Behind burning blind eyes (Ophélia)

surname  Morel, nom qui brûle aussi fort que leurs convictions, qui se murmure avec respect, qui se contemple avec admiration... Morel, grand nom de la Cour Suprême depuis des générations, avocats, juges, de pères en fils, de mères en filles... Morel, nom tragique d'un trio d'orphelins fauchés trop vite par la réalité. Morel, automne, loi, justice, discipline, impartiale. Morel, qu'elle porte avec fierté, qu'elle n'a pas toujours bien porté, qu'elle a failli déshonorer, mais plus jamais. Ce n'est pas parce qu'elle n'a pas la même vision de la Justice qu'elle est moins Morel que ses frères. Ou c'est ce qu'elle essaie de croire. Que son père serait fier, s'il était là pour la voir.
first name  Ophélia, consonances doucereuses, trompeuses. Ophélia, ma fille, comme il disait.
birth certificate Vingt-cing feuilles déjà tombées de l'arbre, saisons après saisons, au gré des vents chauds de l'été (12 août) Ophélia perd un peu plus de cette soi disant innocence de la jeunesse. Le temps passe et ses illusions aussi, naïveté doucement craquelée comme une vieille feuille desséchée. Que nulle pluie, ni d'automne, ni de larmes, ni de sang, ne peut raviver.
heart rate (célibataire) Cœur palpitant qui s'émeut facilement, trop, elle qui sans se l'avouer rêve de douce romance et pas juste d'occasionnelles étreintes passagères, chaleur corporelle partagée à l'envolée pour combler le vide, pour épancher la soif constante, brûlante, d'affection. Amoureuse de l'amour, Ophélia, trop sensible à l'amour, Ophélia. Trop fragile, trop exigeante, éternelle insatisfaite, le brasier passionné ne s'éteint pas, elle n'est pas fière de sa soif, elle en est dépendante. Ba-boum-ba-boum, le cœur qui bat, qui déborde. Elle a toujours aimé dans l'excès, Ophélia.
occupation Petit soldat rutilant, sa vie est dans l'armée, sa deuxième famille, sa vocation, sa sauveuse. Elle est considérée comme l'un des meilleurs éléments de sa génération, destinée à grimper les échelons, surveillée de près par ses supérieurs, poussée à l'excellence, sans brûler les étapes. Gardienne, jadis inébranlable, de la justice et de la loi qu'elle rend par la fureur de ses flammes et de ses armes. Et dire qu'elle se prédestinait à une toute autre voie, la patiente justice de la cour suprême, comme ses frères, comme son père, défendre et servir par les mots, par les lois. Mais la voilà soldat, presque sans regret. Elle pensait avoir trouvé sa voie, son flambeau, mais son poids devient de plus en plus lourd au fur et à mesure des doutes naissants, de la réalité derrière les grands discours. Soldat surentraîné, faite pour obéir, faite pour détruire -pour mieux reconstruire, qu'ils disent. Petit soldat de cuivre, Ophélia, yeux de verre, pas faits pour voir au-delà des ordres.
perimeter Tic-toc constant des aiguilles tournant sans fin, complexes mécaniques d'or et de rouille, arabesques métalliques brillantes malgré l'épaisse fumée qui souvent leur cache le soleil... Territoire rougeoyant ou la fille du feu a grandit dans la plus pure tradition de l'automne.
C'est à Greenwich Village qu'Ophélie réside, dans un appartement fourni par l'armée, à l'abord du camp d'entraînement qu'elle peut rejoindre en quelques minutes via un pont stratégiquement placé. A peine habité, ce lieu simple mais confortable et pratique est moins sa maison que les différentes casernes de l'armée de l'automne ou elle passe la plupart de son temps lorsqu'elle est déployée.  Difficile de s'habituer à la solitude d'un appartement vide et sans âme, après des années dans un foyer aimant, puis dans l'armée. Tic-toc constant, qui la berce la nuit, la réveille à l'aube. Tic-toc qui martèle le temps ineffable qui commande les habitants de la cité ou la justice fait loi. Toc-toc, lorsqu'elle toque à la porte de la maison familiale pour retrouver la mère et le vieux lit de l'enfance à demi envolée.

