire quelque chose ? Mh, un verre de vin rouge, s’il vous plait. Très bien. Je vous apporte ça de suite. », le serveur a déjà tourné les talons, sublimé par ce que la Day fait de mieux : des sorciers beaux & vaniteux. Il faut dire que leur suprême est parfois la meilleure grâce que tu leur trouves. Mais il est vrai que tu fais tâche au milieu de toute cette perfection avec tes boucles brunes un peu en batailles, l’air un peu fatigué, le bipeur abandonné sur la table. On sent que tu n’es pas d’ici. Sur ta peau danse la bienveillance de l’Aube, les soins apportés & pourtant, la facilité à tuer aussi. Cette étrange dualité dort en chacun d’entre vous ; vous pouvez être les sauveurs et les tueurs. Au fond, Lucius ne s’est pas vraiment éloigné, esquivé. Dans ses mots dort le sort des condamnés ou des pardonnés. Dans ses mots, il y a la mort et la vie.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: à nos souvenirs. (lucius)      #☾.      posté le Mar 12 Mar - 19:36
Invité
you got two black eyes
avatar
Invité

à nos souvenirs. (lucius) Empty
Ma main se rabattit sur l'épais dossier qui occupait toute mon attention depuis une bonne semaine et je soupirai lentement comme pour rejeter un peu plus loin l'impuissance qui m'avait saisi. Elle me rattraperait si je me plongeai de nouveau dans cette affaire et mon regard glissa sur le cadran de l'horloge pour compter les minutes qui me séparaient du crépuscule. J'allumai nonchalamment une cigarette, incapable de me rappeler s'il était permis de fumer entre les murs opalins du Palais Céleste, mais le tabac me permettait d'y voir plus clair et je ne discernais qu'une solution possible à mon problème : celle de prendre une pause. Le rendez-vous que l'on m'avait fixé dans la soirée me laissait encore du temps devant moi pour garder les idées concentrées sur mon travail mais mon corps refusait de lire une ligne de plus. Peut-être ne s'était-il pas encore habitué aux lieux, au caractère limpide transi de mysticisme qui faisait étinceler chaque mur, au chant du bassin de la cour centrale qui se voulait reposant mais qui était plus entêtant qu'autre chose pour le maniaque que j'étais, comme s'il se tramait quelque chose de sombre entre ses flots cristallins. Une sirène s'y cachait peut-être pour nous appeler au naufrage et je me doutais que mon corps ne trouvait pas le repos car la confiance ne régnait pas au sein du palais. L'absence de cette dernière rendait difficiles mes allées et venues au Conseil de l'Aube, cependant je m'étais engagé auprès du Suprême et ne comptai pas l'abandonner. J'avais conscience qu'une certaine fierté m'accompagnait sur ce terrain miné par les faux-semblants, mais c'était aussi la dévotion qui animait mes mots et mes gestes, celle envers une cause plus juste que Damon semblait incarner mieux que personne - peut-être pas parfaitement, mais assez pour inspirer mes plaidoiries et mes remarques lorsque je le suivais telle une ombre dans les couloirs de sa demeure.
Je décidai de me lever pour sortir et déambulai le long des parois de verre, sentant la pression de forces magiques et divines soutenir l'édifice comme par miracle. Je reconnaissais le flux de l'Aube, celui-là même qui faisait battre mon cœur, pulsant le sang boréal à travers mes veines pour me garder vivant, cependant d'autres entités restaient présentes, probablement l'énergie de l'ancienne cathédrale humaine dont l'architecture avait toujours subjugué les sorciers, ces derniers admettant que de telles bâtisses étaient bien capables de condenser le pouvoir céleste, qu'il soit celui du dieu auquel les humains avaient autrefois cru ou celui des Two Black Eyes, si cela ne revenait pas finalement au même. Mes interrogations métaphysiques me menèrent à la cour et j'observai mon reflet onduler à la surface de l'eau, tenté d'en boire une gorgée avant de retenir mon geste car le mystère, s'il m'intriguait, me bouleversait tout autant. La vibration de mon portable me tira de ma rêverie et j'en déverrouillai l'écran, souriant en lisant le message qui venait de s'y inscrire : pour une fois, je crois que je vais être à l'heure. Je n'y croyais pas vraiment mais tournai tout de même les talons en constatant que les minutes avaient passé plus vite que je ne l'aurais voulu. Je soupçonnais le Palais de jouer également avec notre perception du temps : il semblait avoir un humour à lui tout seul, se montrant plus vivant qu'il n'y paraissait à qui voulait bien y croire, et j'étais devenu un spectateur idéal au fil des années passées à l'admirer depuis mon balcon solitaire.
C'était une blague. Je laissai échapper un souffle amusé en sortant du Palais, descendant ses marches en jetant de nouveau un coup d’œil distrait à l'heure. Une voiture m'attendait en bas et je sus que Basil arriverait le premier au rendez-vous. Ça n'était pas une habitude entre nous puisque mon tempérament maniaque m'avait mené à synchroniser toutes les aiguilles de chaque horloge de mon appartement, et ma montre n'y faisait pas exception, pourtant mes nouvelles responsabilités s'ajoutant aux anciennes me retenaient plus encore à mes divers bureaux que jamais, au détriment de mes apparitions sociales. Je faisais néanmoins un écart pour Basil car les semaines, puis les mois séparaient notre dernière entrevue et il faisait partie de ces gens à qui l'on avait toujours quelque chose à dire, même si c'était pour ne recevoir qu'un air réprobateur en réponse, nous confortant dans la déception que pouvaient parfois raconter nos existences fragiles. J'ouvris la porte arrière du véhicule en indiquant l'adresse du rendez-vous et m'installai sur la banquette, ne prenant pas la peine de répondre à mon ancien mentor car il se doutait bien que j'allais me présenter à lui. Je ne tardai pas à voir le pastel des immeubles du Bronx s'effriter à mesure que nous traversions Harlem puis nous longeâmes Central Park afin d'atteindre les buildings étincelants de l'Upper East Side, repère absolu de l'astre solaire lorsque ce dernier devait laisser régner sa sœur pour les heures qui suivraient. La Day était en fête : l'hiver prenait fin et les heures du jour commençait à prendre de nouveau la place