a song of silence and darkness (ft raleigh)

un dernier bref échange avec les gardes devant la porte, et voilà damon qui s’éloigne de la chambre renfermant le jeune icare. nouvelle culpabilité sur ses épaules, malgré la guérison certaine du jeune. cris de douleur qui l’empêchent d’obtenir un repos dont il a pourtant bien besoin. peu importe, après tout, il n’a jamais été connu pour avoir besoin de beaucoup de sommeil afin de fonctionner normalement. il a d’autres choses à faire, d’autres choses à régler. c’est toujours le cas, cela a toujours été le cas, et cela le sera sûrement toujours. c’était ainsi, il avait dépassé le stade de souhaiter s’en plaindre. ou peut-être qu’il l’atteint à peine. les choses ont tendance à être un peu flou, ces derniers jours. depuis le rituel, il ne sait plus où donner de la tête. et quand ce ne sont pas ses obligations qui l’empêchent de trouver le repos, quand ce sont pas les souvenirs du don chéri mettant le presque fils à genoux, il s’agit de son propre esprit, de sa propre inquiétude. il les sent, les two black eyes, les observer. il sent le poids de sa décision, ce jour-là, cette fois où il a refusé d’être sage et froid. il ne parvient pas à ressentir de regrets, cependant. pas quand il constate tous ceux ayant pu se relever, grâce à cela. à commencer par les d’estaing, désormais en convalescence sous bonne garde. ils ne sont pas les seuls pour lesquels damon a ressenti de l’inquiétude, cependant.

il sourit presque, en arrivant près de la nouvelle chambre qu’il souhaite visiter. “how are we doing, mister flinders ? … mister flinders ? … sir ?!” il semble qu’il fasse son apparition au bon moment, sauvant le pauvre interne de son désarroi. “it’s okay, i’ll handle him.” en face de lui, le jeune homme a un sursaut en reconnaissant le suprême, mais accepte de quitter la pièce sans demander son reste, sans doute impatient d’aller s’occuper de patients un peu plus coopératif. damon entre alors, refermant la porte derrière lui, et cherche à tâtons l’interrupteur non loin de lui pour l’activer et le désactiver plusieurs fois de suite afin d’attirer l’attention de raleigh. il ne bouge pas, cependant, bien incapable de savoir si le rejeton du printemps a bel et bien tourné son regard sur lui. il attend, simplement, d’entendre le son de sa voix. pas de langue des signes, avec lui.