temper trap La première impression est toujours la plus importante, et ce que renvoie Ophélia est à l'image même de son coven : charisme et maîtrise de soi, avec ou sans son uniforme elle dégage une certaine force, une présence. Confiance en elle et rigueur certaine, elle est une sorcière sérieuse et droite, humble et obéissante, organisée, le parfait soldat toujours en adéquation avec ses pairs, soldat à la mécanique huilée, en contrôle. Ophélia, dont la froideur pragmatique apparente est émoussée par son regard mélancolique, yeux souvent perdu dans le vague, rêveries éveillées, vapeurs tristes d'un passé qui la hante encore, de souffrances qui jamais ne disparaissent ; yeux brillants des émotions qu'elle refoule et des cassures qu'elle a recollé rageusement. Si elle sait être stoïque, son regard ne ment pas, sa franchise non plus.
Ophélia a toujours été très exigeante avec elle-même, avec les autres, même si elle peut assez facilement se décourager, tout aussi facilement qu'elle peut retrouver une détermination brûlante si on sait trouver les mots pour l'encourager.
Efficace et débrouillarde, elle a du apprendre à s'en sortir seule sur la voie qu'elle a choisi... Ou presque. Car elle est dépendante, Ophélia, dépendante de tous les hommes de sa vie, son père d'abord qu'elle a tant aimé, ses frères, son mentor qui lui a montré la voie... Elle dépend des autres pour survivre, à besoin des autres, à besoin d'un cadre pour la tenir en rang, pour prendre des décisions, l'indécise. C'est ce qui la rend si sociale, loyale, nouer des relations avec ceux qui l'entoure la rend plus vivante, moins vide. Cela fait aussi partie de son hypocrisie, elle raconte parfois ce que les autres veulent entendre, elle ne peut pas s'empêcher de dissimuler ses doutes et ses faiblesse, que ce soit par souci des autres ou crainte d'être découverte dans sa fragilité. Force, honneur, elle ne peut pas décevoir à nouveau. Méthodique et intelligente, la sorcière est une excellente élève, elle vie selon des principes très durs, selon un code de l'honneur très sévère... Et elle n'a jamais été tentée de s'en éloigner, pas même au plus fort de ses colères, lorsque la discipline ne suffit plus à contenir ses passions violentes et ardentes -car il ne faut pas se fier à ce que vous voyez, elle carbure à la colère, elle à peut-être appris à la dompter, mais le feu ne se laisse pas si facilement enfermer. Sa plus grande hypocrisie est de vous faire croire qu'elle est prévisible.
Son empathie est sa faiblesse, la fait douter, se questionner. Si seulement ce n'était que le côté émotionnel, car le pragmatisme aussi, à force de faits, s'interroge. Ophélia est de plus en plus perdue, sensibilité à fleur de peau, doutes qu'elle n'ose pas exprimer à haute voix. Son silence la tue à petit feu, ses craintes grandissent, et elle est bien incapable d'arrêter la roue qui tourne, les pensées traîtresses, son cœur qui balance entre vérité et vérité. Ophélia, qui s'enrobe inconsciemment d'un voile de figure tragique et romantique, la guerrière au feu intérieur vacillant. Ophélia a toujours pensé être juste, et brave, prête à se sacrifier pour les autres, pour rétablir tous les torts. Mais parfois, elle ne sait plus vraiment qui elle est, elle ne sait plus ou sont les torts, et sans guide pour pointer du doigt le chemin, elle se sent incapable de faire quoi que ce soit.