dont ses sorciers le croyaient méritant. Je laissai chaque lumière perler à mes prunelles sans leur accorder le repos dont elles avaient pourtant besoin et, bientôt, je sentis le moteur de la voiture ronronner pour annoncer l'arrivée. Je remerciai mon chauffeur sobrement et le saluai, lui indiquant une heure de retour qu'il nota sur le tableau de bord puis sortis à l'air libre, ce dernier chargé d'un parfum se voulant délicat mais en réalité peut-être trop vide à mon goût. Il annonçait la couleur : je pénétrai au sein du bar en serrant la main du videur et me dirigeai sans attendre vers la table que l'hôtesse d'accueil m'indiqua, son maquillage fin et épuré révélant la beauté de son regard avec toute la justesse que le monde savait révéler au moment opportun. La silhouette de Basil détonait parmi les âmes rayonnantes qui dansaient en ces lieux mais il avait eu la présence d'esprit de s'installer à l'abri des regards, dans une alcôve auréolée de lumière, l'or de la table si bien poli qu'on pouvait y voir ses traits, comme changés en ceux d'un pharaon au visage figé à jamais sur un sarcophage. Je me postai devant lui, un sourire aux lèvres : « Ils t'ont laissé entrer en bas avec cette allure ? Étonnant. » Le King of the Clouds était réputé pour être un lieu inaccessible pour la plèbe et je me moquai allègrement de son air errant et de ses cheveux en bataille car son titre lui ouvrait les portes de tous les établissements en un regard blafard depuis bien plus longtemps que moi. Il se moquait probablement de convenir aux standards de la Day, ceux-là mêmes que je me plaisais à respecter lorsque je me rendais dans l'Upper East Side, par coquetterie plus que par désir de leur ressembler. J'y reconnaissais un plaisir que je partageais avec ce coven, laissant planer dans l'air l'idée que ma famille fût bien plus bariolées de magie et de déviance qu'elle ne semblait l'être aux premiers abords. D'où venait après tout l'Aurore qui coulait dans mes veines ? Le ton sec de mon père et les sourires absents de ma mère gardaient ce secret bien caché. « Je suis content de te revoir, Basil. Tu as l'air d'aller bien. » J'étais sincère. On lui apporta un verre de vin et je demandai la même chose avant de m'installer en face de lui. « J'ai l'impression de ne pas t'avoir vu depuis des siècles. » soufflai-je en mêlant à ma voix le soulagement de le retrouver. Nos relations n'avaient pas toujours été des plus chaleureuses, et pourtant je savais que je pouvais le compter parmi mes amis à toute heure du jour et de la nuit. « Nos emplois du temps de ministre n'aident pas. » ajoutai-je, plaisantin. Il avait probablement été mis au courant de ma récente promotion. Mais je ne venais pas pour m'en vanter, ni pour simplement le féliciter d'être toujours fidèle à sa réputation. Les tensions que retenaient tant bien que mal les murs du Palais Céleste m'avaient mis en garde et j'étais chaque jour confronté à des mages plus adroits que moi, ne m'en sortant que par l'habileté de mon éloquence et la richesse de mes sourires intelligents. Je n'espérais cependant pas que ces derniers fussent suffisants si une confrontation devait arriver et personne d'autre que Basil ne m'était venu à l'esprit en songeant à qui dans cette ville serait le plus capable de me réconcilier avec mon don, père premier de mes doutes.
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: à nos souvenirs. (lucius)      #☾.      posté le Lun 18 Mar - 21:31
Basil Delmar
you got two black eyes
Basil Delmar
http://twoblackeyes.forumactif.com/t1926-delmar-the-dawn-will-come#42662 https://twoblackeyes.forumsrpg.com/t1969-basil-million-eyes#4266
image : à nos souvenirs. (lucius) Giphy
pseudo : lionheart
credits : avatar : HOODWINK, gif de profil : tumblr
Faceclaim : hugh dancy
Multifaces : l'homme de flamme : leonhard a.
Inscription : 09/02/2019
Messages : 170
timelapse : (quarante-quatre ans) s'imprime à même la peau, à même le sang maudit, pourri. l'âge n'a jamais eu d'importance pour toi.
heart rate : (célibataire) s'élance sur les lippes au grand dam de mère et soeurs. de fiançailles avortées en idées de mariage brisées, on a vite compris ton désintérêt pour les affaires de coeur. on a vite compris que tu t'entichais d'avantage de mystères magiques, d'amour de la science que de corps de femmes. tant et si bien qu'on t'imagine vierge, innocent de tous jeux d'amour et du hasard.
purpose : (chirurgien spécialisé en urgence) était le chemin tout tracé pour toi, la voie d'exception qui te tendait les bras. cela n'aurait jamais pu être autrement ; ton pouvoir le hurlait, ta lignée te l'ordonnait. tu passes ta vie dévouée aux autres, mais surtout à tromper la mort.
magic scale : (niveau 3) depuis une poignée d'années maintenant, parce que l'utilisation de ton don est quasi quotidien. et puis, c'était une suite logique, tu as toujours cherché l'excellence dans chaque pan de ta vie, ton don ne pouvait pas t'échapper, y échapper.
powerplay : (controle du sang) roule sur la pulpe de tes doigts. véritable cadeau ou fléau, tu détiens les secrets de globules rouges, les stoppant dans les veines pour souffler l'arrêt cardiaque ou bien le diluant, le purifiant pour y purger les maladies. don utile, tu l'utilises au quotidien, en faisant un allié perpétuel, éternel. mais la magie a toujours un pris ; l'usure et l'abus ne pardonne pas. à chaque fin de journée, les migraines sont vivaces, le corps parfois fébrile. il t'épuise parfois.
liability : (malédiction) les delmar sont une famille maudite : tous ceux qu'ils aiment finissent par mourir ; (matriarchie) depuis qu'adélaïde delmar a accédé aux rênes de sa famille, elle a instauré au sein des delmar une matriarchie, ne voulant privée son aînée, virginia de son droit de naissance ; (fratrie) tu possèdes deux soeurs : virginia et iphigenia ; (uc)
loyalty : (loyauté à l'aube) s'érige en tradition dans ta famille. ce coven est tout pour vous. ce coven qui vous a mal aimé, désavoué & que pourtant, vous ne cesserez jamais de protéger, sur lequel vous voulez veiller. tu lui dois tout à l'aube. et toi et les tiens voulez être aimés, respectés de lui.
Black Dimes : 916
Staff
Staff

