(declan) from now on, apologies are issued in blood

surname  Emerson. Vous êtes nombreux à porter ce nom alors que vous n'avez pourtant pas tous le même père. Mais c'est le seul lien tangible entre vous, la seule manière de faire valoir cette fraternité qui vous lie.
first name  Declan, Theodore. Des racines irlandaises dans ce prénom, alors que seule la sonorité comptait quand il t'a été attribué, l'importance des origines depuis longtemps mise de côté chez les tiens.  
birth certificate  47 années que tu traînes ta carcasse dans les ruines de Staten Island, jamais vraiment seul, presque toujours accompagné de ta fratrie. C'est là que t'es né, c'est sûrement là que tu crèveras aussi.
heart rate  Une situation bien compliqué que voilà, dans laquelle tu t'es fourré sans même t'en rendre compte. Tu as fini par t'éprendre de cette petite tête folle, trop soucieux de ce qui pourrait lui arriver et malgré tout trop partagé avec tes obligations premières. Le doute persiste et tu restes là, partagé entre devoirs et sentiments naissants.
occupation  Pillard, criminel, mercenaire, larbin. Tout dépend de la personne interrogée. Pourtant, tout ce que tu fais, c'est survivre, à ta manière, tout aussi contestable celle-ci puisse être. Tu chasses les Red Thieves, tu les revends à ces abrutis de la Dawn en échange de quelques rations, quelques rares privilèges quand ceux-ci sont de bonne humeur, tout ceci ne restant qu’une immense farce dans laquelle tu t’es embourbé sans réellement savoir comment en ressortir et t’en viens à te détester toi même pour ça.
perimeter  Staten Island, depuis toujours. Un vieux fort tombé en ruine qui te sert à toi et tes gars de refuge, une place forte pour quoi protéger ce que vous avez pillé et gagné, de quoi retenir au mieux vos prises miraculeuses. Vous avez fait de votre mieux pour rendre l’endroit plus accueillant même si le tout reste encore précaire.

temper trap T'es pas un homme très aimable, tu reflètes une aigreur qui n'est souvent rien d'autre qu'un masque, surtout aux côtés de quelques rares élus. T'as un humour particulier, plein de sarcasme et de noirceur, simple reflet des ruines dans lesquels tu es forcé d'évoluer. Les révoltes c'est pas pour toi, tu restes trop frileux, rien ne te paraît jamais assez fiable et tu observes les changements avec méfiance, trop habitué à ce confort précaire dans lequel tu vis. C'est la famille avant tout, leur survie avant tout, même alors que ce petit groupe s'était formé, que de pillards vous deveniez des mercenaires -des larbins plutôt. De nouveaux risques, de nombreuses pertes en très peu de temps, tout ça te fait grincer des dents mais tu courbes l'échine, tu opines simplement aux directives que tu reçois, tu continues de perdre des hommes pour une cause qui n'est pas la tienne en attendant d'une meilleure ouverture ; t'es prêt à retourner ta veste, même si tu dois t'y prendre au dernier moment. Tant que tu te situes en dehors de l'action, tu restes quelqu'un de réfléchi, tu tâtes le terrain avant d'oser faire quoi que ce soit, t'hésites pas à manipuler ceux qui t'entourent et pourtant dès lors que les choses s'accélèrent, dès lors qu'il faut réagir rapidement, les décisions hasardeuses s'enchaînent et tu deviens impulsif, irresponsable même.
random facts Sur ton avant bras droit est gravée ton appartenance, signe de cette fraternité qui vous unit, sept frères et soeurs qui défient le monde et vagabondent, un VII qui représente les Staten Seven, nom idiot que vous vous êtes donné et qui vous désigne à présent. Une scarification qui marque ta peau, celles de tes frères, de ta soeur et de tes compagnons d’armes. Ce n’est plus uniquement une fratrie, c’est bien plus que ça et bien d’autres la portent à présent. Si c’est initialement proscrit, t’as appris à lire, t’as eu l’occasion de bénéficier d’une éducation précaire et peu poussée, juste de quoi te pousser à aimer la lecture ; ce qui est interdit t’attire malgré toutes les précautions que tu prends, c’est l’un des plaisirs dont tu ne peux te passer malgré les risques alors que tu conserves tes acquisitions, récupérés lors de pillages, lors d’échanges au marché noir ou plus rarement par quelques sorciers défiants les règles imposés Bien éloigné des livres et de la culture, t’as du mal à te passer bien longtemps d’un verre d’alcool, souvent artisanal, au goût des plus désagréables. T’es bien heureux lorsque tu parviens à négocier quelques bouteilles auprès des sorciers que tu sers, pour tes hommes et toi ; un moindre réconfort dans les ruines de ce fort dans lesquelles vous vivez Les secrets sont dangereux, mais tu les accumules, mettant de côté cette nature prudente que tu tentes de conserver -en vain. Cette folie pure et trop innocente que tu caches, même à tes frères, même à ceux qui te sont proches. Tu la visites quand tu peux, Alvira, tu dissimules tes sorties derrière de faux prétextes. Tu t’inquiètes de ce qui pourrait lui arriver si certains apprenaient ce qu’elle représente, tu t’en voudrais si tes problèmes s’abattaient sur elle mais une étrange curiosité te pousse à ne pas faire cesser tout ça Ils sont rares mais pourtant de plus en plus présents, ces tremblements qui agitent tes mains dès lors que la situation devient trop critique, dès lors que tu sens les choses t’échapper ; les crises de panique ne sont jamais bien loin et tu tentes toujours de les dissimuler. C’est tout ce que tu sais faire de toute manière, cacher tes faiblesses pour que personne ne doute, tu considères cela comme ton devoir et tu ne comptes pas faillir, mais tout ne relève pas uniquement de ta volonté, aussi acharnée puisse-t-elle être. Si la relation avec ton frère aîné a toujours été fusionnelle, que vous avez toujours réussi à plus ou moins vous entendre, celui-ci est tout aussi bien placé pour t’emmerder comme il faut, juste parce que ça l’amuse, comme si tout n’était rien qu’un petit jeu. Et tu le vois à son sourire, surtout lorsqu’il se sert de ton second prénom, qu’il t’appelle Teddy, bien conscient que ça te fait presque à coup sûr réagir. Et tu détestes ça, et tu le montres, et il continue jusqu’à ce qu’il s’en lasse -pour plus tard recommencer.
theme song don't you forget about me