random facts Son comportement est irréprochable depuis qu'elle a rejoint l'armée : elle a toujours suivi les ordres sans discuter et sans faillir, qu'importe ses opinions ♙ elle sait dessiner, à appris toute seule (ce n'est pas quelque chose qu'on encourage, dans son coven, une distraction inutile, que faire d'un plaisir sans double tranchant ?), et se perd dans les feuilles et crayons dès qu'elle a un instant libre ; un carnet de croquis de la quitte jamais, car elle ne peut s'empêcher de crayonner, le dessin étant pour elle cathartique, exorciser les démons, les doutes, les plus sombres, les plus fous, les plus naïfs reflets de son âme, toutes ces illusions qui se reflètent dans ses yeux jours après jours ♙ Elle s'impose un entraînement physique extrêmement rigoureux tous les jours, sans exception ♙ Elle s'est fait tatouer sur le poignet les mots " Servir, protéger et vaincre ", ces même commandements qui ont été gravés dans son âme depuis sa naissance ♙  Elle est ambidextre, s'est forcée à le devenir par entraînement ♙ elle est fascinée par les tests de personnalité, à l'habitude d'en faire subir régulièrement à ses proches, la psychologie humaine l'intrigue plus que les rouages des horloges, car elle est bien plus complexe ♙ Elle est peu douée en potion, n'en n'a ni la patience, ni l'intérêt, plus attirée par l'action même ♙ Malgré être rentrée dans le droit chemin, il lui arrive encore de fréquenter the cave, ou elle relâche toute cette colère qui ne l'a jamais vraiment quittée, qu'elle à découvert pendant sa période de rébellion et de violence qui ont failli la perdre à l'adolescence... ♙ Experte des combats rapprochés (maîtrise plusieurs arts martiaux) , son corps est autant une arme que toutes celles qu'elle maîtrise ; elle est redoutable même sans magie ♙ Elle a failli être définitivement expulsée d'Excelsior à cause de son comportement et de ses combats ♙ La couture est son point faible, elle est incapable de coudre quoi que ce soit. Elle a du faire des points de suture d'urgence une fois, pendant une mission... Le résultat était tout sauf glorieux.♙ Elle ne supporte pas la solitude, habituée à travailler en groupe, à vivre en communauté. C'est surtout pour ça qu'elle sort dès qu'elle a des jours. ♙ Elle a une certaine hantise du commissariat, trop de mauvais souvenirs de quand elle était habituée de leurs cellules ♙ Elle supporte difficilement le coven de l'été, ils sont trop volages, trop imprévisibles, elle n'arrive pas à les cerner, ça les rend dangereux, elle doit se méfier de tout ce qui est dangereux ♙ Toujours ponctuelle, pile à l'heure, ni en avance, ni en retard ; c'est une valeur très importante pour elle  ♙ Elle ne connaît pas les grasses matinées, se lève toujours à l'aube, voir même avant, horloge interne parfaitement réglée ♙ Elle est fascinée par les Red Thieves, dangereuses curiosité qui la pousse à essayer de retrouver celui qu'elle a vu en action, à comprendre la nature de ces êtres entre deux mondes... elle joue avec le feu, à enquêter seule, mais ne peut pas s'en empêcher ♙ Depuis peu, elle se pose des questions sur les Wickeds aussi, depuis sa dernière mission en date, de la justice de leur situation ♙Elle est contre la prise de toutes substances illicites ni même licites, elle ne fume pas, se drogue encore moins, il n'y a que l'alcool qui passe et encore, jamais trop. Ophélia, incapable de concocter une potion correcte, encore moins d'en boire une. Elle se méfie des hôpitaux comme la peste, et la soigner ce n'est jamais une partie de plaisir, dur de trouver moins coopératif. Ophélia, elle préfère se vider de son sang que d'avouer qu'elle a mal, qu'elle est blessée. (ah, le nombre de fois ou on l'a traînée inconsciente jusqu'à un soigneur, technique la plus efficace pour obtenir qu'elle passe sous le bistouri) ♙

theme song  Jamie n common - Glory / Sia - Unstoppable / Imagine Dragons - Warriors / Bastille - Things we lost in the fire / Woodkid - Iron / Imagine Dragons - Believer -