à nos souvenirs. (lucius) Empty
à nos souvenirs
lucius & basil


« Ils t'ont laissé entrer en bas avec cette allure ? Étonnant. » Tu clignes des yeux, portant ton attention vers Lucius. Les questions de mode, d’allure t’étaient étrangères voire primaires, contrairement à tes sœurs qui y portaient une attention toute particulière. Tu n’y vois que des vêtements, qu’un accoutrement à épouser pour ne pas demeurer nu. Et encore, Berenice t’a poussé à revoir tes positions sur la nudité, l’intimité. Son corps dénudé contre le tien au réveil, vos souffles entremêlés, cette façon qu’elle a de s’esquiver, d’arpenter son appartement, embrassant sa nudité dans une simplicité évidente, désarmante, t’arrache toujours un sourire, un désir. « Pourtant, j’ai fait plus d’efforts que d’habitude. », mens-tu pieusement, les yeux pas vraiment innocents, le regard pas tellement pas convaincu. Mais il paraît que les autres ont du mal à déceler la plaisanterie de ton sérieux. Tu es pourtant bien persuadé que tout est bien différent, que ton ton n’est pas le même, que l’expression se détend un peu. Mais pas vraiment, pas tellement. « Humour. Encore. », dilues-tu doucement, tendrement. Sans doute trop soucieux des rares amis que tu as encore. Sans doute trop précieux pour que tu t’autorises à les perdre.

« Je suis content de te revoir, Basil. Tu as l'air d'aller bien. » Un haussement de sourcil : était-il devenu médecin soudainement pour présumer de ta santé ? Et puis ça te frappe autant que ça te détend, c’est ce qu’on appelle la politesse, les conventions sociales. Tout ce fatras de choses dont tu te désintéresses car c’est du temps perdu, vaincu. C’est du temps que tu n’auras pas pour démêler les derniers mystères magiques en date. Le verre est posé devant toi, tu remercies du bout des lèvres. « Toi aussi. Un silence alors que tu observes la serveuse s’éloigner. Tu as l’air d’aller bien. » Tu lui ramènes ton attention, voulant bien faire le sacrifice de quelques banalités sucrées pour lui, voulant bien lui concéder ton temps compté, rythmé. « J'ai l'impression de ne pas t'avoir vu depuis des siècles. » « Pas des siècles, réponds-tu avec tout le sérieux de ce monde, le corrigeant méthodiquement, lentement : cela fait exactement deux mois, deux semaines, deux heures & trente-quatre minutes. Je n’ai pas les secondes, pardon. », lui fais-tu, t’excusant du manque de précision. Toi qui ne fait que pas dans l’imprécis, dans l’un peu près, tu regrettes de ne pas avoir gardé en mémoire les secondes lentes & puissantes. « Oh, c’était imagé. », tu constates, réalisant que c’est une expression commune pour bien des gens. Il y a parfois bien des subtilités, des étrangetés qui t’échappent. Ça coule de source pour les autres, ça te passe dessus sans te toucher, sans t’effleurer.

Tu trempes tes lèvres dans le vin, il a ce goût fruité & élégant, quelque chose qui traine sur le palais comme une danse de sensations tendres & élégantes. Toi aussi, tu es content de le voir. Il y a longtemps, un moment que vous n’aviez pas pris ces rendez-vous pour discuter, parler de tout, de rien. Et tu es sans doute le dernier à avoir envie de le féliciter pour sa toute récente promotion. « Nos emplois du temps de ministre n'aident pas. », une vérité que tu ne contrediras pas. Lucius n’a plus rien de l’adolescent d’antan, il est maintenant un adulte respecté & tout aussi occupé que toi. La serveuse revient, posant le verre face à ton ami, les gestes emprunts d’une élégance toute marquée par la Day. Après tout, le Jour est bien connu, vu pour ses manières impeccable & ses coups implacables. « D’ailleurs, en parlant d’emplois du temps de ministre, tu lèves ton verre en son honneur, félicitation pour ta toute récente promotion. » Si tu imagines certains dévorés, grignotés par la jalousie, tu es très loin de l’être. Tu sais comme les jeux de pouvoir, des gloires sont lourds à porter, comme il est aisé de vaciller, s’écrouler. Et il y a de l’admiration envers lui comme envers Virginia. Ton aînée n’a jamais cédé, ne s’est jamais effondrée. Il y a une sorte de froide & implacable résolution dans les yeux de ta sœur. Il y a cette promesse de ne jamais (dé)faillir.

Une gorgée de vin, tu ne le lâches pas de l’étreinte de tes pupilles, lui glissant : « Virginia m’a dit que tu te débrouillais bien. Tu omets le pour un jeune conseiller délibérément puisqu’à côté de Virginia tout est jeune, tout est inexpérimenté. Elle semble très … attentive à toi. » L’héritière Delmar donnait toujours l’impression de dominer le monde, de l’écraser sous son pied, mais c’est pour mieux camoufler qu’elle sait regarder, observer. « Enfin, ce n’est pas très intéressant. Les histoires de politique te font doucement hausser les épaules, ont le don de te distancier des affaires du coven. L’important c’est ce que tu en penses toi. » Si il se sent bien, si il ne sent pas trop la pression le bouffer, le dévorer. Il paraît que c’est le danger dans ces métiers-là ; ça finit par piller, dérober l'âme, ça finit dans les larmes.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
 
MessageSujetRe: à nos souvenirs. (lucius)      #☾.      posté le
Contenu sponsorisé
you got two black eyes

à nos souvenirs. (lucius) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
à nos souvenirs. (lucius)
Page 1 sur 1
two black eyes
Revenir en haut 

. ✵ * · . . TWO BLACK EYES ☽ :: 
new york
 :: 
Zone 1
 :: 
King of the Clouds
+
 Sujets similaires
-
» The point is to understand - Lucius


Sauter vers: